Le Zid
Started by gilonimo, Jul 11 2006 01:11 PM
6 replies to this topic
#1
Posted 11 July 2006 - 01:11 PM
Ô rage ! Ô désespoir ! Ô retraite ennemie !
N’ai-je donc tant couru que pour cette infamie ?
Mon crâne dégarni en a fait tant plier,
Dois-je voir en un soir flétrir tant de lauriers ?
Mon pied, qu’avec respect toute la France admire,
Mon front qui tant de fois vous a sauvé du pire,
En quatre vingt dix huit, c’est lui qui par deux fois
Propulse sur corner la balle au fond des bois.
Ô cruel souvenir de ma gloire passée !
Œuvre de tant de buts en un soir effacée !
C’est à ma dignité, fatale au footballeur !
Qu’il a osé toucher, cet Italien truqueur !
Pour mon dernier éclat, le laisser pour le compte
Et rentrer au vestiaire ou vivre dans la honte ?
Sans même réfléchir, j’ai choisi mon honneur,
Il est grand l’Italien, j’ai frappé près du cœur.
L’arbitre sans rien voir, me sort sans même un signe.
Qui me montre du doigt, m’en a su rendre indigne.
Et toi, de mes exploits glorieux instrument,
Et plus encor mon pied inutile ornement,
Fier, jadis tant à craindre, et qui dans cette offense
N’a eu qu’une occasion de percer leur défense.
Va, quitte désormais le stade de Berlin
L’Italien a marqué, la coupe est dans sa main.
#2
Posted 11 July 2006 - 01:25 PM
Citation (gilonimo @ Jul 11 2006, 12:11 AM) <{POST_SNAPBACK}>
Ô rage ! Ô désespoir ! Ô retraite ennemie !
N’ai-je donc tant couru que pour cette infamie ?
Mon crâne dégarni en a fait tant plier,
Dois-je voir en un soir flétrir tant de lauriers ?
Mon pied, qu’avec respect toute la France admire,
Mon front qui tant de fois vous a sauvé du pire,
En quatre vingt dix huit, c’est lui qui par deux fois
Propulse sur corner la balle au fond des bois.
Ô cruel souvenir de ma gloire passée !
Œuvre de tant de buts en un soir effacée !
C’est à ma dignité, fatale au footballeur !
Qu’il a oser toucher, cet Italien truqueur !
Pour mon dernier éclat, le laisser pour le compte
Et rentrer au vestiaire ou vivre dans la honte ?
Sans même réfléchir, j’ai choisi mon honneur,
Il est grand l’Italien, j’ai frappé près du cœur.
L’arbitre sans rien voir, me sort sans même un signe.
Qui me montre du doigt, m’en a su rendre indigne.
Et toi, de mes exploits glorieux instrument,
Et plus encor mon pied inutile ornement,
Fier, jadis tant à craindre, et qui dans cette offense
N’a eu qu’une occasion de percer leur défense.
Va, quitte désormais le stade de Berlin
L’Italien a marqué, la coupe est dans sa main.
#3
Posted 11 July 2006 - 01:56 PM
Très drôle. J'en garderai le jeu et non l'enjeu...
#4
Posted 11 July 2006 - 02:10 PM
bon ben il s'est fait traiter de fils de pute de ce que j'ai entendu. Alors il a perdu son sang froid à force d'insultes. Bon il a pas eu raison de perdre son sang froid et de répontre à la provoc par un coup de boule, peut-être simple tactique du joueur Italien pour le déstabiliser. Pas toujours facile cette pression des joueurs avec de tels enjeux et de faire face au meilleurs joueur 2006.
Bon c'est fini, et puis une finale c'est déjà très beau. Et ils sont tous bleus...
peace and love comme dirait mounette...
Faut penser aux brésiliens qui osent plus rentrer chez eux sous le poids des menaces! pfffffffffffff
PS: ceci dit je suis pas trop amatrice de foot , mais bon je suis un peu l'actualité et difficile d'échapper à ses jeux de l'arène.
Bon c'est fini, et puis une finale c'est déjà très beau. Et ils sont tous bleus...
peace and love comme dirait mounette...
Faut penser aux brésiliens qui osent plus rentrer chez eux sous le poids des menaces! pfffffffffffff
PS: ceci dit je suis pas trop amatrice de foot , mais bon je suis un peu l'actualité et difficile d'échapper à ses jeux de l'arène.
#5
Posted 12 July 2006 - 10:35 AM
Gilonimo
pour le fun
'y a rien de mieux!
Charlie
#6
Posted 13 July 2006 - 03:57 PM
Don Materazzi
.......... Vers moi donc, mon Zizou qui s’avance
Et porte sur le front une mâle assurance.
J’invective sa mère et même tous ses Maures,
Je le vis qui vacille en le traitant de porc,
Tant à le voir marcher avec un tel visage
J’étais épouvanté, je cherchais mon courage !
Je crache sur sa sœur aussitôt qu’arrivé,
Au fond de mon cerveau c’est ce que j’ai trouvé ;
Le match entre enfin dans son dernier quart d’heure
Son crâne en ma poitrine a voulu que je meure,
Je tombe sur la terre, et sans faire aucun bruit
Passe une bonne part d’une si belle nuit.
Sur le bord du terrain, l’arbitre quatrième,
Regardant la télé aide à mon stratagème,
Et je feins hardiment d’avoir reçu un coup
A m’éclater le cœur en faisant un gros trou.
Cet infâme est chassé du pays des étoiles,
Enfin, moi je vais mieux, je peux mettre les voiles.
#7
Posted 13 July 2006 - 05:03 PM
oui beau boulot
amitiés
amitiés
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