À_venir
#1
Posted 23 November 2005 - 08:08 AM
Minuscule, puant, encombré de poubelles
Non descendues. Du lait suri dans des coupelles
Embrassera de lourdes soies nonchalamment
Moisies. Décadence, désordre, évidemment.
Tristesse figée comme graisse : temps rebelle
Qui ne coule plus mais stagne en mous instants frêles
D'oisiveté rancie et de remâchements
Des offenses passées, des occasions perdues.
Remontées de bile noire pour ce qui fut
Ou ne fut pas ! Sombre atonie : plus rien ne plaît...
Miettes jonchées, cheveux blêmes, cassants, en vrac,
Entrailles pesantes relâchées dans leur sac,
Je mourrai solitaire et ce sera bien fait.
#2
Posted 23 November 2005 - 09:09 AM
Je veux dire la solitude
Toi je ne sais pas
Mais moi c'est peut-être ce que j'ai toujours voulu
Je veux dire la solitude
Bizzzzzzzzz
#3
Posted 23 November 2005 - 09:12 AM
Martine
#4
Posted 25 November 2005 - 11:33 AM
#5
Posted 25 November 2005 - 11:40 AM
A la fin de sa vie, quand il n'y a plus rien d'autre, j'ai comme un doute !
#6
Posted 29 November 2005 - 03:22 PM
Mais personne ne cotise encore pour une ACSVJ (Assurance Contre la Solitude des Vieux Jours), et pourtant...
J'ai mordu à tes mots, un par un, avec une sorte d'inquiétude soudaine au fond de moi ! Et si c'était ça aussi pour moi, demain ?!
A bientôt, Socque !
NH
#7
Posted 29 November 2005 - 05:09 PM
(...)
Eh ben même pas !
Merci beaucoup Nhand... A bientôt !
#8
Posted 29 November 2005 - 06:46 PM
Mais je ne peut m'en empecher.
Alors pourquoi semblons nous chacun traverser de différents déserts ?
Tous en solitaire
Au travers nos déserts personnels.
Ah Messieurs
C’est parce que les mots
Peuvent briller comme de la richesse.
Alors qu’ils ne sont que le déguisement
d’une pauvreté.
On est tous confronté à des ironies
des paradoxes
qui nous dépassent.
Ne pleure pas,
laisse moi te prendre dans mes bras
Ta solitude est la mienne.
Alors lève toi
Bats toi
Soit un soldat pour toi-même
Fièrement dis qui tu es.
Toi.
Parce que les déserts
On connaît tous
Les guerres
Idem.
Qui donc crois tu que je suis pour être jaloux de moi ?
Qui donc crois tu que tu es pour m’admirer ?
Malaaaaaaaaades, tous malaaaaaaaaaaaaades.
#9
Posted 29 November 2005 - 07:08 PM
"Tous en solitaire
Au travers nos déserts personnels."...
Sinon j'aime bien la strophe
"Ah Messieurs
C’est parce que les mots
Peuvent briller comme de la richesse.
Alors qu’ils ne sont que le déguisement
d’une pauvreté."
Ca, je ne crois pas du tout que ce soit possible :
"Ne pleure pas,
laisse moi te prendre dans mes bras
Ta solitude est la mienne."
Je crois à l'expression anglaise (que je ne connais qu'en français) : "des bateaux qui passent dans la nuit"...
A part ça, pourquoi serait-il prétentieux d'ouvrir un dialogue ?!
#10
Posted 29 November 2005 - 07:12 PM
#11
Posted 29 November 2005 - 07:46 PM
La solitude est partout, pas seulement à la fin de notre vie.... mais bon... De plus, je te parlais d'une solitude recherchée. Faut tout expliquer...
#12
Posted 29 November 2005 - 07:55 PM
lucide
revenons au poème
sonnet conforme, trash poésie
j'aime bien
ça regorge
ça dégorge
de la dérision
j'aime vraiment
#13
Posted 29 November 2005 - 09:48 PM
de la dérision
j'aime vraiment
Oui, bien vu vallée ! De la dérision. Merci et à bientôt...
#14
Posted 30 March 2006 - 04:13 AM
la suite en découle
#15
Posted 30 March 2006 - 06:11 AM
#16
Posted 30 March 2006 - 10:57 AM
...alfred deller qui chantait purcell :
Places devoted to the night,
Remote from tumult, and from noise,
How you my restless thoughts delight!
O Heavens! what content is mine,
To see those trees which have appear'd
From the nativity of Time,
And which hall ages have rever'd,
To look to-day as fresh and green,
As when their beauties first were seen!
katherine philips (traduisant st amant)
et le texte original :
Que ces lieux sacrez à la nuit,
Esloignez du monde et du bruit,
Plaisent à mon inquietude!
Mon Dieu! que mes yeux sont contens
De voir ces bois, qui se trouverent
A la nativité du temps,
Et que tous les siècles everent,
Estre encore aussi beaux et vers,
Qu'aux premiers jours de l'univers!
marc-antoine girard de saint-amant
#17
Posted 30 March 2006 - 11:08 AM
Minuscule, puant, encombré de poubelles
Non descendues. Du lait suri dans des coupelles
Embrassera de lourdes soies nonchalamment
Moisies. Décadence, désordre, évidemment.
Tristesse figée comme graisse : temps rebelle
Qui ne coule plus mais stagne en mous instants frêles
D'oisiveté rancie et de remâchements
Des offenses passées, des occasions perdues.
Remontées de bile noire pour ce qui fut
Ou ne fut pas ! Sombre atonie : plus rien ne plaît...
Miettes jonchées, cheveux blêmes, cassants, en vrac,
Entrailles pesantes relâchées dans leur sac,
Je mourrai solitaire et ce sera bien fait.
qu'on finisse dans une suite a venise
ou dans un gourbi pour baltringue
c'est notre lot commun
quoique
comme disait celine
y en a qui pense a la mort
un quart d'heure avant
et d'autres
trente ans en amont
sur ce site
je parierai
qu'on appartient plutôt
a la deuxième catégorie
#18
Posted 01 April 2006 - 09:19 AM
Minuscule, puant, encombré de poubelles
Non descendues. Du lait suri dans des coupelles
Embrassera de lourdes soies nonchalamment
Moisies. Décadence, désordre, évidemment.
Tristesse figée comme graisse : temps rebelle
Qui ne coule plus mais stagne en mous instants frêles
D'oisiveté rancie et de remâchements
Des offenses passées, des occasions perdues.
Remontées de bile noire pour ce qui fut
Ou ne fut pas ! Sombre atonie : plus rien ne plaît...
Miettes jonchées, cheveux blêmes, cassants, en vrac,
Entrailles pesantes relâchées dans leur sac,
Je mourrai solitaire et ce sera bien fait.
Poème magnifiquement décrit! Mais, pourquoi l'avoir dénommé: SONNET?
Le sonnet a toujours été le couronnement des plus grands poètes.
Exemple:
LE SONNET
Creuset d'or d'un talent où jaillit l'étincelle
Dans la forme exiguë imposée à l'esprit,
Dont le sujet profond, soigneusement écrit
Doit être souple et sûr comme un bond de gazelle.
Est né le diamant que la muse cisèle,
Son eau s'est irisée aux tailles qu'il souffrit,
Comme est plus chaud le coeur qu'un fol amour meurtrit...
Et l'oeuvre ne saurait se passer d'un tel zèle.
Chaque d'un sonnet implique une valeur ;
Musicale, sa rime exige la couleur.
Puis, en magnifiant la joie et les alarmes.
Il atteint la splendeur arrachée au banal
Et se grise d'espoir, ou s'abreuve de larmes
Quand, magnifique et pur, fuse le ver final.
Hermine Venot-Focké. (Abrégé d'art poétique
POETE PRENDS TON LUTH) Edition ARCAM.
Amicales pensées poétiques. Candide
#19
Posted 01 April 2006 - 09:45 AM
#20
Posted 01 April 2006 - 10:29 AM
Le sonnet a toujours été le couronnement des plus grands poètes.
Exemple:
...
Il atteint la splendeur arrachée au banal
Et se grise d'espoir, ou s'abreuve de larmes
Quand, magnifique et pur, fuse le ver final.
Amicales pensées poétiques. Candide
si c'est pas du pur fiel
de jalousie
ce commentaire
je connaissais
le luth final
voilà le ver final
et sa panacée :
#21
Posted 01 April 2006 - 12:16 PM
de jalousie
ce commentaire
je connaissais
le luth final
voilà le ver final
et sa panacée :
Salut Vallée !
Comment on fait pour insérer une image, j'y arrive pas ! Bouh...
Frustration au début du week end...
Pascale
Socque,
J'ai adoré !
Je me suis toujours dit, si je reste seule... Je tire ma révérence... Moment choisi na !
Même pas peur !
Amitiés
Pascale
Edited by Pascale, 01 April 2006 - 12:17 PM.
#22
Posted 01 April 2006 - 01:44 PM
Bises Vallée, bonne journée à tous !
#23
Posted 01 April 2006 - 02:33 PM
Pour qu'un sonnet, soit digne de ce nom, il doit respecter la prosodie d'un poème classique.
Puis-je me permettre, d'annoter quelques erreurs ?
Ce sera (sûrement) /dans (un appartement) ________(écho à la césure)
Minuscule, (puant,) /encombré de poubelles_________(écho à la césure)
Non (descendues.) Du lait suri dans les coupelles___(Les mots terminés par un E muet et qui se
trouvent au pluriel, sont interdits dans les
vers et ne peuvent être utilisés qu'a la rime.)
Embrassera de (lourdes) (soies) nonchalamment.__Manque la césure (idem comme au vers 3.
(Moisies,) décadence,* désordre (évidemment.)_____*La césure doit être sonore.
Triste (figée* comme) graisse: temps rebelle _____ Manque l'élision aprés le E muet.
Qui ne coule plus mais stagne en nous instants( frêles)__Les rimes doivent être identiques.
D'oisiveté rancie et de (remachements)_______________Les rimes doivent être identiques.
Des offences (passées), des occassions (perdues)*___*Rime féminine.
(Remontées) de (bile) nacrée noire pour ce qu'il fut. ___Manque la césure.Mauvaise rime.
Ou ne (fut !) pas sombre (atonie*):plus ne me plaît.___Déjà employé. *Manque l'élision.
Miettes (jonchées,) cheveux blémis, cassants, en vrac,
Entrailles pesantes (relachées) dans leur sac,
Je mourrai solitaire et ce (sera) bien fait. __________Déjà employé.
Je suis heureux, d'avoir rencontré sur TLP, un poète. Qui veut connaître LA PROSODIE.
Si tu le désires, je suis auprès de toi.
Amicales pensées, Candide.
#24
Posted 02 April 2006 - 09:16 AM
#25
Posted 02 April 2006 - 01:41 PM
je te dis socque
le sonnet c'est comme la fugue
y'a que les poussifs
qui suivent les règles scholastiques
le tien est bien
décadent
et irrégulier
"interdits"
non mais je rêve
écris un truc à toi
candide
qu'on s'amuse un peu
en attendant
rien que pour toi
candide
ce sonnet du trou du cul
dont tu peux aussi relever
toutes les erreurs de prosodie :
Obscur et froncé comme un oeillet violet
Il respire, humblement tapi parmi la mousse
Humide encor d'amour qui suit la fuite douce
Des Fesses blanches jusqu'au coeur de son ourlet.
Des filaments pareils à des larmes de lait
Ont pleuré, sous le vent cruel qui les repousse,
À travers de petits caillots de marne rousse
Pour s'aller perdre où la pente les appelait.
Mon Rêve s'aboucha souvent à sa ventouse ;
Mon âme, du coït matériel jalouse,
En fit son larmier fauve et son nid de sanglots.
C'est l'olive pâmée, et la flûte caline,
C'est le tube où descend la céleste praline :
Chanaan féminin dans les moiteurs enclos
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