7 replies to this topic

[Кя!z™]

Ecrire, belle saloperie, pour ne rien dire,
Ressacer l'Incompréhensible ou le pire,
Je ferais mieux de me saouler, d'arrêter la lutte,
Devenir pédé, allez au casino ou bien aux putes.

Ecrire c'est comme la branlette faut le faire
Mais après t'es toujours vautré par terre,
Dans la merde, dans cette solitude crasse
Qui colle au cul, dont on ne se débarrasse.

Après on se prend pour un poète
Parce qu'on écrit un vers qui pète
Mais c'est un verre de bière tout vide
Dans un coeur torride, une cervelle aride.

[Joa]

Douloureux...triste...dans l'ombre de la vie...

[Кя!z™]

il faut bien que certains explorent les ombres pour que les autres se voient dans la lumière? non?
et puis de toute façon sous le soleil il fait bien trop chaud pour moi

[Joa]

Oui...le soleil est trop dense...

Je préfère la douce lueur des ombres...

[GUILLAUME Alain]

Ecrire, belle saloperie, pour ne rien dire,
Ressacer l'Incompréhensible ou le pire,
Je ferais mieux de me saouler, d'arrêter la lutte,
Devenir pédé, allez au casino ou bien aux putes.

Ecrire c'est comme la branlette faut le faire
Mais après t'es toujours vautré par terre,
Dans la merde, dans cette solitude crasse
Qui colle au cul, dont on ne se débarrasse.

Après on se prend pour un poète
Parce qu'on écrit un vers qui pète
Mais c'est un verre de bière tout vide
Dans un coeur torride, une cervelle aride.

belle remise a l'heure des pendules
mais se prendre pour un poète
c'est en quelque sorte
porter sa flamme dans la nuit
et comme le dit buk
ca
personne
le fera pour toi

[Loco]

Jolie descente dans l'obscur...

"Cervelle aride" = J'aime bien cette association ! Une image que je pourrais te piquer... sans doute...

Sinon, pour la petite histoire, pas besoin d'un vers qui pète pour se la jouer poète... jajajaja

A+

NH

[Кя!z™]

Contexte : avec 3-4 bières dans le nez, je pensais dans un bar hier à Beyoğlu (Péra) à ta phrase ci-dessous :

Douloureux...triste...dans l'ombre de la vie...

L'ombre de la vie,
Est souvent cylindrique
Ou ressemble à une guitare
Petits seins et gros pétard

L'ombre de la vie,
Est une tangente, route oblique
Où tout seul je t'égare
Entre les clopes et ton placard

L'ombre de la vie,
Une torture asiatique
Au bar accoudé au comptoir
Des fourmis sur les trottoirs.


je pensais à ça aussi :


la musique était Falco - Jeanny

[Joa]

La douleur arrache des morceaux sensibles...qui explosent dans tes mots...