Au crépuscule du jour
au moiré reflet du temps
il s'étale sur l'écume
le vague de nos tourments.
L'océan pleure ;
il irrigue les salines
de chacune de ses lames ;
déposant sa blancheur
en larmes orphelines,
sur cette rive opaline
bercée de solitude,
acide.....
Au large croise
la houle courroucée,
laissant dans son sillage
sur l'onde maculée,
les débris du naufrage
d'un monde déraciné,
d'une société meurtrie
au respect bafoué.
Sur l'embarcadère,
désert ;
assis et immobile
je regarde l'étendue
chaste s'animer,
s'échouer en déferlantes
successives
qui s'ourlent,
nocives ...
Puis,
le vague de mon regard s'embrume ;
Mes pensées,
qui peu à peu dérivent
au naufrage d'une illusion
se perdent,
sombrant dans ce passé
à l'avenir défait,
imparfait...
Au vent,
la rose s'est camée ;
le ciel d'orage qui s'avançait
à ses épines s'est piqué !
Tout est calme.
Pourtant,
la déflagration gronde déjà.
L'atmosphère est lourd,
électrique ;
la menace qui plane
au bord de ce rivage
ne pardonnera rien !
Quelques minutes,
quelques heures,
quelques années,
qu'importe,
l'aiguille est enfoncée ;
Et,
le piston en butée
répandant sa chaleur,
l'illusion terminée
nous arrachera le cœur...
iah-hel
Au Large Croise La Houle Courroucée
Started by iahhel, Dec 07 2006 08:00 PM
1 reply to this topic
#1
Posted 07 December 2006 - 08:00 PM
#2
Posted 08 December 2006 - 05:17 PM
Citation (iahhel @ Dec 7 2006, 08:00 PM) <{POST_SNAPBACK}>
Au crépuscule du jour
au moiré reflet du temps
il s'étale sur l'écume
le vague de nos tourments.
L'océan pleure ;
il irrigue les salines
de chacune de ses lames ;
déposant sa blancheur
en larmes orphelines,
sur cette rive opaline
bercée de solitude,
acide.....
Au large croise
la houle courroucée,
laissant dans son sillage
sur l'onde maculée,
les débris du naufrage
d'un monde déraciné,
d'une société meurtrie
au respect bafoué.
Sur l'embarcadère,
désert ;
assis et immobile
je regarde l'étendue
chaste s'animer,
s'échouer en déferlantes
successives
qui s'ourlent,
nocives ...
Puis,
le vague de mon regard s'embrume ;
Mes pensées,
qui peu à peu dérivent
au naufrage d'une illusion
se perdent,
sombrant dans ce passé
à l'avenir défait,
imparfait...
Au vent,
la rose s'est camée ;
le ciel d'orage qui s'avançait
à ses épines s'est piqué !
Tout est calme.
Pourtant,
la déflagration gronde déjà.
L'atmosphère est lourd,
électrique ;
la menace qui plane
au bord de ce rivage
ne pardonnera rien !
Quelques minutes,
quelques heures,
quelques années,
qu'importe,
l'aiguille est enfoncée ;
Et,
le piston en butée
répandant sa chaleur,
l'illusion terminée
nous arrachera le cœur...
iah-hel
Et ceci est tellement vrai.jscqe
au moiré reflet du temps
il s'étale sur l'écume
le vague de nos tourments.
L'océan pleure ;
il irrigue les salines
de chacune de ses lames ;
déposant sa blancheur
en larmes orphelines,
sur cette rive opaline
bercée de solitude,
acide.....
Au large croise
la houle courroucée,
laissant dans son sillage
sur l'onde maculée,
les débris du naufrage
d'un monde déraciné,
d'une société meurtrie
au respect bafoué.
Sur l'embarcadère,
désert ;
assis et immobile
je regarde l'étendue
chaste s'animer,
s'échouer en déferlantes
successives
qui s'ourlent,
nocives ...
Puis,
le vague de mon regard s'embrume ;
Mes pensées,
qui peu à peu dérivent
au naufrage d'une illusion
se perdent,
sombrant dans ce passé
à l'avenir défait,
imparfait...
Au vent,
la rose s'est camée ;
le ciel d'orage qui s'avançait
à ses épines s'est piqué !
Tout est calme.
Pourtant,
la déflagration gronde déjà.
L'atmosphère est lourd,
électrique ;
la menace qui plane
au bord de ce rivage
ne pardonnera rien !
Quelques minutes,
quelques heures,
quelques années,
qu'importe,
l'aiguille est enfoncée ;
Et,
le piston en butée
répandant sa chaleur,
l'illusion terminée
nous arrachera le cœur...
iah-hel
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