Les mots ont fini par se cristalliser dans les conduits, interdisant à tout son articulé de venir respirer l'air froid du soir.
Mais la pensée, elle, n'est pas morte, la pensée se tord dans une longue agonie, comme si rien ne pouvait jamais l'éteindre...
Alors, tout a disparu, sauf la douleur, atteignant peu à peu son climax pour ne plus jamais descendre. Elle, pouvait parler et ne s'en privait pas, me dit que son vrai nom était Réalité, moi, je l'avais toujours su malgré les illusions usurpatrices.
Désormais, elle était un monolithe au milieu du désert, et moi son esclave.
Alors j'ai pris une lame de rasoir et j'ai entaillé mon bras en divers endroit, juste pour voir le sang perler comme un étrange ruisseau, contrastant d'avec la paleur de la peau.
Et la douleur riait de me voir me débattre ainsi, pauvre papillon aux ailes arrachés, jalousant la liberté du lombric. Elle riait à grand fracas, car elle était mon sang, car elle était ma vie, et tous mes lendemains. Et moi qui ne savait plus pleurer...
J'ai attendu la folie, mais rien n'est venu, je souffre, c'est tout, comme un poisson avide de cimes. Je vous hais, à défaut d'éloquence.
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Anti-matière
24 December 2005 - 12:40 AM
Cruels Echos
02 December 2005 - 11:12 PM
Voyageur de la douleur
Aux yeux emplis de ténèbres
Avance sans te retourner
En direction du Pays de Silence
Par delà la turbulence des âmes
Embrasse l'inouïe solitude
Reste fidèle au néant
Qui depuis toujours te réclame,
Et qui est ta seule patrie.
Du crissement de la neige
Aux brûlures du désert
Avance ignorant le repos,
Sur la trace des spectres
Dont le coeur à cessé de saigner
Guéri des morsures de l'amour
Vide de tout désir, à jamais.
Aux yeux emplis de ténèbres
Avance sans te retourner
En direction du Pays de Silence
Par delà la turbulence des âmes
Embrasse l'inouïe solitude
Reste fidèle au néant
Qui depuis toujours te réclame,
Et qui est ta seule patrie.
Du crissement de la neige
Aux brûlures du désert
Avance ignorant le repos,
Sur la trace des spectres
Dont le coeur à cessé de saigner
Guéri des morsures de l'amour
Vide de tout désir, à jamais.
Le Naufragé
28 November 2005 - 08:45 PM
N'avance plus, tu t'enfoncerais davantage
Happé par la boue qui a remplacé le chemin
Ou jadis tu te targuais d'avancer résolument
Sans savoir que la direction était toute tracée,
Que tes pas te trahissaient: "En route pour l'Enfer".
Mais désormais, c'est immobile que tu contemples ta ruine
Les poings sérrés, certes, mais le coeur lâche
La volonté asphyxiée, comme un chiot que l'on noie
Naufrage programmé, bien qu'imperceptible
Le plus dur c'est l'attente, pas la fin.[b]
Happé par la boue qui a remplacé le chemin
Ou jadis tu te targuais d'avancer résolument
Sans savoir que la direction était toute tracée,
Que tes pas te trahissaient: "En route pour l'Enfer".
Mais désormais, c'est immobile que tu contemples ta ruine
Les poings sérrés, certes, mais le coeur lâche
La volonté asphyxiée, comme un chiot que l'on noie
Naufrage programmé, bien qu'imperceptible
Le plus dur c'est l'attente, pas la fin.[b]
Vibrations
05 November 2005 - 10:52 PM
Mots évaporés dans l'espace silencieux
Qui jamais ne résonneront ici-bas
Paroles perdues parmi les Mânes
Jusqu'au foyer de l'abyssale solitude
Musique stérile aux fréquences irréelles
Esclave de sourdines à l'infini pouvoir
Hurlent en moi à chaque instant, et à jamais
Ces amères symphonies à l'espoir estropié.
Qui jamais ne résonneront ici-bas
Paroles perdues parmi les Mânes
Jusqu'au foyer de l'abyssale solitude
Musique stérile aux fréquences irréelles
Esclave de sourdines à l'infini pouvoir
Hurlent en moi à chaque instant, et à jamais
Ces amères symphonies à l'espoir estropié.
Amours Carnassières
18 October 2005 - 10:41 PM
J'ai parcouru les espaces vierges, hurlant ton nom au mépris du silence
Les poches vides et les poings serrés, j'ai marché pour trouver l'oubli
Mais plus j'avançais et plus ton souvenir devenait pesant, sourde violence
La faim s'était évanouie, à mesure que le mal embrassait l'impensable
Vagues glacées qui jamais ne se lassent d'engloutir les chateaux de sable
Suspendu aux spasmes de mes nerfs, j'ai marché et n'ai jamais dormi.
Sur l'écran de brûme, ton image apparait, félin qui joue avec sa proie
Je le sais desormais, ce passereau condamné c'est moi.
Les poches vides et les poings serrés, j'ai marché pour trouver l'oubli
Mais plus j'avançais et plus ton souvenir devenait pesant, sourde violence
La faim s'était évanouie, à mesure que le mal embrassait l'impensable
Vagues glacées qui jamais ne se lassent d'engloutir les chateaux de sable
Suspendu aux spasmes de mes nerfs, j'ai marché et n'ai jamais dormi.
Sur l'écran de brûme, ton image apparait, félin qui joue avec sa proie
Je le sais desormais, ce passereau condamné c'est moi.
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