Belle paysanne, aux yeux si beaux,
Flânant aux champs, pieds nus, sans tes sabots,
Ton coeur tourbillonne sous ton corsage,
Et prie la marguerite, sans ménage,
De te faire grand plaisir illico
En lui disant ton éternel topo;
-Belle fleur, dénouez l'imbroglio
De mes amours mélangés sans partage!
-Belle paysanne,
Si tu ne peux délier l'écheveau
De tes sentiments, subito presto,
Alors, tu serais parmi les plus sages
De cesser ces virevoltes volages,
Car voilà bien qu'il t'en faille un nouveau,
Belle paysanne.
Mélancolique
En Effeuillant La Marguerite
Started by Mélancolique, Nov 25 2006 01:35 AM
2 replies to this topic
#1
Posted 25 November 2006 - 01:35 AM
#2
Posted 26 November 2006 - 03:41 PM
En feuilletant les feuillets à pas feutrés
J'ai découvert que la Marguerite etait une etoffe de fil de soie.
Jolie poesie.
Lisa
J'ai découvert que la Marguerite etait une etoffe de fil de soie.
Jolie poesie.
Lisa
#3
Posted 27 November 2006 - 03:22 AM
LisAbelle,
Lisa, j'espère que ce poème a su effacer vos doutes tant qu'à votre rang parmi les fleurs. Elles sont toutes jolies et chacune embellit la création à sa façon. Croyez-moi, j'aime la marguerite des champs tout autant que la rose. Les fleurs, tout comme les femmes, sont trop belles pour ne pas chanter leurs charmes sur un pied d'égalité.
Mélancolique
Lisa, j'espère que ce poème a su effacer vos doutes tant qu'à votre rang parmi les fleurs. Elles sont toutes jolies et chacune embellit la création à sa façon. Croyez-moi, j'aime la marguerite des champs tout autant que la rose. Les fleurs, tout comme les femmes, sont trop belles pour ne pas chanter leurs charmes sur un pied d'égalité.
Mélancolique
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