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Eloge De L'individualiste


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#1 Harry

Harry

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Posted 04 October 2006 - 09:12 PM

Les gens ignorent ce qu'est l'individualisme, ce mot couramment est employé pour égoïsme.
J'aime Steve Mc Queen, les femmes certainement devaient toutes être amoureuses de lui. Son air impassible et son héroïsme à toute épreuve en feraient un personnage caricatural. Mais rien ne lui est jamais épargné et il mord le plus souvent la poussière. Son destin singulier côtoie toujours celui d'un groupe à la volonté déterminée, auquel il est rattaché par les circonstances mais dont il se distingue irrésistiblement.
Le personnage de Hilts dans « La grande évasion » ne peut imaginer que des échappées solitaires. L'idée de faire fuir deux cent cinquante hommes lui paraît irréaliste. Son individualisme semble farouche mais son amitié pourtant est sans faille et il va jusqu'à se risquer sous la mitraille des gardiens pour tenter de sauver un ami désespéré. Puis il va réussir une évasion mais se laissera finalement rattraper, non sans avoir exploré les alentours du camp afin d'en rapporter les informations utiles au projet du groupe. Le destin de l'individuel est cependant de se faire rattraper par le pire des groupes. Après une cavalcade brillante en moto, Hilts se retrouve inexorablement acculé aux barbelés, à un mètre de la liberté.

Autre destin individuel remarquable, celui du personnage de Eriksson (Michael J. Fox) s'opposant à toute une escouade et à son chef Meserve (Sean Penn) dans le film "Outrages". Confrontation autant fantastique que dramatique et proprement terrifiante où l'on voit ce qu'est être seul et la force morale nécessaire aux destins individuels. Le seul film où il semble accepatble de montrer en cru un viol collectif; où l'on n'y voit pas une stupide scène de sexe mais toute l'horreur abjecte de l'homme qui se donne tous les droits et chez la victime, le gouffre du désespoir, la détressse de l'humanité niée. Les tentatives d'Eriksson - seul l'individualiste reste lucide quand la masse se transforme en le pire des monstres – seront belles, mais comme tout homme seul, il ne pourra qu'être témoin de sa propre incapacité à stopper la machine infernale et implacable de la fatalité.

La rebellion populaire, elle-même devenue un conformisme reconnaissable de loin à quelques éléments bien identifiés portés comme en pendentifs; elle-même revendue en grande surface comme une citrouille plastifiée d'Alloween, fait fuir l'individualiste. Lui sait une chose, le meilleur de lui-même, sa part vraiment originale, ne peut-être portée par quelqu'un d'autre; transmise, elle se gâte et se dénature irrémédiablement et très vite il ne s'y reconnait plus.
Au milieu du groupe, cet être grégaire apparait comme une tache et ne peut s'exprimer. Sa hantise est la caserne ou la chambre dortoir et tous les lieux où, plus que la promiscuité, c'est la relation obligée avec des gens non choisis qui le mine.
Son destin donc est foncièrement solitaire et son rapport à la solitude est une passion tumultueuse qui souvent le fait souffrir, mais parfois lui procure des joies puissantes et éphémères comme la lumière écrasante d'un soleil d'été qui, le soir pour quelques instants, s'adoucit et colore le ciel d'un poupre libérateur.

#2 Natacha2006

Natacha2006

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Posted 05 October 2006 - 02:42 AM

Citation (Harry @ Oct 4 2006, 10:12 PM) <{POST_SNAPBACK}>
Les gens ignorent ce qu'est l'individualisme, ce mot couramment est employé pour égoïsme.
J'aime Steve Mc Queen, les femmes certainement devaient toutes être amoureuses de lui. Son air impassible et son héroïsme à toute épreuve en feraient un personnage caricatural. Mais rien ne lui est jamais épargné et il mord le plus souvent la poussière. Son destin singulier côtoie toujours celui d'un groupe à la volonté déterminée, auquel il est rattaché par les circonstances mais dont il se distingue irrésitiblement.
Le personnage de Hilts dans « La grande évasion » ne peut imaginer que des échappées solitaires. L'idée de faire fuir deux cent cinquante hommes lui paraît irréaliste. Son individualisme semble farouche mais son amitié pourtant est sans faille et il va jusqu'à se risquer sous la mitraille des gardiens pour tenter de sauver un ami désespéré. Puis il va réussir une évasion mais se laissera finalement rattraper, non sans avoir exploré les alentours du camp afin d'en rapporter les informations utiles au projet du groupe. Le destin de l'individuel est cependant de se faire rattraper par le pire des groupes. Après une cavalcade brillante en moto, Hilts se retrouve inexorablement acculé aux barbelés, à un mètre de la liberté.

Autre destin individuel remarquable, celui du personnage de Eriksson (Michael J. Fox) s'opposant à toute une escouade et à son chef Meserve (Sean Penn) dans le film "Outrages". Confrontation autant fantastique que dramatique et proprement terrifiante où l'on voit ce qu'est être seul et la force morale nécessaire aux destins individuels. Le seul film où il semble accepatble de montrer en cru un viol collectif; où l'on n'y voit pas une stupide scène de sexe mais toute l'horreur abjecte de l'homme qui se donne tous les droits et chez la victime, le gouffre du désespoir, la détressse de l'humanité niée. Les tentatives d'Eriksson - seul l'individualiste reste lucide quand la masse se transforme en le pire des monstres – seront belles, mais comme tout homme seul, il ne pourra qu'être témoin de sa propre incapacité à stopper la machine infernale et implacable de la fatalité.

La rebellion populaire, elle-même devenue un conformisme reconnaissable de loin à quelques éléments bien identifiés portés comme en pendentifs; elle-même revendue en grande surface comme une citrouille plastifiée d'Alloween, fait fuir l'individualiste. Lui sait une chose, le meilleur de lui-même, sa part vraiment originale, ne peut-être portée par quelqu'un d'autre; transmise, elle se gâte et se dénature irrémédiablement et très vite il ne s'y reconnait plus.
Au milieu du groupe, cet être grégaire apparait comme une tache et ne peut s'exprimer. Sa hantise est la caserne ou la chambre dortoir et tous les lieux où, plus que la promiscuité, c'est la relation obligée avec des gens non choisis qui le mine.
Son destin donc est foncièrement solitaire et son rapport à la solitude est une passion tumultueuse qui souvent le fait souffrir, mais parfois lui procure des joies puissantes et éphémères comme la lumière écrasante d'un soleil d'été qui, le soir pour quelques instants, s'adoucit et colore le ciel d'un poupre libérateur.



oh mais on a un prophète parmi nous ! non chais pas, mais t fort toi.

#3 ORIENTEUR

ORIENTEUR

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Posted 05 October 2006 - 06:22 AM


L'INDIVIDUALISME
étude proposée par Harry

Les gens ignorent ce qu'est l'individualisme,
ce mot couramment est employé pour égoïsme.
J'aime Steve Mc Queen,
les femmes certainement devaient toutes être amoureuses de lui.
Son air impassible et son héroïsme à toute épreuve
en feraient un personnage caricatural.
Mais rien ne lui est jamais épargné et il mord le plus souvent la poussière.
Son destin singulier côtoie toujours celui d'un groupe à la volonté déterminée,
auquel il est rattaché par les circonstances mais dont il se distingue irrésitiblement.
Le personnage de Hilts dans « La grande évasion »
ne peut imaginer que des échappées solitaires.
L'idée de faire fuir deux cent cinquante hommes lui paraît irréaliste.
Son individualisme semble farouche mais son amitié pourtant est sans faille
et il va jusqu'à se risquer sous la mitraille des gardiens
pour tenter de sauver un ami désespéré.
Puis il va réussir une évasion mais se laissera finalement rattraper,
non sans avoir exploré les alentours du camp
afin d'en rapporter les informations utiles au projet du groupe.
Le destin de l'individuel est cependant de se faire rattraper par le pire des groupes.
Après une cavalcade brillante en moto,
Hilts se retrouve inexorablement acculé aux barbelés, à un mètre de la liberté.

Autre destin individuel remarquable,
celui du personnage de Eriksson (Michael J. Fox)
s'opposant à toute une escouade et à son chef Meserve (Sean Penn)
dans le film "Outrages".
Confrontation autant fantastique que dramatique
et proprement terrifiante où l'on voit ce qu'est être seul
et la force morale nécessaire aux destins individuels.
Le seul film où il semble accepatble de montrer en cru un viol collectif;
où l'on n'y voit pas une stupide scène de sexe
mais toute l'horreur abjecte de l'homme
qui se donne tous les droits et chez la victime,
le gouffre du désespoir, la détressse de l'humanité niée.
Les tentatives d'Eriksson -
seul l'individualiste reste lucide
quand la masse se transforme en le pire des monstres
seront belles, mais comme tout homme seul,
il ne pourra qu'être témoin de sa propre incapacité
à stopper la machine infernale et implacable de la fatalité.

La rébellion populaire,
elle-même devenue un conformisme reconnaissable de loin
à quelques éléments bien identifiés portés comme en pendentifs;
elle-même revendue en grande surface
comme une citrouille plastifiée d'Alloween,
fait fuir l'individualiste.
Lui sait une chose, le meilleur de lui-même,
sa part vraiment originale,
ne peut-être portée par quelqu'un d'autre;
transmise, elle se gâte et se dénature irrémédiablement
et très vite il ne s'y reconnait plus.

Au milieu du groupe,
cet être grégaire apparait comme une tâche et ne peut s'exprimer.
Sa hantise est la caserne ou la chambre dortoir
et tous les lieux où, plus que la promiscuité,
c'est la relation obligée avec des gens non choisis qui le mine.
Son destin donc est foncièrement solitaire
et son rapport à la solitude est une passion tumultueuse
qui souvent le fait souffrir,
mais parfois lui procure des joies puissantes et éphémères
comme la lumière écrasante
d'un soleil d'été qui, le soir pour quelques instants,
s'adoucit et colore le ciel d'un poupre libérateur.


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Mise en page système DCP
par Med37

Edited by Med37, 05 October 2006 - 06:28 AM.


#4 Artemisia

Artemisia

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Posted 05 October 2006 - 10:06 AM

Moi j'aime la solitude.

J'aime aller marcher sur les chemins alentours,
traverser la rivière,
et m'arêter un moment
seulement pour regarder
le ballet des libellules,
la danse des ondines
ou écouter le bruit de l'eau.

Puis je monte sur l'autre rive
à côté du chêne qui a poussé
à l'intérieur d'un rocher.
Là habite un vieux, très vieux nain rempli de la sagesse
des gemmes.

J'écoute les moutons qui rient dans le pré d'à côté.
Et j'admire les ronds des fées, les champignons
qui poussent en cercles dans l'herbe foulée
par la danse des elfes.

Je passe sous les chataigniers
plusieurs fois centenaires,
ils ont des choses à me dire.
Des choses cachées dans l'écorce tourmentée
dans les branches tordues et le feuillage
murmurant.

Esprits de la terre,
ils m'accompagnent
et me sont toujours fidèles.

J'aime la solitude
parce que je n'y suis pas seule.

Au loin, la vie passe comme des orages.

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Artemisia

PS: quand j'avais 12 ans, j'étais super amoureuse de Steve Mac Queen, dans "au nom de la loi".

#5 heloise

heloise

    Héloïse

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Posted 05 October 2006 - 10:43 AM

"Au milieu du groupe, cet être grégaire apparait comme une tache et ne peut s'exprimer. Sa hantise est la caserne ou la chambre dortoir et tous les lieux où, plus que la promiscuité, c'est la relation obligée avec des gens non choisis qui le mine."

Je ne comprends pas trop bien là
Etre grégaire c'est le contraire d'être individualiste

#6 Natacha2006

Natacha2006

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Posted 05 October 2006 - 10:49 AM

Citation (Artemisia @ Oct 5 2006, 11:06 AM) <{POST_SNAPBACK}>
Moi j'aime la solitude.

J'aime aller marcher sur les chemins alentours,
traverser la rivière,
et m'arêter un moment
seulement pour regarder
le ballet des libellules,
la danse des ondines
ou écouter le bruit de l'eau.

Puis je monte sur l'autre rive
à côté du chêne qui a poussé
à l'intérieur d'un rocher.
Là habite un vieux, très vieux nain rempli de la sagesse
des gemmes.

J'écoute les moutons qui rient dans le pré d'à côté.
Et j'admire les ronds des fées, les champignons
qui poussent en cercles dans l'herbe foulée
par la danse des elfes.

Je passe sous les chataigniers
plusieurs fois centenaires,
ils ont des choses à me dire.
Des choses cachées dans l'écorce tourmentée
dans les branches tordues et le feuillage
murmurant.

Esprits de la terre,
ils m'accompagnent
et me sont toujours fidèles.

J'aime la solitude
parce que je n'y suis pas seule.

Au loin, la vie passe comme des orages.

Attached File  chemin_creux.jpg   604.08K   8 downloads

Artemisia

PS: quand j'avais 12 ans, j'étais super amoureuse de Steve Mac Queen, dans "au nom de la loi".



Merci pour la promenade bucolique, je regrette qu'il n'y ait pas plus de nature autour de moi pour m'y promener aussi, du moins en pensée ou avec ma plume encore engourdie...

#7 GUILLAUME Alain

GUILLAUME Alain

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Posted 05 October 2006 - 11:23 AM

Citation (Harry @ Oct 4 2006, 08:12 PM) <{POST_SNAPBACK}>
Les gens ignorent ce qu'est l'individualisme, ce mot couramment est employé pour égoïsme.
J'aime Steve Mc Queen, les femmes certainement devaient toutes être amoureuses de lui. Son air impassible et son héroïsme à toute épreuve en feraient un personnage caricatural. Mais rien ne lui est jamais épargné et il mord le plus souvent la poussière. Son destin singulier côtoie toujours celui d'un groupe à la volonté déterminée, auquel il est rattaché par les circonstances mais dont il se distingue irrésitiblement.
Le personnage de Hilts dans « La grande évasion » ne peut imaginer que des échappées solitaires. L'idée de faire fuir deux cent cinquante hommes lui paraît irréaliste. Son individualisme semble farouche mais son amitié pourtant est sans faille et il va jusqu'à se risquer sous la mitraille des gardiens pour tenter de sauver un ami désespéré. Puis il va réussir une évasion mais se laissera finalement rattraper, non sans avoir exploré les alentours du camp afin d'en rapporter les informations utiles au projet du groupe. Le destin de l'individuel est cependant de se faire rattraper par le pire des groupes. Après une cavalcade brillante en moto, Hilts se retrouve inexorablement acculé aux barbelés, à un mètre de la liberté.

Autre destin individuel remarquable, celui du personnage de Eriksson (Michael J. Fox) s'opposant à toute une escouade et à son chef Meserve (Sean Penn) dans le film "Outrages". Confrontation autant fantastique que dramatique et proprement terrifiante où l'on voit ce qu'est être seul et la force morale nécessaire aux destins individuels. Le seul film où il semble accepatble de montrer en cru un viol collectif; où l'on n'y voit pas une stupide scène de sexe mais toute l'horreur abjecte de l'homme qui se donne tous les droits et chez la victime, le gouffre du désespoir, la détressse de l'humanité niée. Les tentatives d'Eriksson - seul l'individualiste reste lucide quand la masse se transforme en le pire des monstres – seront belles, mais comme tout homme seul, il ne pourra qu'être témoin de sa propre incapacité à stopper la machine infernale et implacable de la fatalité.

La rebellion populaire, elle-même devenue un conformisme reconnaissable de loin à quelques éléments bien identifiés portés comme en pendentifs; elle-même revendue en grande surface comme une citrouille plastifiée d'Alloween, fait fuir l'individualiste. Lui sait une chose, le meilleur de lui-même, sa part vraiment originale, ne peut-être portée par quelqu'un d'autre; transmise, elle se gâte et se dénature irrémédiablement et très vite il ne s'y reconnait plus.
Au milieu du groupe, cet être grégaire apparait comme une tache et ne peut s'exprimer. Sa hantise est la caserne ou la chambre dortoir et tous les lieux où, plus que la promiscuité, c'est la relation obligée avec des gens non choisis qui le mine.
Son destin donc est foncièrement solitaire et son rapport à la solitude est une passion tumultueuse qui souvent le fait souffrir, mais parfois lui procure des joies puissantes et éphémères comme la lumière écrasante d'un soleil d'été qui, le soir pour quelques instants, s'adoucit et colore le ciel d'un poupre libérateur.






tu aurais pu evoquer
Bardamu et Robinson
le soldat Sveik
des heros
et des pas heros du tout
et plein de silhouettes
qu'on retrouve
dans les chansons
de Georges Brassens
tu aurais pu citer...
la liste est infinie
de tous ceux
qui regardent la vie
d'un air plus consterné
que concerné
où qui se lancent des defis
inutiles ou absurdes
juste pour voir ce que ca fait
là où on le retrouve McQueen
héros Jim Thomsonien
dans le "getaway"
oui
tu as bien depeint
sans pretentention
ni pathos
une "nez propre attitude"
qui fait pas trop
desesperer
du genre humain

je te salue Harry

#8 GUILLAUME Alain

GUILLAUME Alain

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Posted 05 October 2006 - 11:42 AM

Citation (heloise @ Oct 5 2006, 09:43 AM) <{POST_SNAPBACK}>
"Au milieu du groupe, cet être grégaire apparait comme une tache et ne peut s'exprimer. Sa hantise est la caserne ou la chambre dortoir et tous les lieux où, plus que la promiscuité, c'est la relation obligée avec des gens non choisis qui le mine."

Je ne comprends pas trop bien là
Etre grégaire c'est le contraire d'être individualiste






tout a fait exact Heloise
mais bon
tout le monde n'a pas
ta maîtrise du juste sens des mots
en l'occurence Harry parlait
assurement
du gregaire malgré lui
l'embarqué de force
dans un periple collectif

#9 Harry

Harry

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Posted 05 October 2006 - 08:33 PM

Merci de vos lectures.

Artemisia :
Ton monde intérieur est riche et peuplé et ta solitude un ressourcement.
C'est nécessaire pour repartir au combat.
Je ne m'étais donc pas trompé pour Steve Mc Queen.
A part ça, c'est bien beau de par chez toi


Alain:
Oui il y aurait beaucoup d'exemples à citer et c'est tant mieux, comme tu dis ça "fait pas trop
désesperer du genre humain'.
J'aime aussi ton expression "ceux qui regardent la vie d'un air plus consterné que concerné"
excellent !

A propos de l'adjectif "grégaire"
d'après Héloïse : "Etre grégaire c'est le contraire d'être individualiste"

Peut-être oui dans le langage courant.
Mais c'est d'abord un mot qui vient de la zoologie.
Dans une espèce grégaire, les animaux vivent certes en groupe mais les individus sont plutôt indépendants les uns des autres (ex. les bovins), contrairement à ceux des espèces dites sociales (comme les abeilles ou les fourmis).




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