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[ANTEROS]

III




On se dit que les mots doivent perdre
sens. On emprunte un chemin de douane,
à l'aguet, en suspens, face au centre.
On entend ce qui semble un pas à
pas pénétrer l'immobilité
du temps ; de cette conjonction
s'échappera ( marée murmurante ?) :

la possible impuissance de l'aube,
l'impossible puissance de l'être.



JF AGOSTINI

[Félice]

"tu me demandes pourquoi j'ai tant de rage au coeur", Anteros...

Tellement merci.

Félice.

[ANTEROS]

Ne me remerciez en rien
j'aime les gens sensibles, vous en êtes
Tout comme j'aime Nerval...

[Félice]

(sourire)...

[ANTEROS]

j'apprécie votre sourire
dont probablement vous avez tiré votre pseudo
felice = felix = heureuse...( mais point béate)

[Félice]

J'ai souffert tout au long de mes cours de latin...

Félice a une tout autre histoire. Celle d'un coup de griffe que j'ai reçu au visage. Et qui m'a éveillée à bien des immensités.

[ANTEROS]

Ce coup de griffe serait-il l'éclaireur de vos coups de plume ?

[Félice]

Anteros,

Je ne vous ai pas répondu... pardonnez-moi.
Pour moi, l'écriture est un contenant. L'émotion suscitée par le coup de griffe est le contenu.

A relire "la possible impuissance de l'aube,
l'impossible puissance de l'être"... je me dis que vous êtes au sommet du romantisme.

Félice.