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Sorti des anciens quartiers
Des banlieues cachées
Je pense à ma peine de vie :
Vivre soumis.
Dans un monde ou règne
La barbarie
Je rie
En voyant leur visage déconfit
Ces soi-disant sauveurs
Sans peur
Qui font qu’aujourd’hui
Que le peuple se meurt
Enfin voici la vie d’aujourd’hui
Sans aucune envie et surtout
Sans aucune vie.

Celui -ci portait le même titre ! J'ai bien aimé le refus de compromission dans le tien

Révolte…


Sur le pont de l'enfer dansent tous nos diables.
Sarabande infernale et sabbat formidable,
ils glapissent d'une voix rauque et jouent nos appétits,
ils singent nos espoirs et excitent nos furies,
nos enthousiasmes fous et nos désirs de mordre,
nos fantasmes bestiaux et nos rêves à tordre.
Dans un rut monstrueux,ils piétinent sans merci
toutes les puretés d'antan de la belle chevalerie.


Dans les effluves sauvages qui naissent du torrent,
ils jonglent effrontément et attirent les enfants
sur les rocs aigus où se fracassent les anges,
éclaboussant hilares les hommes dont ils se vengent.
Ils ricanent lorsqu'on doute et jouissent de nos peurs.
Ils sèment à tout vent un éros tapageur
et saccagent hystériques la plus belle de nos fleurs,
en attisant les haines,insatiables éventreurs.


Ils s’affublent autant de jeans que de vestons,
Montrent des dents bien blanches,font des sourires mignons,
Apportent de l’alcool et saoulent de paroles le grand troupeau hagard
Des moutons que l’on drogue dans des soirées standard.
Le temps d’une tromperie ils miment les romantiques
Mais torturent le lendemain les pantins pathétiques
Dans des réveils pâteux ,où l’âme s’enchagrine
Parce qu’elle sait être esclave de ce monde trop clean



Ils se déguisent ainsi en des princes enchanteurs
Et masquent leur rictus par une feinte ardeur.
Ils travaillent souvent dans les bureaux blindés des immeubles géants,
Affirment des compétences, fourbissent des contrats
où s’emiettent les désirs de tous les braves gens.
Ils sourient aux plus pauvres tout comme aux fiers-à-bras,
Personne ne voit plus qu’ils leurrent par des appats
Par de faux paradis, et des rêves fallacieux
Qui grossissent si vite les hordes de malheureux.


Lorsque leurs hurlements susurrent en longues plaintes,
qu'on est prêt à céder sous l'assaut de nos craintes,
on les écoute alors en perdant nos repères,
et l’on s’esclaffe comme eux en oubliant l'enfer.
Ils savent même parfois au milieu des silènes
Offrir une captive qui nous paraît une reine.
On la fait se lever,un peu comme une sirène,
pour que les coeurs meurtris dégueulent toute leur peine.












Méfions-nous … Les diables sont partout,d’abord au fond de nous.
Ils nous traitent d’ahuris,agitent des jingles,
font miroiter le strass et nous broient dans leur gueule.
Ils trépignent sadiques et se repaissent de nous.
Dans leur monde maudit,la planète se défigure et n’est plus que poussière
ils distillent sardoniques des délices mortifères,
Se gorgent de notre sang et en veulent à nos vies.


Il est temps que chacun,dans son destin unique, extirpe la veulerie !
Il est temps que les foules entières se lèvent solidaires !
Que chaque individu retrouve son rebelle !
Et que tous enflammés enfin on se réveille…

Les diables, démons...
J'aime bien l'apparence de certains démons (le côté effrayant) mais ça ne pourras jamais atteindre la beauté d'une fleur ou d'un papillon.

mieux un ange................tu es d'une souffrance
Dis-toi que la vie est belle.

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si le sourire est sur mes lèvres............mon coeur saigne