Seriez-vous parti en voyage? (A Monsieur de La Hauteur)
#1
Posted 18 October 2004 - 09:12 PM
Ô ! Cher Monsieur, seriez-vous parti en voyage
Que nous n'avons de vous plus aucune nouvelle
Auriez-vous décidé de tourner une page
De priver de vos mots le coeur des demoiselles?
Êtes-vous las? Ne seriez-vous point très malade?
Nos tourmentes croissent avec les jours qui passent
Sans vos joyeux couplets nos heures sont bien fades
Vous vous faites rare et l'ennui nous tracasse.
Que longue est l'attente de vos alexandrins
Vous savez à la femme si bien rendre hommage
Que nos yeux sont éteints, nos âmes sont chagrin
Et la lune s'enfuit en un ciel de nuages...
Ô ! Cher Monsieur, seriez-vous parti en voyage
Quelques temps seulement et déjà en chemin
Pour nous offrir encor vos poèmes en partage
Ô ! Cher Monsieur, ne reviendrez-vous pas demain?
Erre.
#2
Posted 18 October 2004 - 09:32 PM
Ils me manquent aussi, ses petis bouts-rimés,
alternant poésie et belle crudité
La rage lui aurait prit de les juger trop laids
quand nous les admirons, quand à nous, sans compter..
#3
Posted 18 October 2004 - 09:44 PM
#4
Posted 19 October 2004 - 07:30 AM
#5
Posted 19 October 2004 - 07:38 AM
#6
Posted 19 October 2004 - 08:01 AM
Cette invite en forme de dédicace est fort bien ficelée et rimée. Elle se lit d'une traite et s'apprécie encore plus à sa deuxième lecture !
Quercus
#7
Posted 19 October 2004 - 08:13 AM
mais quel petit veinard se cache donc derrière ?
#8
Posted 19 October 2004 - 09:03 AM
Sans en prévenir ton âme,
Non se monsieur n'est pas ailleurs,
Il est prês de toi douce femme
Debout sur ton coeur
Activant la flamme
Du bonheur
doux bibis
#9
Posted 19 October 2004 - 09:06 AM
Que voila un appel fort bien tourné et puis charmant . . .
Crié dans le désordre je n'aurais pas trop aimé . . .
Mais quand c'est si joliment versifié il faut bien s'incliner . . .
Ce bon monsieur est revenu d'avoir été ainsi rappellé . . .
Soyez-en remericée et félicitée . . . vous m'étonnez . . .
Positivement . . . .
Jean-Michel .
#10
Posted 19 October 2004 - 11:34 AM
De n'être point celui auquel je parle ainsi
Sortez vos épées, chevaliers, montrez-vous preux
Pour être à hauteur, usez de galanterie!
#11
Posted 19 October 2004 - 12:04 PM
Bises toi
#12
Posted 19 October 2004 - 12:33 PM
A quoi donc ce monsieur s'est-il bien reconnu ?
Car enfin, pas de nom, juste le contenu
D'un poème assez vague en regrets fort aimables.
Mais non. "Vous nous manquez" lui a suffi, que diable,
Pour accourir céans. Moi, je tombe des nues.
Le doute, assurément, m'eût alors, retenue
D'oser penser qu'à moi allaient ces mots aimables.
Vous me voyez ici songeuse et déconfite,
Tout cela me dépasse et je m'en vais bien vite
Rejoindre mon obscur et triste incognito.
Dois-je le regretter et puis-je vous le dire ?
Je ne suis plus de celles qu'on mène en bateau
Et sur mes lèvres naît comme "un certain sourire."
La Goulue
#13
Posted 19 October 2004 - 01:00 PM
De n'être point celui auquel je parle ainsi
Sortez vos épées, chevaliers, montrez-vous preux
Pour être à hauteur, usez de galanterie!
Moi je sais qu'on ne peut lutter avec ce Monsieur
Qui fait, au moins, douze pieds de hauteur. (Et parfois même treize !)
A côté, je rime à rien.
#14
Posted 19 October 2004 - 02:24 PM
Pour certains(es) un peu moins
Et il y a des nouveaux...heureusement!
Je m'ennuie tout de même de certains anciens.
Merci d'y avoir pensé!
#15
Posted 19 October 2004 - 04:45 PM
#16
Posted 19 October 2004 - 05:10 PM
emmitouflant l'esprit d'une chaude couverture,
le tendre bien-être, d'être désiré,
dêtre attendu,
ce don quotidien du tendre retour en baiser langoureux,
d'une simple journée!
ca me fait pleurer...
#17
Posted 19 October 2004 - 05:12 PM
Ravie de faire ainsi votre connaissance !
Mais n'y aurait-il pas de petites morsures
Dans vos propos de choix et votre invraisemblance?
#18
Posted 19 October 2004 - 05:40 PM
#19
Posted 19 October 2004 - 05:53 PM
#20
Posted 19 October 2004 - 06:50 PM
Gageons qu’il a goûté, pour sa juste valeur
Un aussi bel hommage, à faire des jaloux…
Quel que soit son voyage, il reviendra vers vous !
Vous dites qu’à la femme il sait tourner les mots.
Il doit penser de vous qu’aux hommes vous le faites …
Il est rare en effet qu’un poème si beau
Leur apporte le goût d’une joie si parfaite.
Quand ses alexandrins reprendront leur vigueur
Il est sur que pour vous, seront ses premiers tirs.
Il n’aura pas de cesse tant que votre cœur
Ne voit tous vos nuages doucement partir.
Il viendra, sur vos mains, déposer un baiser…
Amitié, et plaisir à vous lire.
Hauteur.
#21
Posted 19 October 2004 - 07:57 PM
Jamais chevalier ne me parla de la sorte
Il m'annonce des mots, il m'annonce des tirs!
Au champ de bataille je me rends, qu'il m'emporte!
#22
Posted 19 October 2004 - 08:15 PM
UN POETE DE DIX-HUIT METRES!
Un poète de dix-huit mètres
Avec un chapeau sur la tête
Ca existe bien, ça existe bien
Un poète traînant un char
Plein de pingouins et de canards
Ca existe bien, ça existe bien
Un poète parlant sonnets
Parlant quatrains, parlant tercets
Ca existe bien, ça existe bien
Ca, c'est certain!
Erre
#23
Posted 20 October 2004 - 10:03 AM
Jamais chevalier ne me parla de la sorte
Il m'annonce des mots, il m'annonce des tirs!
Au champ de bataille je me rends, qu'il m'emporte!
J’accoure vous porter les sels nécessaires
A vous garder debout pour votre chevalier !
Humez-moi ces effluves ! Du haut je veux ôter,
Ce bouton qui vous gêne, à respirer de l’air.
Ne voyez surtout pas de mal en cette affaire…
Je vous passe bien sur ce que pourraient penser
Les passants qui verraient vos boutons dégrafés
Et votre serviteur penché à les défaire !… :shock:
Ils auraient vite fait à vous mettre au tapis
Une réputation que vous avez construit
Au prix de mille efforts, en vous gardant de tout !
Vos vapeurs, en tous cas, semblent se dissiper
C’est la preuve que j’ai fait le choix qu’il fallait
Alors tant pis pour eux si les passants sont blets !
:wink:
Amitié et plaisir à vous lire.
Hauteur
#24
Posted 20 October 2004 - 01:05 PM
De tirs. Je ne saurais à ce point manquer d'air
Au temps de la vapeur, il faut un traitement
De doux gentilhomme doué de savoir-faire!
Laissez pâlir là tous les blets et les blettes
Je sais bien que vous ne me faites pas la cour
Et que le talentueux galant que vous êtes
Ne peut laisser femme défaite sans secours...
#25
Posted 20 October 2004 - 05:15 PM
J’en serais incapable ! « Oh !! » Ferait le forum !…
Par contre il est certain que je suis galant homme,
Et sur le pas de tir, je ne vais vous laisser !
Souffrez que je vous aide à quitter la mitraille
Et vous mette à l’abri près du vieil olivier…
Je dois vous prévenir que je suis obligé
D’encore, quelques boutons, donner l’aise au poitrail !
Il faut que la couleur s’en revienne à vos joues !
Il est vrai qu’à présent de votre anatomie…
(Tout du moins des hauteurs), je n’ignore l’atout !!…
« Mais cachez donc ce sein ! … » Disait je ne sais qui,
L’outrecuidance, ici, Madame, je ne n’aurais,
A vous donner un ordre comme celui-ci !
…
Amitié et plaisir à vous lire.
Hauteur
#26
Posted 20 October 2004 - 05:38 PM
S'émouvoir d'un téton et de deux beaux grelots
Sauvez-moi avant tout, autant que nécessaire
Sous l'olivier, je crois, que vous saurez y faire!
#27
Posted 20 October 2004 - 06:45 PM
#28
Posted 20 October 2004 - 07:15 PM
Je vous aurai sauvée de cette asphyxie !
Que vous dépérissiez il ne sera pas dit.
Tout gentilhomme doit défendre son prochain.
Que l’air vienne à bon port sera mon premier lot.
Aussi suis-je forcé, pour mes nobles desseins,
N’en déplaise aux bigots : Libérer l’autre sein !
Il me faut maintenant chasser tous ces badauds…
Ils vous mangeraient l’air ! Ces curieux personnages !
Il me faut vous prier de vous laisser porter
Jusqu’à l’huis salvateur où ne seront les blets…
Qui me semblent si prompts à mater vos ombrages !
De cette intimité naîtra la guérison.
Surtout ne craignez rien, mes bras ne sont en peine
De supporter le corps que vous avez, de reine,
Jusqu’au pied de ce lit où il fera si bon.
Vous en sentez-vous mieux ?…
Amitiés et plaisir à vous lire.
Hauteur.
#29
Posted 21 October 2004 - 04:25 AM
Je ne le crois guère.
Je te supplie alors de cesser.
Nath
#30
Posted 21 October 2004 - 07:42 AM
Il ne s'agit là que d'un instant de faiblesse
Un preux chevalier a su me porter secours
Comment s'y refuser sans affront, sans détour?
Je voulais vous confier ce souci de santé
Vous demander aussi de ne point divulguer
Cette affaire qui pourrait causer du remous
A Monsieur mon époux, qui ne tient plus le coup!
(psst : Vous êtes de plus en plus belle, peut-être devriez-vous vous laisser surprendre vous aussi par un léger évanouissement...Vous n'allez pas prendre le voile tout de même!..)
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