31 replies to this topic

[Victor-du-Coseille]

Alors?

[heloise]

Rien
J'ai pris la foudre en plein coeur

[serioscal]

J'ai une grnde admiration pour Cyprine, capable d'anéantir le plus beau des poèmes d'un seul commentaire très bref, parfois ; Heureusement, ici, il n'y a pas de poème.
Par contre, "danger" et "foudroyer" sont deux mots qui, associés, posent un sérieux problème de temporalité. Le "danger" implique une durée, un temps précédent la concrétisation de la menace ; "foudroyer" au contraire est un verbe à valeur "ponctuelle", borné à un temps zéro. Bref, même sans l'écrire, tu as réussi à faire un poème boîteux. Cela aussi méritait d'être souligné.

[heloise]

Le danger ne peut il fondre sur nous et nous... foudroyer ?

[serioscal]

A priori, l'association des deux mots relève d'une incohérence sémantique. Maintenant, c'est le travail du poème que de rendre évidentes des relations improbables. Mais comme il n'y a pas de poème...

[heloise]

Effectivement
Mon cerveau est à faible débit, contrairement au tien
Il a déjà fourni un effort inhabituel concernant l'association des deux mots précités
Je tiens donc pour acquis qu'il existe une incompatibilité entre le danger et le foudroiement et je te remercie de nous l'avoir signalé
Bonne nuit

[serioscal]

C'est de la grammaire, ça n'a rien à voir avec le cerveau ! On peut avoir de bonnes connaissances en grammaire et être un idiot de première classe, j'en suis la preuve vivante. En réalité, tous les mots peuvent fricoter les uns avec les autres si l'on prend la peine de tracer les chemin qui conduisent de l'un à l'autre. Et il n'est rien de plus merveilleux que de jouer du nuancier temporel de notre vocabulaire ! Mais il faut s'en donner les moyens, ce qui n'a pas été fait ici. Le jour où quelque zélateur du surréalisme s'intéressera à la grammaire (ce qui était le cas de Reverdy), des mondes merveilleux seront rendus possibles.

[heloise]

Il me semble que tes raisonnements vont au-delà de la grammaire
Quant à moi je me contente de la classe touristes, voire éco
Peut-être te vantes tu un peu de ta 1e classe ?

[serioscal]

Je ne suis pas sûr de comprendre tout ce que tu dis (l'image de la classe touroste, par rapport à quoi ?) mais je dis non à tout !
- Mes propose ne vont pas au-delà de la grammaire. Enfin, par rapport à cette association de mots, je ne vois vraiment pas ce qui va au-delà de la grammaire. C'est vrai que la notion d'aspect n'est pas très développée en français mais elle n'en est pas moins effective.
- Me vanter d'idiotie ? Du tout ! Mais, à la limite, ce n'est pas le problème, puisque je ne fais que dissocier l'écriture de la psychologie personnelle.
- Cela dit, c'est vrai que j'aime le train. Mais on peut être idiot de première classe et voyager à prix économique (c'est mon cas).

[heloise]

LOL
Cyprine devenue la "Terminator" de TLP

Qui peut d'un regard fusiller un poème ?
Pas toi en tout cas ma Puce

[serioscal]

Pour une fois que je fais un compliment...
On ne tue pas un poème d'un regard - ni même d'une parole puisqu'en l'occurrence c'est de cela qu'il s'agit - mais on peut en gâter sérieusement l'effet. Ce n'est pas être méchant que de le dire ! c'est être critique. Oui ! si j'entends une belle musique de chambre et qu'à peine le silence revenu, quelqu'un me sort un jeu de mots à deux centimes d'euros, j'y vois un manque de respect (pour l'oeuvre autant que pour l'auditeur).

Quant au phonème /n/, c'est sans doute une des choses les plus merveilleuses de la langue française. Il n'y en a jamais de trop pour moi.

Na !

[heloise]

Te fâche pas !
Parlons plutôt des phonèmes et des morphèmes
Ce sont de jolis noms, on dirait des noms de papillons !

[arcmau]

je trouve pas ça incohérent perso,

car c'est bien dans l'instant de la prise de "conscience" du danger (qui est elle-même un phénomène inconscient) que la peur foudroie

je pense à ces proies pétrifiées et immobiles face au danger révélé par exemple

[heloise]

Dieux du ciel !
Un archange (nous passerons sur le fait qu'il est maudit) arrive ventre à terre (attention à l'atterrissage) et apporte de l'eau à mon moulin.

[serioscal]

Certes, on peut tout imaginer. Mais en ce cas, il n'y a plus de poème, plus de poésie : je n'ai pas besoin d'un poème pour imaginer ce que je veux ! Le poème au contraire me fait voir ce que je ne soupçonnais pas. Comme Victor n'a pas créé le rapport des deux termes, il ne reste en nos mains que le sens qu'on peut en dériver, en tant que lecteurs. Ce n'est pas du travail. Je le dis sans méchanceté. Je ne vois dans ce titre que maladresse alors que (je le répète) il appartient au poète de rendre possible des relations qui ne sont pas en usage. Si je prends le "soleil cou coupé" d'Apollinaire, j'ai une image qui en soi n'a pas grande valeur ni aucune sorte de cohérence. Dans le système que met en oeuvre "Zone", où l'association d'idées bat son plein, où l'apposition crée à intervalles réguliers de forts effets de sens, où même le jeu de mots devient matière poétique, "soleil cou coupé" devient l'un des vers les plus marquants de l'histoire de la poésie. Rien de comparable ici - ce qui n'est pas grave en soi, soit dit en passant, il faut peut-être arrêter de croire qu'une critique peut tuer un poète ; si c'est le cas, à mon avis, c'est que poète il n'y a pas.

[arcmau]

hmmm, je pensais à pétrifier, pas à pétrir la farine

sinon le ventre à terre pourrait confirmer les ailes défoncées

[heloise]

Et le danger fut sur nous si vite
Qu'il nous foudroya
Sans que nous ayons eu conscience
De sa présence

Et bien non, ça ne va pas non plus. Pourquoi ? Parce que dans ce cas, il ne s'agit pas d'un danger (puisque le danger est une menace, donc une chose qui ne s'est pas produite) mais d'une catastrophe.
Donc, Victor aurait dû employer le mot catastrophe, cyclone, séisme...
Mais ça ne va pas non plus, car seules la foudre et la décharge électrique foudroient.
Alors peut être :
Consciences inconscientes de la catastrophe qui nous anéantit

Mouais....

[ATYA.SYRS]

j'ai adoré, "alors ", pourquoi ce prendre la tête avec des règles, qui ne tiennent debout que par le manque de connaissance que l'on a de la vie, la vie ne s'embarrasse pas de toutes ces masturbations mentales qui éloignent l'être humain de sa vrai nature
j'aime beaucoup le titre, et la tournure que ça à pris
Victor-du-coseille tu nous laisses libre d'entrevoir toute sorte de chose et ça marche
amitiés

[arcmau]

la vie ne s'embarrasse pas de toutes ces masturbations mentales qui éloignent l'être humain de sa vrai nature

ah ben voilà quelqu'un qui sait,

cool, je te léche les pieds si tu nous dit

[heloise]

D'autant qu'il y a des masturbations plus plaisantes !
Que celui qui... me jette la première pierre

C'est intéressant de lire toutes ces bifurcations à partir du mot "alors"

[serioscal]

j'ai adoré, "alors "

Achète-toi un dictionnaire, il y a plein de mots isolés. Tu n'es pas obligé de lire les définitions qui pourraient te "prendre la tête".

pourquoi ce prendre la tête avec des règles, qui ne tiennent debout que par le manque de connaissance que l'on a de la vie

Parce qu'on est sur un site de poésie et non sur un site de "vie"

la vie ne s'embarrasse pas de toutes ces masturbations mentales qui éloignent l'être humain de sa vrai nature

Même commentaire qu'archange.

j'aime beaucoup le titre, et la tournure que ça à pris
Victor-du-coseille tu nous laisses libre d'entrevoir toute sorte de chose et ça marche

Avec un seul mot, c'est sûr qu'on est bien libre ! Ouf ! Nous manquâmes de peu d'être emprisonnés dans un poème.

[Victor-du-Coseille]

Mais qu'est-ce que vous commentez cette merde?

Cette merde dont tu est la mouche minable des caves pourris

[Victor-du-Coseille]

A mon humble avis, les gens comme toi sont encore plus minables. C'est vrai, je suis l'auteur de cette merde, mais en tant que posteur, tu aimes ma merde, et en cela, tu es plus merde que moi. Je te chierai volontier dans la bouche si tu le désires. Et stp, évite tes grandes phrases, je ne comprend rien.

L'hémorragie de tes désirs
C'est éclipser sous l'azur bleu dérisoire
Du temps qui se pa-a-sse
Contre duquel on ne peut rien

Etre ou ne pas être
Telle est la question
De l'anachorète
Hypocondriaque

Mais tu dis [mais tu dis]
Que le bonheur est irréductible
Et je dis [et il dit]
Que ton espoir n'est pas si désespéré
A condition d'analyser
Que l'absolu ne doit pas être annihilé
Par l'illusoire précarité de nos amours
Destituées
Et vice et versa [et vice versa]

Il faut que tu arriveras
A laminer tes rancœurs dialectiques
Même si je suis contre
Point de vue que c'est très difficile

Mais comme moi dis toi
Qu'il est tellement plus mieux
D'éradiquer les tentacules de la déréliction
Et tout deviendra clair

Mais tu dis [mais tu dis]
Que le bonheur est irréductible
Et je dis [et il dit]
Que ton espoir n'est pas si désespéré
A condition d'analyser
Que l'absolu ne doit pas être annihilé
Par l'illusoire précarité de nos amours
Destituées
Et vice et versa [et vice versa]

{Instrumental violons}

{Parlé:}
D'où venons-nous
Où allons-nous
J'ignore de le savoir
Mais ce que je n'ignore pas de le savoir
C'est que le bonheur est à deux doigts de tes pieds
Et que la simplicité réside dans l'alcôve
Bleu et rose et rouge et mauve
De nos rêveries bleues et roses et rouges et mauves
Et et et et pourpre
Et et et et paraboliques
Et vice et versa

Mais tu dis [mais tu dis]
Que le bonheur est irréductible
Et je dis [et il dit]
Que ton espoir n'est pas si désespéré
A condition d'analyser
Que l'absolu ne doit pas être annihilé
Par l'illusoire précarité de nos amours [Dest...]
Et qu'il ne faut pas cautionner l'irréalité
Sous les aspérités absentes et désenchantées
De nos pensées iconoclastes et désoxydées [et v...]
De nos désirs excommuniées de la fatalité
Destituée
Et vice et versa
Et vice et versa...

{Murmuré:}
Et vice et versa

Et vice et versa [et vice versa)

............
Amicalement
Seec
Les inconnus

[Victor-du-Coseille]

Hémoragie interne de tes desirs
s'est éclipsée sur la joue
fond dérisoir du temps qui se passe
et contre lequel on ne peut rien

Véronica dit
qu'elle tellement plus mieux
...

Moi aussi je connais. Comme quoi...

[Victor-du-Coseille]

Les yeus bleus isabelle a.

Les inconnus retranscrivent bien les poêmes merdicos-philosophicos-bobos que vous ecrivez

A en NOvembre KImsakit et cat

[Victor-du-Coseille]

seec, j'ai lu ta merde. un conseil, arrête toi aussi.

[serioscal]

Alors ?