Jk
#1
Posted 21 December 2006 - 07:18 PM
Je suis l'animal moderne; myope- et sans souvenirs,
Le passif qui
Pauvre d'âme,
Du temps de sa jeunesse
Tout ce temps l'a dechiré.
L'ennui trompe le suicide,
Seul comme un chien
L'écrit trompe la recherche.
Je me suis trompé. Je suis tombé aujourd'hui.
J'ai deux mains mais je ne saurais pas quoi en faire pour manger,
Et je ne me passerait pas la corde au cou, non:
À la mort!
J'ai opposé mon identité,
la fraîcheur de mon visage.
Je me suis rasé
dans les éclats de ce miroir.
Non- je n'ai pas de visage pour pleurer, ou pour rire!
Pas dans ces éclats. Sans jeunesse. Sans histoires.
Qu'on me mette dans un appartement
(je mangerais le blanc des murs)
Plus rien ne se chasse aujourd'hui.
#2
Posted 21 December 2006 - 09:30 PM
Je suis juste un peu génée dans ma lecture par le dernier vers de la première partie, je l'aurais découpé.
Mâchant sans cesse,
Je suis l'animal moderne; myope- et sans souvenirs,
Le passif qui
Pauvre d'âme,
Du temps de sa jeunesse
-Tout ce temps
L'a dechiré.
Mais bon moi et le rythme.
#3
Posted 21 December 2006 - 10:12 PM
#4
Posted 22 December 2006 - 03:52 AM
#5
Posted 22 December 2006 - 03:58 AM
merci
Je suis juste un peu génée dans ma lecture par le dernier vers de la première partie, je l'aurais découpé.
Mâchant sans cesse,
Je suis l'animal moderne; myope- et sans souvenirs,
Le passif qui
Pauvre d'âme,
Du temps de sa jeunesse
-Tout ce temps
L'a dechiré.
merci, trop fatiguant de retravailler les textes.
possible
#6
Posted 22 December 2006 - 04:01 AM
#7
Posted 22 December 2006 - 04:05 AM
J'ai opposé mon identité,
la fraîcheur de mon visage.
Je me suis rasé
dans les éclats de ce miroir.
Non- je n'ai pas de visage pour pleurer, ou pour rire!
Pas dans ces éclats. Sans jeunesse. Sans histoires.
est superbe quoi que tu dises.
#8
Posted 22 December 2006 - 04:09 AM
est superbe quoi que tu dises.
même pas vrai :
Tu détiens la possibilité de la dictature et c'est tout, et quand au nul, c'est parceque tu l'es et les explications ne serviront à rien, jusqu'à présent le "nul" est une chose secrète dot nous ne voulons parler !
#9
Posted 22 December 2006 - 04:10 AM
#10
Posted 22 December 2006 - 04:12 AM
me/déçue
tu vois que t'es nul, prouve le contraire !
#11
Posted 22 December 2006 - 04:14 AM
#12
Posted 22 December 2006 - 04:15 AM
C encore plus nul, mé C rigolo ^^
#13
Posted 22 December 2006 - 04:51 AM
#14
Posted 22 December 2006 - 07:26 AM
Je vais prendre le temps de répondre à tes miaulements d'ennuyé-ennuyeux.
(Du temps j'en ai beaucoup. Trop.)
Sans animosité aucune, commencons.
Je suis l'animal moderne; myope- et sans souvenirs,
Le passif qui
Pauvre d'âme,
Du temps de sa jeunesse
Tout ce temps l'a dechiré.
L'ennui trompe le suicide,
Seul comme un vieux chien
L'écrit trompe la recherche.
Jusqu'ici, pas de poème mais un larmoiement (possiblement agacant). Le séisme ordonné (je dis ici séisme car c'est un constat boulversant que le constat repete de la mediocrité) de ma vieille verité: l'expression du "guignard" zapiskien (réference desesperé, voire inutile, à des hommes que je n'ai que partiellement lut, mais il faut dire que la conception du marginal délaissant "le médiocre bonheur humain" m'a toujours plut.), l'homme sans pensée (et note bien que dans le passage je me revendique sans pensée, je ne peux pas faire autrement, étant moi-même mangeur de vide: produit parasitaire de bourgeois sans époques).
Donc il n'y à pas de poeme. D'ailleurs il nyen a jamais eu. Mes ecrits ont ete des jeux de mirroirs, du point d'il y a maintenant 1 an au point d'aujourd'hui, je n'ai ecrit que le vide.
Rien ne m'est sorti.
Donc, miroir triste, en effet. Plus ou moins aucun interet, c'est vrai, à part peut-être le
Ennuyeu; mais partie de l'exercice.
je continue:
À défaut de pensée j'ai de l'esprit et 2 yeux myopes. Ce que je dis est bien réel: je suis seul comme un vieux chien (le passage important de cette partie du poème lol), je suis un passif.
Ce que j'avais pris pour ma folie n'est que ma cretinerie d'abstrait ( je me suis cependant toujours ecarte de tous penchants dandystiques, j'abhorre les dandys comme j'abhorre tout etre humain). Ici je parle de moi. et du vide.
Sans pensée pas de construction. Le vide est en quelque sorte neutre, il ne détruit pas car le sens des responsabilités disparait, le sens de l'autre egalement. Le vide, sa contemplation, ne se vit pas comme destruction mais transformation (qui n'en est pas réellement une!). Je vis comme un exilé de la réalité commune. Je suis ailleurs, c'est evident, confondu dans le blanc neige de Montréal. ( Tout cela est bien concret). Triste! hihi. De la mechanceté, des rires, de la tristesse. Toujours en exces une par une.
En réalité je suis aussi pur que lorsque j'ai commencé à écrire. Je ne sais toujours rien, toujours pas parler, je m'ennuie toujours, je perds mon temps. Toujours aussi jeune. Voila. je suis toujours aussi nul. Le vide vide vide blanc Montréal. Jaime toujours parler de moi.
Mais maintenant je suis foutu (je l'ai pourtant toujours ete!
Tu le dis: je suis nul. C'est vrai mais il y a pire: je mens. Terriblement. Et à tous. Hehe et la voila la realite commune. En plein dans ma face, sur l'esprit du guignard.
Donc la realite commune je l'ai mangé depuis ca:
J'ai opposé mon identité,
la fraîcheur de mon visage.
Je me suis rasé
dans les éclats de ce miroir.
Non- je n'ai pas de visage pour pleurer, ou pour rire!
Pas dans ces éclats. Sans jeunesse. Sans histoires.
Sans aucun doute mon seul poeme jusqu'a ce jour. Je n'ai peur de rien. Ce poéme est un instant puissant, beau! Un vrai sort: je suis un dieu, j'ai saisi une réalité, pas une des votres, mais la mienne, mon chant. Si personnel que les éclats de ce miroir se sont enfoncés dans ma peau.
Je tiens dans ma main le baton de ma mort.
L'ennui, l'ennui avait gagné! Puis, il a perdu. Je suis plus fort que l'ennui. Mais je lui dois beaucoup.
Je ne suis pas un animal post-moderne mais un veritable monstre. Immortel et sans pensée.
les fautes je men fous je suis bourre. Ce que j'ai dit reste vrai. Non. Je suis informe et je voudrais laisser aux phrases le degout du viol.
Mourrez, mourrons
Alexis Gauthier:
demon,
fils de riche,
futur chomeur,
futur suicide,
cadavre encore chaud.
Edited by zapiski, 22 December 2006 - 07:44 AM.
#15
Posted 22 December 2006 - 08:46 AM
#16
Posted 22 December 2006 - 09:14 AM
Mais, je n'apprecie pas les personnes faites en deux phrases.
Bon, fais l'effort de tout lire la prochaine fois. Parce que pour l'instant tu peses rien. tu me dis c'est nul, je te dis c'est genial, tout cela va tres loin.
Parle plus aussi.
Sinon bon je minterresse un peu a ton cas, (oui je me fais tres chier et la tu viens de mirriter au plus haut point d'ailleurs ta gueule tiens).
Je viens de lire un peu tes commentaires, bon ton porbleme c'est que t'es une bouffone, pas dintelligence et tout ca hein? C'est malheureux, pourtant assez repandu.
Sincerement je peux rien faire. Je sais pas, arrete tout et tue toi.
serieux, marche droit et ferme la: Hop, cinq petits tours sur un point virgule et crie deux ou trois fois comme l'autre hysterique " N'importe quoi!" "N'importe quoi". Tu verras apres, tu me remercieras.
Mais reviens me voir les yeux baisse. Je te caresserais la tete.
Salutations a ton ombre,
Alexis Gauthier.
PS:Putain je me retiens grave.
Je suis capable de te tuer.
lol, nan serieux t une bouffone alors tes conseils garde les pour toi silteplait.
#17
Posted 22 December 2006 - 09:25 AM
arrête ton nombrilisme récurrent, cela ne vaut pas une thune ton texte guignol !
#18
Posted 22 December 2006 - 09:32 AM
Quoique jai connu des murs plus malins que toi. Ba je v faire avec ce que jai.
"nombrilisme récurrent", ca fait plaisir que quelqu'un lise tous mes poemes. Le terme est tres reducteur, jespere que tu es encore jeune. Tauras le temps de tacheter du vocabulaire.
quest ce que tes cretine c ouf.
jen sais rien. Toi non plus.
t ptet pas si jeune alors.
#19
Posted 22 December 2006 - 12:14 PM
#20
Posted 22 December 2006 - 12:32 PM
hum, j'attendais surtout des idées.
Sinon, non je ne suis pas un rebelle. Mais je suis tres beau. : )
#21
Posted 22 December 2006 - 03:58 PM
Je vais prendre le temps de répondre à tes miaulements d'ennuyé-ennuyeux.
(Du temps j'en ai beaucoup. Trop.)
Sans animosité aucune, commencons.
Jusqu'ici, pas de poème mais un larmoiement (possiblement agacant). Le séisme ordonné (je dis ici séisme car c'est un constat boulversant que le constat repete de la mediocrité) de ma vieille verité: l'expression du "guignard" zapiskien (réference desesperé, voire inutile, à des hommes que je n'ai que partiellement lut, mais il faut dire que la conception du marginal délaissant "le médiocre bonheur humain" m'a toujours plut.), l'homme sans pensée (et note bien que dans le passage je me revendique sans pensée, je ne peux pas faire autrement, étant moi-même mangeur de vide: produit parasitaire de bourgeois sans époques).
Donc il n'y à pas de poeme. D'ailleurs il nyen a jamais eu. Mes ecrits ont ete des jeux de mirroirs, du point d'il y a maintenant 1 an au point d'aujourd'hui, je n'ai ecrit que le vide.
Rien ne m'est sorti.
Donc, miroir triste, en effet. Plus ou moins aucun interet, c'est vrai, à part peut-être le plutot joli.
Ennuyeu; mais partie de l'exercice.
je continue:
À défaut de pensée j'ai de l'esprit et 2 yeux myopes. Ce que je dis est bien réel: je suis seul comme un vieux chien (le passage important de cette partie du poème lol), je suis un passif.
Ce que j'avais pris pour ma folie n'est que ma cretinerie d'abstrait ( je me suis cependant toujours ecarte de tous penchants dandystiques, j'abhorre les dandys comme j'abhorre tout etre humain). Ici je parle de moi. et du vide.
Sans pensée pas de construction. Le vide est en quelque sorte neutre, il ne détruit pas car le sens des responsabilités disparait, le sens de l'autre egalement. Le vide, sa contemplation, ne se vit pas comme destruction mais transformation (qui n'en est pas réellement une!). Je vis comme un exilé de la réalité commune. Je suis ailleurs, c'est evident, confondu dans le blanc neige de Montréal. ( Tout cela est bien concret). Triste! hihi. De la mechanceté, des rires, de la tristesse. Toujours en exces une par une.
En réalité je suis aussi pur que lorsque j'ai commencé à écrire. Je ne sais toujours rien, toujours pas parler, je m'ennuie toujours, je perds mon temps. Toujours aussi jeune. Voila. je suis toujours aussi nul. Le vide vide vide blanc Montréal. Jaime toujours parler de moi.
Mais maintenant je suis foutu (je l'ai pourtant toujours ete! personne ne s'en souvient : ( ). Non, aujourd'hui je suis foutu pour de vrai.
Tu le dis: je suis nul. C'est vrai mais il y a pire: je mens. Terriblement. Et à tous. Hehe et la voila la realite commune. En plein dans ma face, sur l'esprit du guignard.
Donc la realite commune je l'ai mangé depuis ca:
Sans aucun doute mon seul poeme jusqu'a ce jour. Je n'ai peur de rien. Ce poéme est un instant puissant, beau! Un vrai sort: je suis un dieu, j'ai saisi une réalité, pas une des votres, mais la mienne, mon chant. Si personnel que les éclats de ce miroir se sont enfoncés dans ma peau.
Je tiens dans ma main le baton de ma mort.
L'ennui, l'ennui avait gagné! Puis, il a perdu. Je suis plus fort que l'ennui. Mais je lui dois beaucoup.
Je ne suis pas un animal post-moderne mais un veritable monstre. Immortel et sans pensée.
les fautes je men fous je suis bourre. Ce que j'ai dit reste vrai. Non. Je suis informe et je voudrais laisser aux phrases le degout du viol.
Mourrez, mourrons
Alexis Gauthier:
demon,
fils de riche,
futur chomeur,
futur suicide,
cadavre encore chaud.
DS avait parfaitement le droit de dire ici que le poème de Zap était nul (pour elle, bien sûr).
Ne pas en dire plus sous prétexte que "Nul, c'est nul" et qu'il n'y a rien à ajouter...me semble pour le moins assez léger.
Demander ensuite "Prouve-moi que c'est pas nul !", ça, ça frise la provoc !
On aurait le droit d'affirmer sans s'expliquer, et tout à la fois d'exiger péremptoirement des explications de la part de ceux qui ne demandaient rien, et que l'on a attaqués !!!
C'est bien là renverser les rôles, ou je ne m'y connais pas !!
Alors moi, si je ne suis pas un fan de Zapiski, loin de là, que je ne trouve pas très positif dans ses poèmes, et un peu trop abrupt dans ses comm., je garde mon opinion pour moi, car je n'ai pas de véritables arguments autre que mon ressenti subjectif à lui opposer.
Mais si je n'ai pas effacé ci-dessus sa longue réponse à DS (où il/elle prend beaucoup de temps pour lui répondre, pas rancunier(e), très sérieusement sur le fond), c'est tout simplement que je trouve cette réponse beaucoup plus belle que son poème, et d'un intérêt tout autre et supérieur.
en fait, un texte très personnel et convaincant, d'une tenue plus poétique finalement que ses propres vers.
Bravo pour vous être, vous (et ce n'est certes pas à Laure que je parle ici, mais bien à Zapiski) en des termes clairs, et de haute tenue, exprimé (je dis bien "exprimé" et non pas "expliqué", ce qu'un poète n'a pas à faire) sur votre démarche créatrice.
Ce texte mérite d'être lu par beaucoup sur ce site.
J'y retourne.
Merci aussi pour cette forte citation du "cadavre encore chaud" d'Alexis Gauthier...
Amitiés
Paname
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