Dans les grandes allées, larges et pavées,
Jonchées de feuilles d’automne éparpillées à la volée,
Les stèles de marbre, renfermant le passé,
Couvertes de mousse, agressées par le temps
Portent fièrement le nom des trépassés.
Dans le silence et la paix de ce lieu de mélancolie,
Les vivants déambulent au hasard des allées,
Des fleurs fraîches rassemblées en bouquets,
Symboles de leurs éternels regrets.
Devant la mémoire de ces oubliés,
Ressurgissent les souvenirs du temps passé,
Mes larmes gouttes à gouttes sur la photo vieillie
Troublent le calme de ces recueillis.
Le silence retombe sur ce lieu paisible
Pour n’entendre que le frémissement du vent
Les fleurs faneront sous l’outrage du temps
Les stèles resteront sur ce passé sans futur.
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