Solitude, pendue ici, à ce vertige,
Face au gouffre, temps désespoir du cœur nausée.
Habitude de l’insomnie, sombre voltige,
Mes mots souffrent, sans plus croire l’âme isolée.
Mon corps vibre, soir hésitant devant la lutte,
Je tiens le bord, les mains crispées à la vraie vie.
Equilibre, précaire instant devant la chute,
Je perds le nord, l’esprit grippé d’amour en vie.
Si je glissais, encore un peu, encore un pas,
J’aurais perdu tous mes espoirs de femme avide.
Si tu tissais, l’ombre d’un vœu, le premier pas,
J’aurais vendu la mémoire de tout ce vide.
Boucle sans fin des dilemmes à l’horizon,
Face au gouffre, temps de l’espoir du cœur nausée.
Echo sans fin des « je t’aime » pour déraison,
Mes mots souffrent d’encore croire, d’encore oser.
Solitude
Started by Clara, Oct 31 2005 10:17 PM
6 replies to this topic
#1
Posted 31 October 2005 - 10:17 PM
#2
Posted 31 October 2005 - 10:24 PM
Il n'est tant jamais aimé
Que de croire
Aimer
On me disait qu'aimer était haïr ; je n'en crois rien.
Ben c'est tout.
Bisous (NB : J'ai essayé de te joindre...)
Nath
Que de croire
Aimer
On me disait qu'aimer était haïr ; je n'en crois rien.
Ben c'est tout.
Bisous (NB : J'ai essayé de te joindre...)
Nath
#3
Posted 31 October 2005 - 10:36 PM
Un vieux compagnon, ce gouffre. Faudrait-il finalement y sombrer ? Et qu’y trouverions nous ? La peur et le désir sont eux aussi des amis fidèles. La peur nous retient, encore, bien trop. Mais que désirons nous ?
Au bord du gouffre avec toi, Clara, et tous ceux qui sont là, le regard rivé sur le néant de nos origines et de nos destins.
Amitiés
Au bord du gouffre avec toi, Clara, et tous ceux qui sont là, le regard rivé sur le néant de nos origines et de nos destins.
Amitiés
#4
Posted 31 October 2005 - 10:45 PM
Sombre, sombrer... Se laisser glisser, là, comme ça, ne serait-ce qu'une fois, pour l'ultime.
#5
Posted 02 November 2005 - 11:08 AM
Un poème douloureux au rythme très particulier en 4/4/4... comme vibrent les sanglots...
Merci de l'avoir écrit Clara
:wink:
Bises
Quercus
Merci de l'avoir écrit Clara
:wink:
Bises
Quercus
#6
Posted 02 November 2005 - 09:09 PM
tu vois, ton texte me fait songer à deux vers d'Aragon :
"il n'aurait fallu qu'un instant de plus pour que la mort vienne
mais une main nue alors est venue qui a pris la mienne"
Amicalement
"il n'aurait fallu qu'un instant de plus pour que la mort vienne
mais une main nue alors est venue qui a pris la mienne"
Amicalement
#7
Posted 03 November 2005 - 12:06 AM
solitude apprivoisée par ton expression artistique qui nous manquait...
Amitiés
Bohémia
Amitiés
Bohémia
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