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[shone]

J’aime m’attarder sur ton corps nu
Et te voir ainsi dépourvu,
Complètement de tous vêtements,
Dans la tenue d’Eve et d’Adam.
Ta peau lisse brille comme une pomme.
Mes caresses y glissent comme une main d’homme,
Ce dont le corps de toute femme
Sans cesse leur réclame.
Tes deux seins sont comme deux sœurs
Deux jumelles, Parker.
Un jour, ma langue a fait leur connaissance
Depuis ils m’ont laissé un goût d’essence,
Je ne sais trop bien de myrtille,
Ou peut-être bien de vanille.
Ton ventre est comme une basse plaine,
Je l’ai parcouru sans trop de peine.
Un désert pour le seul nomade
Qui y produisit des grenades.
En quittant ce paysage hostile,
Je passe le nombril du Nil
Pour tomber sur l’oasis le plus convoité,
Celui que tant d’explorateurs ont cherchés.
Mais les tempêtes protègent ce lieu sacré.
Epuisé et assoiffé, je m’y suis jeté.
J’y ai bu de pleines gorgées sans m’arrêter.
Dans cette gorge profonde de grands va et vient
Rythme le plaisir d’une soif étanchée.
Tes jambes sont comme deux ponts
Dont la circulation
Ce fait dans un sens.
L’un pour monter, l’autre pour descendre.
Une main dans ce sens,
Et l’autre ne peut plus attendre
Ballotté par l’excitation,
les ponts ne font plus attention.
ils se touchent, ils se frottent
Soyez sans crainte restez des nôtres.
Ta nudité je m’en émerveille, chaque matin à mon réveil.
Ce corps nu posé près de moi ne peut résister à mes doigts.
Je le tiens comme une relique pour dire une prière quelques fois
Pour que le dieu des dunes et du désert ne me l’éclipse pas.
040702