Le Visage Du Bouffon
Started by Suave, Aug 02 2006 06:04 PM
10 replies to this topic
#1
Posted 02 August 2006 - 06:04 PM
Chapeau rouge et bottines bleus
Jouaient, descendant la vallée.
Quelques fleurs,
Celles des premiers printemps,
Luisaient
Dans la rétine libre
De l’âme ébouriffée.
La charge des sauts périlleux écumait les rivières.
Les gerbes minérales giclaient son visage
Hydratant son sourire d’un trop plein de force.
Dans ces douches vives,
Chaque sensation, nouvelle,
Lui semblait
Nouvelle.
Il y avait, dans ces délires batifoles,
Autant de courante malice
Que d’attente pour les poissons.
Les vents secs, ou
Vents de souffle en crachats de labeur insectique,
Avaient vite séché la sieste et
Aussitôt,
Le renouaient d’hystérie
Dans la gaieté
Des plus pétillantes fées.
Le corps devenait buisson ;
Le bleu dans l’humus et le rouge dans l’os,
Dressé de muscles,
Il mangeait
L’intimité des sous-bois.
Sève de citron
Sous un ciel aux airs de rien.
Il arborait ses clochettes
Dans la sagesse des joies.
Tintillements de cliqueti
Éparsés d’espace, et
Pollen, lumière de plancton pour
L’enfant des lucioles.
Rien ne rendit compréhensible
La suite des évènements.
Comment la providence
Avait pu l’amener,
Si loin,
Des abords de l’eden ?
Là où la vallée
Perdait ses eaux
- Il sortit -
Sur les terres étendus,
Des vastes colonies de champs.
Véritable coupure que le plus pur des silences.
- Comme l’éveil qui suit la claque -
Il pénétra l’immensité.
La lenteur de ses gestes
Maîtrisait
Le son de son passage.
Chaque brindille scindée
Faisait écho avec
La fracture des lieus.
Il entendait les luttes fantômes des métals brassés
Dans les craquements de machoir.
Les champs de trèfles
Étaient noircis de corbeaux.
Ceux-ci déployaient leurs envoles
Dans le slalom des
Hallebardes ensanglantées.
Il faut imaginer là,
Le visage du bouffon.
Jouaient, descendant la vallée.
Quelques fleurs,
Celles des premiers printemps,
Luisaient
Dans la rétine libre
De l’âme ébouriffée.
La charge des sauts périlleux écumait les rivières.
Les gerbes minérales giclaient son visage
Hydratant son sourire d’un trop plein de force.
Dans ces douches vives,
Chaque sensation, nouvelle,
Lui semblait
Nouvelle.
Il y avait, dans ces délires batifoles,
Autant de courante malice
Que d’attente pour les poissons.
Les vents secs, ou
Vents de souffle en crachats de labeur insectique,
Avaient vite séché la sieste et
Aussitôt,
Le renouaient d’hystérie
Dans la gaieté
Des plus pétillantes fées.
Le corps devenait buisson ;
Le bleu dans l’humus et le rouge dans l’os,
Dressé de muscles,
Il mangeait
L’intimité des sous-bois.
Sève de citron
Sous un ciel aux airs de rien.
Il arborait ses clochettes
Dans la sagesse des joies.
Tintillements de cliqueti
Éparsés d’espace, et
Pollen, lumière de plancton pour
L’enfant des lucioles.
Rien ne rendit compréhensible
La suite des évènements.
Comment la providence
Avait pu l’amener,
Si loin,
Des abords de l’eden ?
Là où la vallée
Perdait ses eaux
- Il sortit -
Sur les terres étendus,
Des vastes colonies de champs.
Véritable coupure que le plus pur des silences.
- Comme l’éveil qui suit la claque -
Il pénétra l’immensité.
La lenteur de ses gestes
Maîtrisait
Le son de son passage.
Chaque brindille scindée
Faisait écho avec
La fracture des lieus.
Il entendait les luttes fantômes des métals brassés
Dans les craquements de machoir.
Les champs de trèfles
Étaient noircis de corbeaux.
Ceux-ci déployaient leurs envoles
Dans le slalom des
Hallebardes ensanglantées.
Il faut imaginer là,
Le visage du bouffon.
#2
Posted 03 August 2006 - 11:02 AM
Regarder le miroir.
Ne pas pleurer.
J'ai lu. A bientôt.
Ne pas pleurer.
J'ai lu. A bientôt.
#3
Posted 03 August 2006 - 05:15 PM
j'suis trop fort
#4
Posted 03 August 2006 - 07:36 PM
ah bon ?
#5
Posted 03 August 2006 - 08:45 PM
Citation (Suave @ Aug 2 2006, 05:04 PM) <{POST_SNAPBACK}>
Le corps devenait buisson ;
Le bleu dans l’humus et le rouge dans l’os,
Dressé de muscles,
Il mangeait
L’intimité des sous-bois.
ET PUIS
Rien ne rendit compréhensible
La suite des évènements.
Comment la providence
Avait pu l’amener,
Si loin,
Des abords de l’eden ?
Là où la vallée
Perdait ses eaux
- Il sortit -
Sur les terres étendus,
Des vastes colonies de champs.
Véritable coupure que le plus pur des silences.
- Comme l’éveil qui suit la claque -
Il pénétra l’immensité.
La lenteur de ses gestes
Maîtrisait
Le son de son passage.
Chaque brindille scindée
Faisait écho avec
La fracture des lieus.
Il entendait les luttes fantômes des métals brassés
Dans les craquements de machoir.
Les champs de trèfles
Étaient noircis de corbeaux.
Ceux-ci déployaient leurs envoles
Dans le slalom des
Hallebardes ensanglantées.
Il faut imaginer là,
Le visage du bouffon.
Le bleu dans l’humus et le rouge dans l’os,
Dressé de muscles,
Il mangeait
L’intimité des sous-bois.
ET PUIS
Rien ne rendit compréhensible
La suite des évènements.
Comment la providence
Avait pu l’amener,
Si loin,
Des abords de l’eden ?
Là où la vallée
Perdait ses eaux
- Il sortit -
Sur les terres étendus,
Des vastes colonies de champs.
Véritable coupure que le plus pur des silences.
- Comme l’éveil qui suit la claque -
Il pénétra l’immensité.
La lenteur de ses gestes
Maîtrisait
Le son de son passage.
Chaque brindille scindée
Faisait écho avec
La fracture des lieus.
Il entendait les luttes fantômes des métals brassés
Dans les craquements de machoir.
Les champs de trèfles
Étaient noircis de corbeaux.
Ceux-ci déployaient leurs envoles
Dans le slalom des
Hallebardes ensanglantées.
Il faut imaginer là,
Le visage du bouffon.
voilà ces passages sont excellents. les autres je n'aime pas je sais que tu as volontairement abreuvé de vocab. 'nature' mais je n'ai pas aimé.
mais ces passages sont très bons.
les deux derniers vers justifient ta vantardise même si j'aime pas les vantards.
mais c'est cool.
je lirai d'autre poemes de toi.
bye
#6
Posted 04 August 2006 - 12:24 AM
lorsque la vantardise prend en compte le stade de l'evolution
alors elle devient lucidite
je suis pas un vantard, j'suis le seul a me faire bander
alors elle devient lucidite
je suis pas un vantard, j'suis le seul a me faire bander
#7
Posted 04 August 2006 - 01:35 PM
[quote name='Suave' date='Aug 3 2006, 11:24 PM' post='338062']
lorsque la vantardise prend en compte le stade de l'evolution
alors elle devient lucidite
je suis pas un vantard, j'suis le seul a me faire bander
[/quot
On est toujours mieux servis que par soi-même n'est-ce pas....
Vallée, Eden Silences.... ils sont là eux aussi...
Bon, pour le texte, j'acfcroche pas, sorry, p'tet que je suis pas dedans, ou je sais pas, enfin bref, ça colle pas à moi
lorsque la vantardise prend en compte le stade de l'evolution
alors elle devient lucidite
je suis pas un vantard, j'suis le seul a me faire bander
[/quot
On est toujours mieux servis que par soi-même n'est-ce pas....
Vallée, Eden Silences.... ils sont là eux aussi...
Bon, pour le texte, j'acfcroche pas, sorry, p'tet que je suis pas dedans, ou je sais pas, enfin bref, ça colle pas à moi
#8
Posted 04 August 2006 - 01:44 PM
Intéressant
Original
Mais il y a quelques strophes en trop
Et quelques dysharmonies
L'onanisme oui
Mais il faut varier les plaisirs
Bises
Original
Mais il y a quelques strophes en trop
Et quelques dysharmonies
L'onanisme oui
Mais il faut varier les plaisirs
Bises
#9
Posted 04 August 2006 - 07:06 PM
Citation (Suave @ Aug 3 2006, 11:24 PM) <{POST_SNAPBACK}>
lorsque la vantardise prend en compte le stade de l'evolution
alors elle devient lucidite
je suis pas un vantard, j'suis le seul a me faire bander
alors elle devient lucidite
je suis pas un vantard, j'suis le seul a me faire bander
t'es bonne?
#10
Posted 21 September 2006 - 05:05 PM
Écrire ne va pas sans une légère prétention, sans mégalomanie ; en tout cas dans la création.
Alors voila, l'écriture m'est un jeu,
La mégalomanie aussi, et celle-ci peut même apporter le délire d'une liberté dans l'imagination et le concept.
Quand je dis ça, je pense à Walt Whitman, Ginsberg, Lautréamont, Dali,
Et dans le fantasme collectif, Homère -pourquoi pas-
Autre chose ?
Alors voila, l'écriture m'est un jeu,
La mégalomanie aussi, et celle-ci peut même apporter le délire d'une liberté dans l'imagination et le concept.
Quand je dis ça, je pense à Walt Whitman, Ginsberg, Lautréamont, Dali,
Et dans le fantasme collectif, Homère -pourquoi pas-
Autre chose ?
#11
Posted 21 September 2006 - 05:11 PM
La mégalomanie n'est pas une pathologie
Mais un problème social, la paranoïa l'est
Il y a comme une nuance dans la personnalité
Puis à savoir... Avoir une tête bien pleine
Ne veux pas dire forcément avoir la grosse tête
Mais un problème social, la paranoïa l'est
Il y a comme une nuance dans la personnalité
Puis à savoir... Avoir une tête bien pleine
Ne veux pas dire forcément avoir la grosse tête
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