12 replies to this topic

[balila]

Laisser les cris s'échapper
Et tenter de les rendre sourds.

Cependant qu'ils s'enfoncent
Là où ils mutilent et déchirent.

Rien ne se peut dans le silence.

Lorsque la colère s'immisce
Partout elle gangrène
Soufflant le coeur
Coupant le sang
Nouant les flots
Des larmes arides.

Jamais elle ne se promène,
Elle dévale, dévaste, dénature
Et crisse
Sous le poids
Des mots
Dans la douleur

Et les larmes jaillissent.


balila

[prométhée]

Si les larmes pouvaient jaillir, si seulement je pouvais pleurer. Hélas, mes larmes ont séché il ne me reste plus que cette plume à tremper dans mes yeux pour écrire les lignes les plus tristes sur le mouchoir de ma bien aimée.
Beau poème. Beau thème.
Amicalement - PEACE
Amine

[thierry]

Balila,


Ton poème me parle bien.
La douceur de ton écriture pour parler d'une douleur. Il fait bon se poser chez toi, pour y lire ces quelques mots.

Amitiés,

Titibou.

[Protoss]

j'aime beaucoup protoss

[Erre]

C'est un orage que tu exprimes dans ce "face à face", balila ! On en ressort tout chamboulé de tant de rage et de souffrance ! Très impressionnant !
A bientôt !
Bises
Erre

[Hauteur]

Plaies...

C'est une chose magnifique que vous avez écrit là.

Respect.

Prenez mon bras et ne chancelez pas...


Hauteur

[bohemia]

Le moment ou le flot de larmes se déverse comme un soulagement...très bien ressenti cette fragilité qui bascule et s'épanche...

émouvant

amitiés
bohémia

Poignant Balila...ton texte me touche et me parle...

Censimilius

[Mélusine]

Douloureusement beau.

Amitiés

Laurence

[Voyageur]

Tes larmes ...

J'imaginais qu'elles proviennent de ta tristesse
J'imaginais qu'elles soient nées dans la détresse

Mais Princesse !

Comment savoir que ce qui semble avoir ce charme
N'est que la pointe d'un ouragan qui te désarme ?

Et puis, de ses crocs du loup, il te re blesse ...



Voyageur

[lacape]

c'est tout à fait cela
transcrit par le talent.
amitié

[balila]

J'aurais sincèrement aimé répondre à chacun, mais je crains de répéter mes propos et ce ne sera guère agéable à lire.

Je suis vraiment très touchée par le nombre de commentaires et surtout par les mots que vous avez déposés sur cette boule d'émotion que j'avais laissée là. Vos mots qui ont pris part, individuellement, à mon sentiment.

Alors je laisse quelques larmes à Prométhée en lui offrant mon mouchoir, je prends la douceur de Titibou pour atténuer l'orage et la rage évoqués par Erre, je m'accroche au bras de Hauteur avec la belle fragilité exprimée par Bohemia et j'enferme la douleur de Mélusine sous le charme du Prince Voyageur dont les jolis mots me conduisent jusqu'au talent de Domi. Sans oublier de remercier Protoss et Censimilius d'avoir été sensibles à ce thème.

Et je repars avec chacun dans ce matin,
Sans colère, sans chagrin,
Juste vos mots comme une douceur
Qui me va bien au coeur...

Merci encore à tous.

balila

[FrançoisVille]

Il se dégage une force froide de ton poème, un bulldozer, quelque chose d'inévitable, d'irrépressible. Une bonne claque pour le lecteur que je suis !