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verbatim

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Face de Poète.

11 December 2005 - 12:11 PM



Face de poète.

Le poète, en tous sens, de ses peines relève
Des visions qui, pour beaucoup , ne sont qu' utopies.
De ses songes sortent des mots, vrais, forts, qu'il recopie
Pour qu' ici bas, demain, un autre matin se lève !

Le poète, en franchise, farde quelque peu la vie
Mais lorsqu' il choisira , soigneusement, son mot
Jamais ce ne sera pour croquer le marmot
Pour que désormais LIBERTE ne lui soit ravie.

Le poète, en toutes heures, fidèle à sa parole,
Sera, certes, tenté d'écrire sur une banderole,
Ne fera de soi commerce de certaines « valeurs ».

Le poète, en bonhomme, se veut au monde, utile.
Toujours il offrira dans ses discours, chaleur.
Le poète, seuls les ânes, le verront en futile.

VerbaTim , décembre 2005.

Lac Vert

08 December 2005 - 07:42 AM



50 ans déjà ....

LAC VERT.

Rarement découvert
Il est un lac dit « vert »
Niché en solitaire
Parmi des cimes altières;
Une perle de l'univers
Dans un écrin de pierres.
Ses eaux froides ne s'altèrent
Ni dans leur pureté
Ni dans leurs beaux reflets,
Reflets d'arbres, de rochers
Reflets d'éternité.
Roi, ceint de la couronne
De sa berge, sente piétonne,
Maintes fois tu m'accueillis
avec ma mélancolie.
Tu devins magicien
En faisant apparaître
En ces lieux ignorés
L'amie si désirée
Un amour y fit naître
comme firent les Dieux anciens.
Lac Vert dans ma mémoire
Ancré dans ma tour d'ivoire
Tu resteras l'Eden
Où me vint mon Hélène.
Cinquante ans sont passés
Tu n’est plus isolé
Le bitume t’envahit
Et l’argent te détruit,
Tes beaux sapins périssent,
Tes eaux moindres croupissent,
Les reflets y sont troubles,
Et la foule y redouble.
Lac Vert te partager
C’est un peu m’amputer.

Verbatim....09/2005.

Le fleuve du poète

06 December 2005 - 11:30 PM


Mon Fleuve Préféré !

Fleuve certes, le plus puissant dans l'espace et le temps,
Il ne roule que des mots, de la nuit au sublime,
Mots choisis du poète, ces armes qui sentent la lime.
Fleuve sacré couleur rouge sang, depuis trop longtemps.

Son cours taille la voie dans le roc des droits acquis,
Duel répété au champ clos des habitudes,
Des lois scélérates sinon des fausses certitudes.
Combat de Titans contre la cause de tous maquis.

Le poète apaise puis, son ultime oraison,
De la délivrance annoncera la floraison,
Au delà des frontières régnera l'harmonie.

Vivre libre sans nuire ne sera plus imaginaire.
Lorsque POESIE sera la seule hégémonie
Le fleuve LIBERTE ne sera plus sanguinaire !

Verbatim, décembre 2005.