6 replies to this topic

[Benoimarie]

Les draps froissés à trop les mordre
Parfois la peau au grain si tendre
Corps alanguis prêts à se tordre
Qu'on aime à caresser ou peindre

Au camélia qui s'épanouit
Survit la douce odeur de mangue
Et de l'encens le goût de fruit
S'étale encore sur ma langue

Vers la fenêtre aux volets clos
Le jour s'éteint pâle lueur
La brume attend sous son manteau
La nuit qui veille à contrecoeur

La bougie blanche se consume
Et sa clarté gomme les courbes
De tes jambes tendre amertume
Et mes prières restent sourdes

Ta main glissée sortie de l'ombre
Se joue de mes moindres pensées
Et ton sourire en la pénombre
Redonne au tableau sa beauté

La vie cent fois rêvée s'allume
Sous la cambrure de tes reins
Mon désir fou mon infortune
Et je m'oublie contre ton sein

Les draps froissés le jour s'éteint
Bougie blanche et pâle lueur
Ma vie s'allume sur tes reins
Et je m'endors à contrecoeur

[Deirdre]

..pas de commentaires?
je le remonte, alors, avec mes encouragements:
les sentiments exprimés le sont à contre-jour, et avec beaucoup de sensibilité.
Amitiés, bienvenue à toi

[Benoimarie]

Merci Deirdre pour ton commentaire. Pardonne-moi ma réaction tardive mais nous savons tous pourquoi.
Petite précision, je ne mérite pas le "e" de bienvenue. Benoit et Marie sont mes deux vrais premiers prénoms devant l'état civil, ...et quoi de plus poétique que l'ambiguité...? :wink:

merci d'avoir remonté cette petite merveille de sensualité que je n'avais pas vue ......

[bergel]

Une nuit qui en appelle bien d'autres. Bravo!

Moi c'est cette histoire de camélia au gout de mangue qui me met l'eau à la bouche :-p

une bouteille d'eau c'est plus simple