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[Michel]

L'ARBRE







L'arbre a mis ses feuilles
Le temps a mis son temps
Et mes cheveux des cheveux blancs


Il reste sur les trottoirs mouillés
Des larmes d'amour
Que le vent lèche
Après la pluie


Je rêve encore d'une rivière
Caressant tendrement ses pierres
Dans le tracé des rives
Où descendait l'été
Vers les marches de l'hiver


Quand on a plus
Que les yeux de sa mémoire
Il fait toujours tard
Dans les regrets de la vie


Et la neige d'un hiver prochain
Portera à mes lèvres
Le silence de son linceul




L'arbre aura perdu ses feuilles

[kékun]

Trés belle façon de dire sa nostagie
quelques lignes qui touchent
je ne vous avais jamais lu
je vais chercher désormais votre nom dans la liste

Amitiés

[.ds.]

A pas silencieux
L'automne apporte le temps
Sur un nid de neige
Et il ne reste plus
Que les rêves en souvenirs


Jolie façon de le dire Cher Michel ;

"Et mes cheveux des cheveux blancs"
"L'arbre aura perdu ses feuilles"

Merci pour cette agréable lecture et ce poème, que je vais m'empresser de ranger précieusement, comme ces trésors que l'on garde soigneusement, afin de s'en souvenir.


Bien amicalement à vous,
Nath

[Michouhibou]

je vous lis pour la première fois, belle évocation nostalgique
un autre Michel

[Erre]

Une nostalgie de l'être évoquée en parallèle d' images empruntées à la nature...Un thème souvent repris en poésie, mais exprimé ici de façon très belle et très originale...
Amitiés
Erre

[Galy]

Revenez-nous vite... s'il vous plaît ...
Amicalement,
Galy.

[Nobody's perfect]

Comme c'est joliment écrit!

[.ds.]

C'était un beau cadeau d'anniversaire Cher Michel, et oui, Elysa a raison, du moins, je confonds, je crois, que c'est Galy qui a remonté ce poème, non ?

Merci, je l'ai toujours, et espère que vous allez bien ; d'autres poèmes ?

à vous de nous le dire.

à bientôt et au plaisir,

Nath

[Marygrange]

Je ne l'avais pas lu, j'étais ailleurs sans doute... Très beau texte aux paroles si justes, Michel. Merci !

Amitiés,
Béa

[balila]

Le temps qui passe dans tes mots Michel, c'est comme un vent dans lequel on voudrait presque se laisser porter tellement c'est beau...

balila