- Poésie - Archives de Toute La Poésie - 2005 - 2006
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Effac
09 August 2006 - 02:33 PM
.....
Comme Verlaine
13 May 2006 - 11:55 AM
Les peines d'amour
Qu'Amour balbutie
Sortent un grand jour
De belle éclaircie.
Mon coeur se souvient
Des doux liens d'alcôve,
Et , soucieux, revient
Sur lit de ciel mauve.
Puis d'affreux fantômes
Drapés de chagrin
Passent, baladins
De mes hématomes.
Dans le tard de nuit
Un air d'opéra
Se lève et s' amuït
Nul ne le verra.
*******
Femmes, mères, soeurs infidèles !
L'heure a tourné comme le lait
Le temps crispe les asphodèles !
Qu'Amour balbutie
Sortent un grand jour
De belle éclaircie.
Mon coeur se souvient
Des doux liens d'alcôve,
Et , soucieux, revient
Sur lit de ciel mauve.
Puis d'affreux fantômes
Drapés de chagrin
Passent, baladins
De mes hématomes.
Dans le tard de nuit
Un air d'opéra
Se lève et s' amuït
Nul ne le verra.
*******
Femmes, mères, soeurs infidèles !
L'heure a tourné comme le lait
Le temps crispe les asphodèles !
Des Mots En -isthme
13 May 2006 - 11:24 AM
.....
Mallarmé
11 May 2006 - 06:05 PM
Orange! dont le jus est saisi par l'infant
Pâle, qui, quadrupède, a la terre outragé
Je, souvent, te dédie, au son de l'olifant
Tard les troubles témoins de l'utérin trajet.
Dans le brumeux décor que la pudeur défend
Une peau se méprend par l'heure encouragée
Etanche, lutte envers des démons gris biffant
La clairsemée peur bleue sur la feuille étagée.
Après, noir instant, bulle en qui s'incarne, idoine,
Telle un condor manqué, retenu à la douane,
La salive salie de ces parleurs de pierre;
Maculée de pure encre autour la faite coenne
Soleil encor chauffé sur le dos des iguanes
Qui lézardent, lascifs, le mur parmi le lierre.
Pâle, qui, quadrupède, a la terre outragé
Je, souvent, te dédie, au son de l'olifant
Tard les troubles témoins de l'utérin trajet.
Dans le brumeux décor que la pudeur défend
Une peau se méprend par l'heure encouragée
Etanche, lutte envers des démons gris biffant
La clairsemée peur bleue sur la feuille étagée.
Après, noir instant, bulle en qui s'incarne, idoine,
Telle un condor manqué, retenu à la douane,
La salive salie de ces parleurs de pierre;
Maculée de pure encre autour la faite coenne
Soleil encor chauffé sur le dos des iguanes
Qui lézardent, lascifs, le mur parmi le lierre.
quatrain. (2)
15 December 2005 - 01:37 PM
Présent Vous êtes creux assis dans la baignoire
Vidée car le syphon a viré vos envies
Il reste de la buée molle sur le miroir
Vous écrivez très bien le nom de votre vie.
Vidée car le syphon a viré vos envies
Il reste de la buée molle sur le miroir
Vous écrivez très bien le nom de votre vie.
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