En ce matin anodin
Le sourire facile
J’observe les gens
Prêt à faire contagion
Leur taciturne me frappe
Incapable de percer leur bulle
Emprisonnement des solitaires mornes
Dans une vague d’indifférence généralisée
Le balayage de mon regard
Paré au contact inhérent
Débusque les danseurs costumés
Qui admire, ça et là,
Alors que je tente d’être ça et là
Infatigable, ces artisans inventifs
Qui, par d’originales courbettes,
Essoufflent ma légèreté enfantine
Épuisé, je m’endors la tête basse
Rêvant de l’autre
Celui qui, de son épaule me soutiendrait
Jusqu’au terminal de mon voyage
Le Métro
Started by matty, Oct 14 2006 01:05 AM
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