Sur la peau glacée des amants
glisse la main des ans
qui immisce à rebours
sur des fronts encore blêmes
ses griffes de Cerbère
Midi passe
au pied des grèves léchées
les vagues se cassent
et ces empreintes gravées comme autant de trophées
s'illuminent soudain quand arrive la nuit
les fissures de leur front blet
s'écartent
la lumière gicle par paquets
et fouette les gens alentour
du trop plein d'amour
2 replies to this topic
#1
Posted 23 March 2004 - 09:36 PM
#2
Posted 14 July 2004 - 10:13 AM
Ce devait être ton premier ou seond post ici Olivier. Personne ne s'est arrêté alors... Et il y a les bugs. Tu as bien fait de persister à écrire depuis. Celui-ci est très beau. La lumière qui gicle comme une vague. Toutes les interprétations sont bonnes, mais j'aime cette image là. Tu vois, mieux vaut tard que jamais, comme on dit. Il a enfin un commentaire...
Amitiés,
Béa
Amitiés,
Béa
#3
Posted 14 July 2004 - 10:45 AM
Tu as bien fait Maygrange, ce poème est vraiment beau.
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