iv117

Majeur levé   pour esprits étriqués
(soyons méchant   )

Maman je t’ai perdu
Un soir d’automne
Où est-tu? Je ne te vois plus
ça n’s’rait pas un peu monotonne?

ouin ouin ouin

J’AdOrE mes vers débils
J’kiffe regarder mon nombril
J’ai l'mal être
Car supérieur aux autres êtres

ouin ouin ouin

Trois vers et puis s’en vont
J’fais parti d’la p’tite famille des poetes
Jeux d’mots à la cons
On s’en fout temps tant qu’j’me fait sucer par mes collegues poetes
(car ils pensent qu’ils en sont... les cons)

ouin ouin ouin

tous seul dans mon boudoir Parisien
j’passe mon temps à bouder la vie
me pleindre et mon destin d’chien
passquejchuis un POETE

ouin ouin ouin!!!

bien entendu
soyons fauxcul
3 p’tit vers pour l’amitié
tout ça en toute sincerité


à tout ceux qui ne se reconnaitront pas  
hahaha

iv

Vole, vole, vole

Écrasé par

la sperme poétique

tu ne planera plus

collé de névrose

la mélancolie

t’arrose





flotte, flotte, flotte

plaqué au sol

par de lourdes

gouttes d’eau

le soleil et la joie

ne sont plus tes droits

encré à nos esprit

nous jouissons de ta maladie





crève, crève, crève

ton soleil ne reviendra pas

le vent froid efface tes nuages

apeuré et trempé

tu mourras gelé

ou suicidé

le poete l’a décidé

L’accent circonflexe des paysans c est arrondit
Aujourd’hui ouvriers ou militaires
Ils sont prêts pour le grand chantier.
De jours comme de nuits les panaches de lumière
S’échappent des géants sortis de terre
Les soudeurs sont à l’œuvre.

La machine se prépare,
Construit les rouages de demain
Pour écraser et faire trembler le monde.
Le géant est en marche
Nul pied d’argile pour se colosse
Il tiendra bon sous nos plaintes.

Le géant est sourd, il en tire ça puissance
Ni morale ni étique encore moins de liberté
Que celui qui se redresse se fasse piétiner.
Le monde tourne, la Chine avance
Alors avancez dans son sens
Car ici, résistance n’est qu’inconscience.

Amériqu’ sud souffrance
Tu as perdu ton enfance

Dans les rues de Mexico
Loin au fond de ton Ghetto
Apeuré dans la noirceur
De ton cul-de-sac d’horreur



Amériqu’ sud souffrance
Tu as battu ton enfance

Orphelin bouche ouverte, cops nu,
Et la nuque baignant dans le jus,
Dors ; il est entendu dans ce monde
Que rien ne peut être plus immonde



Amériqu’ sud souffrance
Tu as sali ton enfance

Les pieds dans la merde il agonise. Défait
Son visage semblable à un assassiné
Nature, tu l’as abandonné : il est fait.



Amériqu’ sud souffrance
Tu as violé ton enfance

Les odeurs insupportables le font gerber ;
Il hurle dans la nuit, les deux mains sur son nez,
Effrayé. Il a le visage lacéré.

Violence sexe
étendart blanc
Violence sexe
étendart sang

Rouge dans le blanc
Magma des couleurs
Anarchie du coeur
Le blanc dans le rouge
Mariage éjaculé
Royomme ensanglanté

Baïonnettes aux fusils

La chaire déchirée

Le puit est à sec

Elle crie à la larme
Et pleure une sirène
Humeur de haine
Cache tes larmes