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[Silences...]

J'ai vu la mort il y a 6 mois

J’ai croisé la mort, un jour, il ya six mois
Elle avait le visage défiguré du désespoir
De ces poètes maudits qui nous font mal
Et qui parle d’elle comme une délivrance

J’ai vu mourir des amis et ma mère
Je n’avais plus rien à aimer en ce monde
Je trouvais alors ce monde trop immonde
Qu’il n’y avait rien à y aimer ni espérer !

Je reniais Dieu sans me vouer au Diable
Et j’entrevis que cela était une folie
Autrefois je fus fou et aimé pour ma folie
Ma folie est la mienne mais cet amour est bon

Alors par fidélité à cette amour je redevint poète
Ce fou qui touche les étoiles comme des billes
Je n’avais plus peur car si Dieu ne m’aidait
Je savais aussi que ma folie est possible

Pas une démence mais la folie de se laisser aimer
Parfois se savoir aimer est une folie
Comme le fait de se vouloir encore espérer ?
Sans que soit-il écrit de destinée dans le paradis ?

Mon univers est à construire avec parfois la peine
Parfois des sourires d’ironies des maîtres psys
J’ai appris par eux que mon âme est résiliente
Que m’affecte ma vie mais elle ne se rompt pas ?

Savoir dire à ceux qu’on aime : je vous aime
Est aussi important que de manger chaque jours
Aussi en cette année 2006, vous dis-je, à tous
Bonne année 2006 bonheur et prospérité

Aimons-nous tant que nous soyons vivants
J’ose vous dire que je vous aime là
Car vous êtes vivants et j’ai besoin de vous
Vous les poètes, les slameurs ds êtres vivant