Toute la nuit s’est jetée dans ma chambre
Qu’en dis-tu de ces ombres dont aucune
N’est la tienne
Je m’en vais caresser un chien loup
Magnifique qui m’écoute
Endormir mes neuf peines à grands coups
De substances étrangement maléfiques
Je n’ai rien à veiller à bercer
Tous ces mots que j’aimais ont brûlé
Mes regards ma cervelle mes dix doigts
Qu’en dis tu si j’écris de ma langue
Des mots longs comme ton corps
Coloré par la flamme de cette autre
Des marques sont restées
Je m’en vais les nourrir de substances
Etrangement palliatives
Mais il semble que ma main soit inerte
Que le chien s’est enfui au travers
Des images déchirées de l’absence
Qu’en dis tu si je dors à ta porte
Repoussant de mon pied toutes ces neiges
Substances
Started by heloise, Nov 11 2006 10:35 PM
5 replies to this topic
#1
Posted 11 November 2006 - 10:35 PM
#2
Posted 11 November 2006 - 11:46 PM
Je dis que je t'aime
Que pourrais-je dire d'autre?
La lune bien seule
Suffit
Rien que
La tendresse
A l'approche,
La Bastille à soif
De tes promenades.
Que pourrais-je dire d'autre?
La lune bien seule
Suffit
Rien que
La tendresse
A l'approche,
La Bastille à soif
De tes promenades.
#3
Posted 12 November 2006 - 11:00 AM
bonjour hélo !!
magnifique texte d'amour
bien à toi
magnifique texte d'amour
bien à toi
#4
Posted 12 November 2006 - 11:10 AM
Voilà un bien joli voyage sur le fil de tes mots. Amitié Anne
#5
Posted 13 November 2006 - 09:02 AM
Poème de l'absence et de l'inversion du monde.
En chiennerie je viendrai
Dormir devant ta porte
Les chiens - nourris de substances approximatives - ne lèchent pas les mains inertes
Les chiens à la langue douce
Viendront encore lècher tes plaies
De ta peau meurtrie par le chat à neuf queues
De la vie qui t'auto-flagelle.
En chiennerie je viendrai
Dormir devant ta porte
Les chiens - nourris de substances approximatives - ne lèchent pas les mains inertes
Les chiens à la langue douce
Viendront encore lècher tes plaies
De ta peau meurtrie par le chat à neuf queues
De la vie qui t'auto-flagelle.
#6
Posted 16 November 2006 - 12:58 PM
A te lire,
toujours autant de ....
(je ne sais trop comment dire)
Tes écrits se densifient,
et bien plus que dans la substance,
on irait jusqu'à sentir là
un danger
Dans le retrait confortable, prudent,
de la lecture, on observe.
Voyeur,
lâchement.
Voilà,
pas plus,
mais certainement pas moins.
toujours autant de ....
(je ne sais trop comment dire)
Tes écrits se densifient,
et bien plus que dans la substance,
on irait jusqu'à sentir là
un danger
Dans le retrait confortable, prudent,
de la lecture, on observe.
Voyeur,
lâchement.
Voilà,
pas plus,
mais certainement pas moins.
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