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[Suave]

La folie restera
Une vision impalpable.

L’enchantement est
Qu’il n’y a rien.

Tout n’est qu’effusion de sang.
Un plan de bois mort et blanc
Où s’éparpille en surface ruisselante-

-Le sang
Damné de folie-

-Est la source
Miraculeuse.

J’entends le chant des volcans en panique
Éclater leur misère
Comme les boutons de pus
Dans la fièvre des kamikazes.
Leurs dieux
Se sont réveillés.

Il n’y a rien.

Sinon quelques esprits sadiques qui laissent pénétrer
La consumance du ciel
Offrant au paysage les larges couleurs
Des meurtrissures difformes.

Rien, il n’y a rien.

Et le rire des suppôts vient démolir
L’équilibre des angoisses.

Et alors les êtres dansent,
Cherchant à rejoindre l’exil
Des cieux invisibles :

Là où encore,
Il n’y a rien.

Une éclaircie miraculeuse blinde le silence en
Peurs des trop
Petits cœurs.
Car C’est une pluie de météorite,
Qui scintille au delà des
Tempêtes-de-charbon.

Et alors les vautours tremblent.
Et leurs plumes tombent glacer
Le sang des reptiles.

Il n’y a rien,

Le cri des astres déferle en vague sur les continents
Les sols éclatent dans un fracas de vertèbre.
En cette nuit,
Il neigera des os.
Le siècle
Sera pestilentiel.

Rien !

Ce n’est pas une pluie
Mais une rafale dévastatrice
De mercure en fusion
Qui vient détrôner la terre de son orbite.

Ce n’est rien.

Même si désormais
Les sols
Seront verticaux.

Et les pièges de leurs pieds
Entraîneront les soupes sublimes
Épaissir la rage
De l’astre violé.

Alors les forêts
S’abandonneront dans les secousses.
Et les plus grands arbres seront lancés
Dans les boomerangs fous d’Éole.
Aux frontières de l’ozone, ils seront lâchés,

Et ces immenses pieux,
Chargés de vifs oxygènes,
Déferleront percer
Tout ce qui se crève.

Enfin,
Les troupeaux décimés cuiront
Dans le jus de leurs plaies.

Il n’y a rien,

Et les chairs déjà frissonnent
Leurs évaporation.

Il n’y a rien !

Et les sols poreux
Refuseront l’étreinte
Des essences morbides.
Ils cracheront le souffle des insectes séchés,
Et les fleurs égarées seront enfoncées
Au cœur des abysses
Pour infuser l’air des squales étouffés.

Il n’y a rien,

Et maintenant les tripes nourrissent
L’océan des espaces.











Lorsque
Tout
Est calme,




Il n’y a jamais rien eu





Et L’humanité

N’est qu’une fraction de seconde

Dans l’éternelle apocalypse.

[Suave]

Heu... non, rien.

[¤¤¤¤¤]

ouais et nan. Il y a des facilités je trouve et puis de sacrés passages. Indécis.

[Suave]

ouais et nan. Il y a des facilités je trouve et puis de sacrés passages. Indécis.

je sais maintenant à quoi m'en tenir.