LE VIEUX QUAI DE BETON
Le vieux quai de béton de la petite gare
Voit pousser par endroits de l'herbe en rang serré
Il en oublie déjà la saveur des bagarres
Et la foule attendant le train pour s'en aller
Depuis qu'un jour de mai, dans sa désinvolture
Le progrès sans effroi, décida de ranger
Dans le noir d'un placard, la fin de l'aventure
Pour le gain d'un profit, on a dit "c'est fini."
Combien, sur le terrain maudit des fermetures,
De cadavres tombés, de vieux rails à rouiller
Pour laisser circuler la belle devanture
Tous ces trains de demain, ces brillants T.G.V.
La gare aura fermé, plus un train en garage
Elle n'a plus le droit de vendre désormais
Le moindre des billets, le moindre des voyages
Tant pis pour le village il est mort à jamais.
Vieux cheminots d'hier regardez le carnage
Que les patrons nous ont bâti pour l'avenir
Les rails et les vieux quais deviennent d'un autre âge,
Ce métier sans futur s'en va bientôt mourir.
jc blondel
Le Vieux Quai De Beton
Started by jc-blondel, Oct 02 2006 11:12 PM
5 replies to this topic
#1
Posted 02 October 2006 - 11:12 PM
#2
Posted 04 October 2006 - 02:18 AM
Que vive la revolution;
Edited by jkounine, 04 October 2006 - 02:18 AM.
#3
Posted 04 October 2006 - 02:25 AM
Je ne puis en dire plus avant
je ne dirais que vire la révolution
mes instants qui m'ont été donnés
Cette vielle micheline au quai
et mes marches
Un sandiwch à l'allure de gigantesque
Et mes rêves
Alex
La poussière de mes rêves
L'inde pour compagnie
Je ne suis jamais revenue
Morte déjà
Depuis très longtemps
Arménie
je ne dirais que vire la révolution
mes instants qui m'ont été donnés
Cette vielle micheline au quai
et mes marches
Un sandiwch à l'allure de gigantesque
Et mes rêves
Alex
La poussière de mes rêves
L'inde pour compagnie
Je ne suis jamais revenue
Morte déjà
Depuis très longtemps
Arménie
#4
Posted 04 October 2006 - 08:23 AM
merci jkounine
je ne dirai pas vive la revolution
mais attention au progres
et aux puissances financieres
ils bouffent tout a une telle vitesse
que demain que nous resteras t il
a nous les hommes
merci de ton arret en gare
amicalement
jean claude
merci armenie
de cet arret a la gare des souvenirs
on en a tous un qui rappelle une gare
les departs parfois des retours
ils resteront des moments de vie
cachés au fond de nos memoires
amicalement
jean claude
je ne dirai pas vive la revolution
mais attention au progres
et aux puissances financieres
ils bouffent tout a une telle vitesse
que demain que nous resteras t il
a nous les hommes
merci de ton arret en gare
amicalement
jean claude
merci armenie
de cet arret a la gare des souvenirs
on en a tous un qui rappelle une gare
les departs parfois des retours
ils resteront des moments de vie
cachés au fond de nos memoires
amicalement
jean claude
#5
Posted 04 October 2006 - 09:52 AM
Citation (jc-blondel @ Oct 3 2006, 11:12 AM) <{POST_SNAPBACK}>
LE VIEUX QUAI DE BETON
Le vieux quai de béton de la petite gare
Voit pousser par endroits de l'herbe en rang serré
Il en oublie déjà la saveur des bagarres
Et la foule attendant le train pour s'en aller
Depuis qu'un jour de mai, dans sa désinvolture
Le progrès sans effroi, décida de ranger
Dans le noir d'un placard, la fin de l'aventure
Pour le gain d'un profit, on a dit "c'est fini."
Combien, sur le terrain maudit des fermetures,
De cadavres tombés, de vieux rails à rouiller
Pour laisser circuler la belle devanture
Tous ces trains de demain, ces brillants T.G.V.
La gare aura fermé, plus un train en garage
Elle n'a plus le droit de vendre désormais
Le moindre des billets, le moindre des voyages
Tant pis pour le village il est mort à jamais.
Vieux cheminots d'hier regardez le carnage
Que les patrons nous ont bâti pour l'avenir
Les rails et les vieux quais deviennent d'un autre âge,
Ce métier sans futur s'en va bientôt mourir.
jc blondel
Le vieux quai de béton de la petite gare
Voit pousser par endroits de l'herbe en rang serré
Il en oublie déjà la saveur des bagarres
Et la foule attendant le train pour s'en aller
Depuis qu'un jour de mai, dans sa désinvolture
Le progrès sans effroi, décida de ranger
Dans le noir d'un placard, la fin de l'aventure
Pour le gain d'un profit, on a dit "c'est fini."
Combien, sur le terrain maudit des fermetures,
De cadavres tombés, de vieux rails à rouiller
Pour laisser circuler la belle devanture
Tous ces trains de demain, ces brillants T.G.V.
La gare aura fermé, plus un train en garage
Elle n'a plus le droit de vendre désormais
Le moindre des billets, le moindre des voyages
Tant pis pour le village il est mort à jamais.
Vieux cheminots d'hier regardez le carnage
Que les patrons nous ont bâti pour l'avenir
Les rails et les vieux quais deviennent d'un autre âge,
Ce métier sans futur s'en va bientôt mourir.
jc blondel
J'aime toujours auprès de toi... ces fenêtres ouvertes sur la vie !
Merci pour ce regard.
Amitiés tendresse
Nady-Mary
#6
Posted 04 October 2006 - 10:46 AM
merci nady
d'avoir eu ce meme regard
amities
jean claude
d'avoir eu ce meme regard
amities
jean claude
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