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julien25

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Lettres

17 April 2006 - 06:32 PM

Lettres

Lettres trop nombreuses, je ne sais plus quoi faire de vous,
J’aimerai vous utiliser avec subtilité et avec goût,

Avec la facilité d’une eau qui coule, d’une rivière qui chemine vers la mer
Pour évacuer, exprimer mes pensées troublées et ce goût amer

Je vous bafoue, je vous martyrise je vous frappe d’un coup,
Sans réfléchir et sans retenue je m’amuse et je joue

De vos vertus et de votre liberté si chère
A travers vous, apparaît ma vérité sur ce papier qui a souffert,

Car il m’empêche de me taire et de devenir fou.
Je laisse couler l’encre et ma vision devient flou,

Mes pensées circulent et sifflent comme l’air
Ce crayon et ce papier, dans cette étreinte, sont mes frères.

Je me souviens, les lettres sont un cadeau, sont un trésor sans nom
Venu du fond de ces ères où l’Homme poursuivait un rêve doux et long .

Faiblesse

17 April 2006 - 06:20 PM

Faiblesse

Je l’ai vu la faiblesse des Hommes
Qui s’accumule et qui m’assomme.

Malgré les efforts de dissimulation
Notre ignorance fait son apparition
Comme une montagne de Sagesse
Au cœur de la plaine.

Se dessinant sur l’horizon :
Le Mont mythique que l’Homme ne gravira jamais.

Espèce, par la peur et l’inconnue, sclérosée
Dès la naissance, dès la première tétée

L’ignorance, de sa présence,
L’ont envahi d’une peur en latence.

Dose létale une fois découverte,
elle montre la vraie souffrance

Je l’ai vu la faiblesse des Hommes
Sa nature profonde
Et son hypocrisie immonde
Je ne l’ai pas choisi

J’aurais voulu rester caché, moi aussi

La Plaine

11 April 2006 - 09:47 PM

La Plaine

La plaine est vaste et ouvre ses portes démesurées
Sur la liberté, à perte de vue, vers l'immensité
Derrière la vue j'irai, juste pour une virée, pour la beauté
Maitriser le temps et le voir défiler
me laissé porter, me déchaîner des fers de la réalité.

Ô liberté qu'attends-tu pour me pieger
dans tes immenses filets laissant tout passer
et dans lesquels je rêve de m'échapper.

Ma tête est pleine, la plaine est vaste
j'en profiterai pour y laisser les choses néfastes.
Je parcourerais ce chemin sans penser à demain,
hier je le suivais, de mes mains je le crérais.
Je me délecterais du spectacle
sans les besoins dont j'étais épris
et qui à la fin ont tout repris.

Le temps se redresse sur mon dos
soulagé de tous fardots, de toutes peines,
l'espoir réapparait et le sang coule dans mes veines
lorsque je me retrouve aux portes de la plaine