isle d'été ta croix dans l'algorythme soudard
des vendanges salines
le grain de l'absynthe cruxifié aux cuissardes
des entrechats s'étire
cristal sur la rotonde des miniwach
coup de freins dans les gorges
photomaton des fiers a fourcher l'épine
à l'ivraie charnue
des profondeurs en colique buccale
et s'allonger à perte de séant
et battre des eaux mécaniques
des méninges arborifères fuient en cabale
ça gicle au faitage
j'fais le ménage
isle d'été, j'suis bourré
baraka's Content
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#363576 Isle D'été
Posted by
on 19 December 2006 - 11:29 PM
in
Salon de publication principal
#362825 Après-midi
Posted by
on 13 December 2006 - 11:19 AM
in
Salon de publication principal
merci Carla, j'en prends bonne note.
#362792 Il Y Aura
Posted by
on 13 December 2006 - 02:03 AM
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Salon de publication principal
ça me rappelle mon enfance, belle musicalité.
#362790 Là
Posted by
on 13 December 2006 - 01:49 AM
in
Salon de publication principal
Là,
rejoint l'épi
au vent doré,
la terre lourde de pluie.
Galbe embrumé
ciel froissé de naissances.
ici,
monte la sève
au creux des sillons
à l'horizon des mots...
Le verbe se veut ceindre,
enclos des vignes
et la main experte se fait hésitante...
La grappe en sagesse gémit l'indélicatesse,
le sang des vendanges
sur tes mains
Ô,poète meutrier tes rimes sont assassines
Le ciel s'égare,
songeur,
à l'aube cède le crépuscule.
Il n'est pas raisons qui ne vaillent la moiteur des saisons,
il n'est pas de langage qui ne se nie soi-même.
Des voix ponctuent leurs éclats,
rythmant par couplet
l'évangile du silence:
Nue, marne
don de terre,
don de ciel
ici commence -la fin
mais encore,
la sève fraîche dégoutte
allée, venue
Boire,
à la petrissure des ans,
à la commisure du néant.
Là,
où l'instant se cambre de possible
--
rejoint l'épi
au vent doré,
la terre lourde de pluie.
Galbe embrumé
ciel froissé de naissances.
ici,
monte la sève
au creux des sillons
à l'horizon des mots...
Le verbe se veut ceindre,
enclos des vignes
et la main experte se fait hésitante...
La grappe en sagesse gémit l'indélicatesse,
le sang des vendanges
sur tes mains
Ô,poète meutrier tes rimes sont assassines
Le ciel s'égare,
songeur,
à l'aube cède le crépuscule.
Il n'est pas raisons qui ne vaillent la moiteur des saisons,
il n'est pas de langage qui ne se nie soi-même.
Des voix ponctuent leurs éclats,
rythmant par couplet
l'évangile du silence:
Nue, marne
don de terre,
don de ciel
ici commence -la fin
mais encore,
la sève fraîche dégoutte
allée, venue
Boire,
à la petrissure des ans,
à la commisure du néant.
Là,
où l'instant se cambre de possible
--
#362788 Lumière
Posted by
on 13 December 2006 - 12:45 AM
in
Salon de publication principal
Emouvant et réaliste, bravo!
#362786 Tumultes
Posted by
on 13 December 2006 - 12:36 AM
in
Salon de publication principal
Ondée pélagique,
spasmes de bleuets larmoyants.
Hallebardes d'espadons sur l'horizon turquoise,
crevant les boucles hyalines des mosaïques en flocon d'aigues-marine.
Versé,
dans la houppe gélatine du large.
Topaze,
ballet métrologique de l'holacanthe coralien entre
les doigts purpurin de l'anémone
et la houle de satin que tes bras pers retiennent.
Sous,
l'opale bicéphale des méduses diaphanes expirant
leurs dentelles ascentionnelles
en un va -et- vient hypnotique.
Sur,
le corps endolori des commères rieuses que le commerce glouton du poisson éveille dans les filets
et puis toi,
prunelle lazulite sur ma cour intérieure.
Ocean de sagesse sur la tourmaline des jours tièdes
et déja en moi te sent, dans les meurtrissures
sanguine à panser la déraison
spasmes de bleuets larmoyants.
Hallebardes d'espadons sur l'horizon turquoise,
crevant les boucles hyalines des mosaïques en flocon d'aigues-marine.
Versé,
dans la houppe gélatine du large.
Topaze,
ballet métrologique de l'holacanthe coralien entre
les doigts purpurin de l'anémone
et la houle de satin que tes bras pers retiennent.
Sous,
l'opale bicéphale des méduses diaphanes expirant
leurs dentelles ascentionnelles
en un va -et- vient hypnotique.
Sur,
le corps endolori des commères rieuses que le commerce glouton du poisson éveille dans les filets
et puis toi,
prunelle lazulite sur ma cour intérieure.
Ocean de sagesse sur la tourmaline des jours tièdes
et déja en moi te sent, dans les meurtrissures
sanguine à panser la déraison
#362758 Après-midi
Posted by
on 12 December 2006 - 08:45 PM
in
Salon de publication principal
Goût du temps
semé d'instants
Dorée passerelle
Ritournelle
quand rugit le soleil
dans le sillage sucré des villes.
--
semé d'instants
Dorée passerelle
Ritournelle
quand rugit le soleil
dans le sillage sucré des villes.
--
#362756 Boire
Posted by
on 12 December 2006 - 08:41 PM
in
Salon de publication principal
Fragrance rosée
ivresse auréolée
verte toison
humide
champs d'orgueuil
que découpe la vallée
Ambrée
J'ai bu à tes seins
enflés
le lait suintait
généreux
un matin
ivresse auréolée
verte toison
humide
champs d'orgueuil
que découpe la vallée
Ambrée
J'ai bu à tes seins
enflés
le lait suintait
généreux
un matin
#362525 L'oeuf Attend La Poule
Posted by
on 11 December 2006 - 03:23 PM
in
Salon de publication principal
Des dents poussent sur mon orient
La fontaine volubile ajuste son crachin
Dans l’enfer des roses pantelantes
Le satin froid des draps absents
Couve la paillasse des morues
Aphones
Il n’est plus de lie dans mon sang
Le vide décoche ses volutes lacrymales
Qui lorgnent le feu des paroles cataractes
Ta peau est
Abrupte
Et mes mains glaises s’effacent
La tangente des discours
Pesée des âmes
Everest
Blanc
Jouissance imberbe
Asphalte des cimes
Gravir
Tire-fesses
Attraction
Epingle des cosmonautes
Kaléidoscope
Tire-lait
Mat de cocagne
Des sommets oriflamme
Eau
L’élément
Raison
L’élémentaire…
Neige
Fractale de lune
Eau du poète
Pain perdu de l’esprit
Ellipse de l’œuf
Comptant la poule
Blanc neige battu
Nébuleuses
Galaxie
Courbe
Extension
Expansion
Cosmos
Inspiration
Expiration
Micro cosmos
Esprit ceint
Humain…
La fontaine volubile ajuste son crachin
Dans l’enfer des roses pantelantes
Le satin froid des draps absents
Couve la paillasse des morues
Aphones
Il n’est plus de lie dans mon sang
Le vide décoche ses volutes lacrymales
Qui lorgnent le feu des paroles cataractes
Ta peau est
Abrupte
Et mes mains glaises s’effacent
La tangente des discours
Pesée des âmes
Everest
Blanc
Jouissance imberbe
Asphalte des cimes
Gravir
Tire-fesses
Attraction
Epingle des cosmonautes
Kaléidoscope
Tire-lait
Mat de cocagne
Des sommets oriflamme
Eau
L’élément
Raison
L’élémentaire…
Neige
Fractale de lune
Eau du poète
Pain perdu de l’esprit
Ellipse de l’œuf
Comptant la poule
Blanc neige battu
Nébuleuses
Galaxie
Courbe
Extension
Expansion
Cosmos
Inspiration
Expiration
Micro cosmos
Esprit ceint
Humain…
#362246 Lier
Posted by
on 09 December 2006 - 01:49 AM
in
Salon de publication principal
Surcils
Hirondelles arachées
à l'aquarelle du ciel
Sourire du fusain
sur tes lèvres pastel
Gazouillis de gouaches
paupières arc-en-ciel
esquisse acrylique
d'un temple vermeil
-toi-
Calligraphie
Encre du poulpe
Jet d'un regard
encaissé
-émoi.
Hirondelles arachées
à l'aquarelle du ciel
Sourire du fusain
sur tes lèvres pastel
Gazouillis de gouaches
paupières arc-en-ciel
esquisse acrylique
d'un temple vermeil
-toi-
Calligraphie
Encre du poulpe
Jet d'un regard
encaissé
-émoi.
#362007 Jour D'été
Posted by
on 07 December 2006 - 08:59 PM
in
Salon de publication principal
Summer day
Un éclat de vaillance
L’asphalte rutile
Mirage
Summer day
Ta voix brûlante
Sur la banquette
chatouilleuse
des coquelicots impressionnistes
Summer day
Tant de baisers
Vaporeux
Une île ou se poser
Summer day
Les dents déchaussées
Des Cyclades
Entre les filets du pêcheur
Summer day
Les cigales ronronnent
Sous le cyprès
Battre des ailes
Surréalistes
Summer day
La loupe moite du pare-brise
irridescent
source d’images en cavale
Summer day
Fontaine aéronaute
Jarre fauve
déversant ses boucle atomiques
sur le cuir sismique
des plages bardées
de hanches-épaule
de bassins-jambes
Jour d’été
Vivier pétillant
Des villes dénudées
Tes avenues flèches
m’ont touchées
droites, si droites
j’ai fendu la pierre courbe des rayons
tu était nue
blanche, si blanche
Un éclat de vaillance
L’asphalte rutile
Mirage
Summer day
Ta voix brûlante
Sur la banquette
chatouilleuse
des coquelicots impressionnistes
Summer day
Tant de baisers
Vaporeux
Une île ou se poser
Summer day
Les dents déchaussées
Des Cyclades
Entre les filets du pêcheur
Summer day
Les cigales ronronnent
Sous le cyprès
Battre des ailes
Surréalistes
Summer day
La loupe moite du pare-brise
irridescent
source d’images en cavale
Summer day
Fontaine aéronaute
Jarre fauve
déversant ses boucle atomiques
sur le cuir sismique
des plages bardées
de hanches-épaule
de bassins-jambes
Jour d’été
Vivier pétillant
Des villes dénudées
Tes avenues flèches
m’ont touchées
droites, si droites
j’ai fendu la pierre courbe des rayons
tu était nue
blanche, si blanche
#362005 Pieusement
Posted by
on 07 December 2006 - 08:51 PM
in
Salon de publication principal
Il est l'heure
Chorale méditative des arcs-bouttants
Griffes félines
posées
sur un xylophone de granit
Marelle des cloîtres
et chasse Eole
Ton haleine ébraïque
roule sur ma peau
Ma chair a soif de verdure
réponse
Une nuit l'enfant éclaira
les flamboyants
la messe des cierges pudibonds
embrasa la timide chapelle
Lors
les muses volcaniques
tendirent leur linceul de souffre
sur les fresques extasiées.
Des aurores boréales
fuyaient en file indienne
par bouffées entre
les fèlures célestes des vitraux repentis
La cène disloquait ses menbres vitriolés
dans la fureur languissante d'un dernier repas
C'était beau,
J'ai prié
J'ai prié l'appel des chapelles
Absentes...
Vacuité de l'esprit
libre
-
Chorale méditative des arcs-bouttants
Griffes félines
posées
sur un xylophone de granit
Marelle des cloîtres
et chasse Eole
Ton haleine ébraïque
roule sur ma peau
Ma chair a soif de verdure
réponse
Une nuit l'enfant éclaira
les flamboyants
la messe des cierges pudibonds
embrasa la timide chapelle
Lors
les muses volcaniques
tendirent leur linceul de souffre
sur les fresques extasiées.
Des aurores boréales
fuyaient en file indienne
par bouffées entre
les fèlures célestes des vitraux repentis
La cène disloquait ses menbres vitriolés
dans la fureur languissante d'un dernier repas
C'était beau,
J'ai prié
J'ai prié l'appel des chapelles
Absentes...
Vacuité de l'esprit
libre
-
#361697 Par La Fenêtre
Posted by
on 06 December 2006 - 10:28 AM
in
Salon de publication principal
Vers luisants
Nuit blanche
Dépouille apatride
Gravite l'astre
-turgescent-
Nénuphar collé au lac
Insensible aux remouds
-
Nuit blanche
Dépouille apatride
Gravite l'astre
-turgescent-
Nénuphar collé au lac
Insensible aux remouds
-
#361639 A La Page
Posted by
on 05 December 2006 - 10:17 PM
in
Salon de publication principal
La neige est molle sous mes pas
Girouette
Le carillon des clochers érudits
Haut, si haut
défrise la nuque engourdie du levant
La femme fleuriste arrose ses pensées
pour pas qu’elles débandent
pour paraître présentable
faut garder le nerf arqué
j’ai des trous de mémoires
ça vient avec l’age vous savez
les fleurs de l’esprit s’effeuillent t’elles aussi ?
Le croissant des pas découpe l’aumône des corps opiacés
il est fuyant sous la poudreuse diamantine
Blancs jasmin
foudroyant la terre
tu croques l’apesanteur
vespérale
Mes nuits sont blanches
de poussières enivrante
j’ai des tremolos qui se dodelinent
sur l’azur persan des voies à sens unique
La nuit tous les chats se grisent
j’ai des trémolos qui se pâmes
à coucher la ligne, le train s’aligne
toute truffe dehors respirer
des Everest
et dévaler des ectoplasmes lactés
à lourde enjambées fleurir
des avalanches
à lourde enjambées quérir
la rose des sables
dans les sinus
de nos déserts
j’ai des trémolos qui s’épanchent
dans les eaux du Gange
la mémoire des maux monolithes
premier quadrille
paraître yin être yang
Second quadrille
Page vierge, encre verge
J’ai des trémolos qui s’essoufflent
La terre est une verge
Girouette
Le carillon des clochers érudits
Haut, si haut
défrise la nuque engourdie du levant
La femme fleuriste arrose ses pensées
pour pas qu’elles débandent
pour paraître présentable
faut garder le nerf arqué
j’ai des trous de mémoires
ça vient avec l’age vous savez
les fleurs de l’esprit s’effeuillent t’elles aussi ?
Le croissant des pas découpe l’aumône des corps opiacés
il est fuyant sous la poudreuse diamantine
Blancs jasmin
foudroyant la terre
tu croques l’apesanteur
vespérale
Mes nuits sont blanches
de poussières enivrante
j’ai des tremolos qui se dodelinent
sur l’azur persan des voies à sens unique
La nuit tous les chats se grisent
j’ai des trémolos qui se pâmes
à coucher la ligne, le train s’aligne
toute truffe dehors respirer
des Everest
et dévaler des ectoplasmes lactés
à lourde enjambées fleurir
des avalanches
à lourde enjambées quérir
la rose des sables
dans les sinus
de nos déserts
j’ai des trémolos qui s’épanchent
dans les eaux du Gange
la mémoire des maux monolithes
premier quadrille
paraître yin être yang
Second quadrille
Page vierge, encre verge
J’ai des trémolos qui s’essoufflent
La terre est une verge
#361638 L'eau Rage
Posted by
on 05 December 2006 - 10:00 PM
in
Salon de publication principal
L'érosion du bruit,
il existe un äge où on apprend les pierres
Mer, tu te souviens ?
Me fait penser à la génèse, de ta plume coagule la source en ces vers puissants, j'aime!
il existe un äge où on apprend les pierres
Mer, tu te souviens ?
Me fait penser à la génèse, de ta plume coagule la source en ces vers puissants, j'aime!
#361622 Quand C'est L'heure
Posted by
on 05 December 2006 - 08:16 PM
in
Salon de publication principal
Tictactictactoc
le singe hurleur gratte son porte feuilles
tictactictactoc
il a torché un bananier
tictactictactoc
la chute vous me direz
TOC
le singe hurleur gratte son porte feuilles
tictactictactoc
il a torché un bananier
tictactictactoc
la chute vous me direz
TOC
#361621 Mariciel
Posted by
on 05 December 2006 - 08:12 PM
in
Salon de publication principal
Citation (emeline @ Dec 5 2006, 06:20 PM) <{POST_SNAPBACK}>
où ça . ..
"et nos corps à croiser l'écume
comme on brise la feuille
d'un fruit trop vert"
c'est mieux .
dis moi, tu le travailles tout ca ?
"et nos corps à croiser l'écume
comme on brise la feuille
d'un fruit trop vert"
c'est mieux .
dis moi, tu le travailles tout ca ?
pas trop longtemps, j'suis plutôt paresseux.
Merci, Félix.
#361423 Mêlés
Posted by
on 05 December 2006 - 12:43 AM
in
Salon de publication principal
Citation (emeline @ Dec 4 2006, 12:35 PM) <{POST_SNAPBACK}>
mêlés des jours
le plafond a la tête et aux ultra sensibles sons
de nos étranges hurlements mêlés des nuits et des formes
le plafond a la tête et aux ultra sensibles sons
de nos étranges hurlements mêlés des nuits et des formes
j'aime votre jolie pertinence.
Félix
#361422 Mariciel
Posted by
on 05 December 2006 - 12:36 AM
in
Salon de publication principal
Equinoxe
Astre funambule
Equateur céleste
Naître
Lion de l’aube
Sphinx de la nuit
Unicité
Vortex
Apesanteur
Aliquote du temps
Espace
Gravitationnel
Dimension de l’œil
Lancer d’étoiles
-Filante des bas
Sous
Les jambes fuyantes du crépuscule
Être
Obélisque
Lumière
Passé au présent
Être pierre
Thermonucléaire
Union des pôles
Être
Atomes
Grains d’orfèvre
Nous
-
Astre funambule
Equateur céleste
Naître
Lion de l’aube
Sphinx de la nuit
Unicité
Vortex
Apesanteur
Aliquote du temps
Espace
Gravitationnel
Dimension de l’œil
Lancer d’étoiles
-Filante des bas
Sous
Les jambes fuyantes du crépuscule
Être
Obélisque
Lumière
Passé au présent
Être pierre
Thermonucléaire
Union des pôles
Être
Atomes
Grains d’orfèvre
Nous
-
#361386 Le Livre
Posted by
on 04 December 2006 - 07:59 PM
in
Salon de publication principal
Les nuages filent leur coton
Sous la lune
Immobile
Tant de calligraphies délavées
dans la sphère aquarium
Quand le chat feule
les poisons échassiers
demeurent
impassibles
Tisseuse de bonne aventure
Dis-moi
Dis-moi
Que tes doigts de cristal sont
Rosée au jour vagissant
Dis-moi
Que tes paumes de potier sont
les jonques rieuses du Mékong
Dis-moi
Que tes larmes sont rizières
Suspendues aux hanches
altières des vallées
Dis-moi toi l’opulente
Rincée de l’œil sur papier vélin
Ton corps est gras comme de la soie
Et tes joues d’eau vive
Respirent le santal
Que j’effeuille
Malicieusement
Il est vrai
Tu te trames dans la foudre qui jappe
des nichées d’enluminures
et tes mains portefeuilles
pèsent encore leur tanins
Croiseur en dérive
Fidèle destroyer
écumant les flots d’un cœur cuirassé
tu divagues et j’enserre ton reliquat
d’hosties entre les molaires
hirsutes d’une bibliothèque municipale
Immobile
A présent
Sous la lune
Immobile
Tant de calligraphies délavées
dans la sphère aquarium
Quand le chat feule
les poisons échassiers
demeurent
impassibles
Tisseuse de bonne aventure
Dis-moi
Dis-moi
Que tes doigts de cristal sont
Rosée au jour vagissant
Dis-moi
Que tes paumes de potier sont
les jonques rieuses du Mékong
Dis-moi
Que tes larmes sont rizières
Suspendues aux hanches
altières des vallées
Dis-moi toi l’opulente
Rincée de l’œil sur papier vélin
Ton corps est gras comme de la soie
Et tes joues d’eau vive
Respirent le santal
Que j’effeuille
Malicieusement
Il est vrai
Tu te trames dans la foudre qui jappe
des nichées d’enluminures
et tes mains portefeuilles
pèsent encore leur tanins
Croiseur en dérive
Fidèle destroyer
écumant les flots d’un cœur cuirassé
tu divagues et j’enserre ton reliquat
d’hosties entre les molaires
hirsutes d’une bibliothèque municipale
Immobile
A présent
#361378 Moments
Posted by
on 04 December 2006 - 07:44 PM
in
Salon de publication principal
Merci pour vos commentaires.
Félix.
Félix.
#361276 Moments
Posted by
on 04 December 2006 - 11:47 AM
in
Salon de publication principal
Laisse-moi courir dans tes yeux
Juste un seconde
Jetée
Un air de rien frissonne
Trémolo du ponton
sous les larmes rebondies
des digues masochistes
Erosion cutanée de la grève
offerte
aux frotis lancinant
des bouquets de solen
et les tripes du varech
en copeaux de scalpels
repoussant les cris argentés
dans l'alcove oblique
d'une courtisane rugissante
Etrange
elle s'alite derrière la mire
de velours orangé
étendant se bas résille
sur l'enfilade émeraude
du large
Juste une seconde...
Et l'arceau baillant
aux mille et trois fournaises
calque sa dentelle
Bouche à bouche
perle l'océan
Juste un seconde
Jetée
Un air de rien frissonne
Trémolo du ponton
sous les larmes rebondies
des digues masochistes
Erosion cutanée de la grève
offerte
aux frotis lancinant
des bouquets de solen
et les tripes du varech
en copeaux de scalpels
repoussant les cris argentés
dans l'alcove oblique
d'une courtisane rugissante
Etrange
elle s'alite derrière la mire
de velours orangé
étendant se bas résille
sur l'enfilade émeraude
du large
Juste une seconde...
Et l'arceau baillant
aux mille et trois fournaises
calque sa dentelle
Bouche à bouche
perle l'océan
#361158 Mêlés
Posted by
on 03 December 2006 - 05:58 PM
in
Salon de publication principal
Le volet claque
Ce soir il pleut du vent
La maison reçoit l’âtre
rougeoyant
Sa tempête
Curieuse mélopée
L’oisillon bat de l’aile au nid
Ton parfum c’est de l’éther
Il monte à la tête
Ne pars pas
Reste dans la criée des sangs
Mêlés
Magnolia
Porteuses d’âmes
Reflet lacustre de paravents ivoirins
sur les fenêtres bêlantes de l’oriel
Magnolia
Briseuses d’âmes
Envolée de services à thé sur la faïence indigène de nos maux
Ombres chinoises
des murs qui nous tiennent
Le pluriel de la lune
Le singulier du soleil
Mêlés
Ce soir il pleut du vent
La maison reçoit l’âtre
rougeoyant
Sa tempête
Curieuse mélopée
L’oisillon bat de l’aile au nid
Ton parfum c’est de l’éther
Il monte à la tête
Ne pars pas
Reste dans la criée des sangs
Mêlés
Magnolia
Porteuses d’âmes
Reflet lacustre de paravents ivoirins
sur les fenêtres bêlantes de l’oriel
Magnolia
Briseuses d’âmes
Envolée de services à thé sur la faïence indigène de nos maux
Ombres chinoises
des murs qui nous tiennent
Le pluriel de la lune
Le singulier du soleil
Mêlés
#360896 Toit
Posted by
on 02 December 2006 - 01:33 AM
in
Salon de publication principal
stratosphère
des lèvres sous tes yeux
cunilingus austral
baisers postés sous l'aisselle rebondie
des nenuphards en goguette
tes mains de sueur paissent
lévitantes
sur les chimères
courtisanes de nos âmes
et nos corps à croiser l'écume
comme on brise la feuille
d'un fruit trop vert
des lèvres sous tes yeux
cunilingus austral
baisers postés sous l'aisselle rebondie
des nenuphards en goguette
tes mains de sueur paissent
lévitantes
sur les chimères
courtisanes de nos âmes
et nos corps à croiser l'écume
comme on brise la feuille
d'un fruit trop vert
#359878 Petite Flamme
Posted by
on 27 November 2006 - 11:09 PM
in
Salon de publication principal
A toi
petite flamme
En craquant l'allumette
Bleu, rouge, jaune
Ta vie semblable à la mienne
Etincelle
Jet
de lune
Bleue
Rouge
Amour
Couvée
des astres
Jaune
Caillasse
des monts
-mots-
Culminer
Puis
Gésir
au creux des vallées
dormir
Dans tes bras
Bercé
A jamais
Félix
petite flamme
En craquant l'allumette
Bleu, rouge, jaune
Ta vie semblable à la mienne
Etincelle
Jet
de lune
Bleue
Rouge
Amour
Couvée
des astres
Jaune
Caillasse
des monts
-mots-
Culminer
Puis
Gésir
au creux des vallées
dormir
Dans tes bras
Bercé
A jamais
Félix
