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[DavidKarape]

Mon Dieu,
Qui sera et qui est,
Sauves ma sœur
Et mon âme inquiète …

Des ignorants,
Qui s’étanchent
Du vent,
Et qui mangent
Du sel avec l’orange …
Qui dérangent
Mes attitudes
Honnêtes
Envers les purs et nus …
Ensuite je jete
Des pierres
Sur la mer –
Une place des enchères:
Des vieux pécheurs
Méchants …
Des gigolos si jeuns,
Qui trichent,
Qui chantent
Avec des femmes –
Mariées
Et riches,
Dont la chaleur épuisée –
Un désir déguisé.
Ils n’ont que faim
Et rien de rien,
Mais il suffit
D’être
Un être
Au supplice –
Un peu aveuglé …
Quelqu'un qui palpite
En devinant
Le mot de clé,
Que je sais, que je vis
Au début de cette finale.
Et la vie?
Elle passe si vite …
Et il ne pas permis
De vivre en ermite
Ou mourir endormi.
Et barrières …
Beaucoup de barrières,
Qui nous empêchent
De faire
L’aveu
Dernier
Et de vendre la mèche.
Je veux
Les enjamber:
Impatient
Comme
Un homme
De la science –
Un savant,
Qui mache
Du camembert
Avant
Qu’il met
Sa tête
Sous une hache …
Et tout s’arrache
Avec le sang qui coule
Par gouttes
Sur la neige,
Qui est blanche
Et étale.
Il est temps
De fermer le manège.

Ils sont foutus
Mais dominent partout.

Mon Dieu,
Qui sera et qui est,
Sauves ma sœur
Et mon âme inquiète …

[système général sériel]

Il y a quelque chose de fort qui passe dans ce texte imparfait. Si tu me permets je te parlerais de ce qui me semble poser problème.

[DavidKarape]

Il y a quelque chose de fort qui passe dans ce texte imparfait. Si tu me permets je te parlerais de ce qui me semble poser problème.

Évidemment et volontairement je t’invite à s’exprimer

[système général sériel]

Je suis embêté : en le relisant je ne retrouve pas ce qui posait problème ! Quelques problèmes d'orthographe ou d'accord mais c'est dérisoire... La longueur du poème, sa strophe unique : hier le rythme ne me plaisait pas beaucoup. En le relisant ce matin je le trouve exceptionnel.

Un verbe dont je ne comprends pas bien l'emploi :


Des ignorants,
Qui s’étanchent
Du vent,

Est-ce qu'ils s'épanchent ou est-ce qu'il se rendent étanches ? S'ils se rendent étanches, ne corrige pas !

Un passage qui me touche :

Quelqu'un qui palpite
En devinant
Le mot de clé,
Que je sais, que je vis
Au début de cette finale.

Mais la finale fait penser au sport - est-ce voulu ? Ton poème est riche de mystère.

Autre doute :


Avec des femmes –
Mariées
Et riches,
Dont la chaleur épuisée –
Un désir déguisé.

Est-ce : "dont la chaleur épuisée - / (est) un désir déguisé" ou "Dont la chaleur épuise - / un désir déguisé" ?

Peut-être, pour le rendre plus aisé à lire, pourrais-tu diviser des strophes mais là encore, j'aurais peur de le dénaturer. Plus on lit ce texte et plus il fascine. Juste quelques coquilles à corriger :

"sauve ma soeur" ; "Ensuite je jette" ; "Des gigolos si jeunes" ; "mâchent"...

Peu de choses, très peu. Plus je le relis, plus ce texte m'apparaît magnifique d'humilité et mû par un regard complet.

Il y a bien quelque chose de fort, de très fort, dans ce texte.