La poésie moderne va mourir... vive la poésie !
#1
Posted 15 January 2006 - 04:52 PM
« Je porte plainte envers les poètes modernes
Qui me maltraitent et ne me respectent plus,
Regardez donc mes vers, ils sont emplis de cernes,
Fatigués avant même d’avoir été lus.
Ma poésie, jadis, était un chant humain,
Et chaque homme, en moi, pouvait se reconnaître :
Joie ! Peur ! Peine ! Douleur ! Rire ! Crainte ! Chagrin !
Toutes les émotions dansaient sous ma fenêtre.
Elle était le miroir, le reflet de la vie,
Accessible, limpide, et l’homme était ravi
Que l’on mette des mots sur tous ses sentiments,
Que l’on peigne la rose en une fleur d’amants !
Je ne veux pas parler de la forme et du fond,
Qu’importe la technique et le thème profond,
Il s’agit simplement de l’âme et puis du cœur,
De tout ce qui fait l’homme en toute sa splendeur !
Je veux parler d’amour, amour de soi, d’autrui,
De ce met délicieux, de cet odorant fruit,
De ce souffle puissant explosant à la vue
Du lecteur ébloui assis en haut des nues !
Quand les mots sous la plume devenaient vivants !
Quand la houle furieuse trempait le lecteur !
Quand les cris des enfants lui arrachaient des pleurs !
Quand le bruit du canon faisait couler son sang !
Quand les maux d’ici-bas lui provoquaient des spasmes !
Quand la rose nouvelle émerveillait ses jours !
Quand la sensualité provoquait son orgasme !
Quand les mots sous la plume devenaient : l’amour !
Mais où sont tous ces vers qui me rendaient si belle ?
Mais où sont ces refrains que les gens déclamaient
S’égosillant la voix, hurlant leurs décibels ?
Reviendra-t-il un jour ce temps où l’on m’aimait ?
Tout en haut du Parnasse, entendez donc les Muses,
Elles pleurent ! Apollon a brisé sa lyre,
Et si le peuple, à présent, ne veut plus me lire,
Il a raison ! Ce n’est pas lui que l’on abuse !
Regardez donc mes vers, à qui s’adressent-ils ?
Quelles sont donc ces mains qui écrivent ainsi :
Des mots creux, insipides, plats, vides, futiles,
Du charabia verbeux dénaturé de vie !
De la boue, de la fange où se roulent des plumes !
Et ce poids que je porte et plus lourd qu’une enclume !
Ô je suis fatiguée de tant et tant souffrir,
Je me suis résignée, je n’ai plus qu’à mourir !
Je me relis souvent, hélas, rien n’apparaît,
Le cœur a disparu et l’âme également,
Quand je lève les yeux, scrutant le firmament,
J’ai si honte de moi… veuillez donc m’enterrer ! »
« Zeus »
« Sous prétexte de l’art, les rimailleurs exultent !
Te blessant, t’humiliant chaque jour un peu plus,
Leurs quatrains composés sont des tissus d’insultes,
Ah ! Les cornards d’amour voulant chanter Vénus !
J’effleure et je ressens, je vois, j’entends, je bois !
La plainte que tu portes, moi, je la reçois,
L’homme possède en lui le remède à tes maux
Le temps fera son œuvre et vaincra ce fléau !
Je ne t’enterrerai pas, tu dois vivre encore !
Une ère superbe s’approche, je le sens,
Si les vers d’aujourd’hui te glacent tant le sang,
Je te promets, bientôt, de nouveaux vont éclore !
La poésie, la vraie, celle que j’aime tant ! »
#2
Posted 15 January 2006 - 04:56 PM
des rimes embrassées, simples, croisées
le titre aurait fonctionné au 16eme siecle, pe
peace
et des alexandrins
bravo
#3
Posted 15 January 2006 - 08:26 PM
Mon expérience m'a apporté la certitude que la poésie classique
(je préfère la nommer ainsi plutôt que vraie)
tient devant elle une longue destinée toute en vitalité.
La grande majorité des publications en-ligne y ressemblent fort
(et je ne parle pas-enfin si- des chansons...).
Il me semble, qu'elle ne meurt ou faibli que dans la sphère professionnelle,
Si tant est que profession puisse convenir.
N'y a-t'il pas de place pour toutes les expressions ?
Ne peut-on pas vibrer de l'ancien ET du nouveau ?
Jouîr de la topique qu'un dictateur (Richelieu) décréta
A la profusion des genres contemporains ?
Nous sommes très loins d'accepter la poésie abstraite
dans les divers forums tissant la toile du verbe...
J'en sais quelque chose.
Soyez donc pleinement rassuré.
Amicalement,
Jeoffrey
#4
Posted 15 January 2006 - 08:40 PM
oui c'est ce qu'on ressent en effet
#5
Posted 15 January 2006 - 10:03 PM
#6
Posted 15 January 2006 - 10:26 PM
C'était...c'est très bien..c'est ce que "je ressents en effet ..."
VM
#7
Posted 15 January 2006 - 11:05 PM
« Je porte plainte envers les poètes modernes
Qui me maltraitent et ne me respectent plus,
En effet, la césure n'est pas respectée.
Regardez donc mes vers, ils sont emplis de cernes,
Fatigués avant même d’avoir été lus
Ces vers si justes ont déjà été commentés.
La poésie, jadis, était un chant humain,
Et chaque homme, en moi, pouvait se reconnaître
Il manque une syllabe. Et puis c'est faux.
Joie ! Peur ! Peine ! Douleur ! Rire ! Crainte ! Chagrin !
Toutes les émotions dansaient sous ma fenêtre.
C'est joli, ça.
Elle était le miroir, le reflet de la vie,
Accessible, limpide, et l’homme était ravi
Suprême hérésie, une rime masculine et une rime féminine. Pour un défenseur de la tradition...
Que l’on mette des mots sur tous ses sentiments,
Que l’on peigne la rose en une fleur d’amants !
J'ai d'autres choses à faire. Je lis.
Je ne veux pas parler de la forme et du fond,
Qu’importe la technique et le thème profond
La rime sur une même racine est inconvenante. Je comprends ce regard sur la technique... Mais alors, ladite tradition ? Allez expliquer aux Grecs de l'antiquité grecque qu'on se moque des règles !
Il s’agit simplement de l’âme et puis du cœur,
De tout ce qui fait l’homme en toute sa splendeur !
Oui : Rwanda, Bosnie Herzégovine, Irak, France... Nous avons sous les yeux le spectacle de la splendeur humaine au quotidien et ne le chantons pas ! Les poètes "modernes" sont bien des traitres à la partie. PS : le "et puis" fait un peu cheville, quand même.
Je veux parler d’amour, amour de soi, d’autrui,
De ce met délicieux, de cet odorant fruit,
De ce souffle puissant explosant à la vue
Du lecteur ébloui assis en haut des nues !
Un pet ?
Je sais, c'est bas, mais l'amoncellement de métaphores ne nous élève pas
Quand les mots sous la plume devenaient vivants !
Quand la houle furieuse trempait le lecteur !
Quand les cris des enfants lui arrachaient des pleurs !
Quand le bruit du canon faisait couler son sang !
Quand les maux d’ici-bas lui provoquaient des spasmes !
Quand la rose nouvelle émerveillait ses jours !
Quand la sensualité provoquait son orgasme !
Quand les mots sous la plume devenaient : l’amour !
Tu prononces "sensualité" en quatre syllabes ? Véritable faute de goût, il fallait laisser au lecteur le temps de le prendre, pour l'aimer, cette sensualité. Mais obsédé d'avoir ton compte, même boîteux, tu as forcé et vers et l'as tué.
Mais où sont tous ces vers qui me rendaient si belle ?
Mais où sont ces refrains que les gens déclamaient
S’égosillant la voix, hurlant leurs décibels ?
Reviendra-t-il un jour ce temps où l’on m’aimait ?
Une catastrophe. C'est quoi ces décibels ? Ils ne conviennent ni à ton propos - on dirait un concert de hard rock - ni à sa rime féminine, belle, que tu abaisses d'ailleurs puisque l'on passe d'un mot fort : "belles", à un terme technique, "décibel".
Tout en haut du Parnasse, entendez donc les Muses,
Elles pleurent ! Apollon a brisé sa lyre,
Et si le peuple, à présent, ne veut plus me lire,
Il a raison ! Ce n’est pas lui que l’on abuse !
Surtout avec ce genre de vers faussement classiques.
Regardez donc mes vers, à qui s’adressent-ils ?
Quelles sont donc ces mains qui écrivent ainsi :
Des mots creux, insipides, plats, vides, futiles,
Du charabia verbeux dénaturé de vie !
Oui, oui... "Dénaturé de vie", à part l'équivoque, je ne vois pas ce que ça pourrait vouloir dire.
De la boue, de la fange
Ce n'est pas la même chose ?
où se roulent des plumes !
Et ce poids que je porte et plus lourd qu’une enclume !
Ô je suis fatiguée de tant et tant souffrir,
Je me suis résignée, je n’ai plus qu’à mourir !
C'est redondant. Les classiques détestent les plaintes inutiles.
Je me relis souvent, hélas, rien n’apparaît,
Le cœur a disparu et l’âme également,
Quand je lève les yeux, scrutant le firmament,
J’ai si honte de moi… veuillez donc m’enterrer ! »
On ne tire pas sur une ambulance.
« Sous prétexte de l’art, les rimailleurs exultent !
"Sous prétexte de l'art", c'est à peine du français. Trop souvent tu tords la langue pour la faire entrer dans le vers. On se demande à qui s'adressent les vers suivants :
Te blessant, t’humiliant chaque jour un peu plus,
Leurs quatrains composés sont des tissus d’insultes,
Ah ! Les cornards d’amour voulant chanter Vénus !
J’effleure et je ressens, je vois, j’entends, je bois !
La plainte que tu portes, moi, je la reçois,
L’homme possède en lui le remède à tes maux
Le temps fera son œuvre et vaincra ce fléau !
Je ne t’enterrerai pas, tu dois vivre encore !
Ce n'est pas seulement la césure pour le principe, ce derniers vers est rythmiquement infame.
Une ère superbe s’approche, je le sens
Celui-là, pareil. Tu te lis à voix haute des fois ?
Si les vers d’aujourd’hui te glacent tant le sang,
Je te promets, bientôt, de nouveaux vont éclore !
Pour un finale, c'est un peu miteux. Tu devrais envisager l'équilibre des parties du poème. As-tu si peu confiance en l'avenir de la poésie. Pour la tienne je te rassure : c'est d'abord une question de lecture et de travail.
La poésie, la vraie, celle que j’aime tant !
Alain Souchon ?
#8
Posted 17 January 2006 - 08:42 PM
#9
Posted 17 January 2006 - 08:45 PM
La poésie
Qu'est-elle
#10
Posted 18 January 2006 - 01:25 AM
je notais juste l'effort même si !
j'ai changé aussi
#11
Posted 18 January 2006 - 07:54 AM
je notais juste l'effort même si !
j'ai changé aussi
Violents, violents... Tu as lu le poème ? Je le trouve plus violent que nos critiques. C'est une ode à l'ignorance, à l'incompréhension, au rejet de l'autre. Quelle plus grande violence que de disqualifier l'autre en lui disant : "Ce que tu fais est incompréhensible, i.e. n'a pas de sens" ? L'intolérance est là.
C'est bbien pourquoi j'ai travaillé sur ce poème.
#12
Posted 18 January 2006 - 08:37 AM
tout comme lui d'où un résultat égal
j'ai lu un dixieme de ce post
j'aime pas le taf
a+
#13
Posted 18 January 2006 - 08:48 AM
Quand j'entends des propos racistes, je ne laisse pas dire sans intervenir. Pareil pour la poésie.
La plus grande violence, c'est le silence, c'est le refus du dialogue. C'est ainsi qu'on traite les fous.
Bon... je retourne au boulot.
#14
Posted 18 January 2006 - 08:57 AM
Quand d'autres parlent de haine... j'en vois ici plus qu'il n'en faut !
Et l'indulgence, le respect, qu'en faites vous ?
Dire et conseiller ce n'est pas détruire et dénaturer !
Tout est dans l'art de la communication et je vois que certains auraient besoin de leçons !
Respectueusement,
Gaëlle.
#15
Posted 18 January 2006 - 06:35 PM
c'est une blague
ce truc
ça sent le canular à plein nez
de faux-alexandrins
pas plus
écrit par quelqu'un
(mais qui)
qui n'arrive pas à cacher
qu'il joue
dans une autre catégorie
#16
Posted 18 January 2006 - 06:43 PM
J'ai horreur des donneurs de leçons poètiques
Elle durera plus longtemps que les techniques
Elle vivra, elle se consumera et tu le regretteras
Edited by Victorugueux, 18 January 2006 - 06:44 PM.
#17
Posted 18 January 2006 - 07:53 PM
Non, rien de rien
Non, je ne regrette rien.
#18
Posted 18 January 2006 - 07:56 PM
c'est une blague
ce truc
ça sent le canular à plein nez
bin oui faut esperer
on a plus de nouvelles en plus
#19
Posted 18 January 2006 - 08:28 PM
#20
Posted 01 February 2006 - 05:42 PM
phaeton
#21
Posted 01 February 2006 - 05:57 PM
Bordel, si vous voulez pas qu'on vous lise et qu'on ouvre notre gueule, achetez un clairefontaine, titrez journal intime et puis c'est marre.
#22
Posted 01 February 2006 - 06:01 PM
oui, nous aussi
#23
Posted 01 February 2006 - 06:05 PM
#24
Posted 01 February 2006 - 06:40 PM
Que fais tu ici avec ses gens moqueurs? Laissent les donc clamer sur toi, sur moi et tous les autres.
Les muses ils ne savent pas qu'elles servent d'inspiration, toi tu l'as compris et bien regarde les ARTS, imprègne en toi. Les peintres, les sculpteurs, poètes les vrais( tu y as ta place).
Laisse couler sur toi l'encre de ses naufrageurs, ils n'auront de répi quand viendra leur heure.
J'ai scruté leurs coeurs, ils sont pires que des corbeaux mais eu sont noirs au dedans et blancs à l'extérieur.
Continue à écrire ainsi, je t'encourage et reste ferme avec ses gens qui salisent la Vraie poésie.
#25 Guest_Juliet_*
Posted 01 February 2006 - 06:46 PM
Que fais tu ici avec ses gens moqueurs? Laissent les donc clamer sur toi, sur moi et tous les autres.
Les muses ils ne savent pas qu'elles servent d'inspiration, toi tu l'as compris et bien regarde les ARTS, imprègne en toi. Les peintres, les sculpteurs, poètes les vrais( tu y as ta place).
Laisse couler sur toi l'encre de ses naufrageurs, ils n'auront de répi quand viendra leur heure.
J'ai scruté leurs coeurs, ils sont pires que des corbeaux mais eu sont noirs au dedans et blancs à l'extérieur.
Continue à écrire ainsi, je t'encourage et reste ferme avec ses gens qui salisent la Vraie poésie.
lol!
continue à scruter et fais gaffe de ne pas te noyer!
Juliet
#26
Posted 01 February 2006 - 06:56 PM
oui moi aussi.
on a reproché aux bannis de vouloir se faire passer pour des poétes incompris, des poétes maudits, propos qu'ils n'ont jamais exprimé.
par contre, il est intéressant de voir comment les types comme toi, Ronsard (le tlpsien) et consors aimez vous prendre pour vos idoles qui, transportés dans cette époque par Michael J Fox, se feraient tirer dessus par les tenants du chaos à venir.
c'est vraiment nous faire trop d'honneur
ta phrase ne veut rien dire
c'est une menace ?
non, il y en des noirs à l'extérieur aussi, faut pas croire
ce n'est pas la 1ere fois que j'entends ça : salir la vraie poésie
c'est quoi pour toi la vrai poésie, pour qu'elle puisse être salie par des gens que tu prends pour des idiots ? un corbeau blanc à l'extérieur ? un polo ? une assiette ?
#27
Posted 01 February 2006 - 06:58 PM
La tolérance non plus d'ailleurs...
Nous n'avons qu'a tous tout salir, tout détruire, poésie moderne comme poésie classique. Après tout c'est ce que l'être humain sait faire le mieux...
#28
Posted 01 February 2006 - 08:54 PM
La poésie a-t-elle besoin de tant de haine ? Je ne pense pas...
phaeton
#29
Posted 01 February 2006 - 09:10 PM
La poésie a-t-elle besoin de tant de haine ? Je ne pense pas...
phaeton
[b]Je suis ébahie ! Par tant de prise de tête ! Je n'ai pas vu ici de critiques, mais une descente en flèche :
Intolérance et parfois même méchanceté...
J'ai le sentiment que quelque chose ne tourne pas rond dans le monde des poêtes, non plus, critique acerbe n'est pas constructive... Elle rejoint la démolition...
A quoi sert cela ?
PEACE
Pascale
#30
Posted 01 February 2006 - 09:11 PM
alors imagine nous !
la haine de l'autre, c'est ton texte qui l'introduit, désolé
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