Je laisse les mouches choir… !
Avez-vous remarqué, les mouches des maisons,
Sont toujours affolées à la vue des torchons ;
Elles battent fort des ailes, imitent le bourdon,
Cherchant, pour faire la belle, la bonne direction.
Si l’une d’elles va, franchissant la fenêtre,
Qu’elle échappe au trépas qu’elle s’était vu promettre,
Sans tarder elle revient, dès que s’ouvre la porte,
C’est à croire, nom d’un chien, qu’un vent fou la rapporte…
Je le sais, vous pouvez, sortir la bombinette
Et d’un coup asperger toute la maisonnette ;
Mais il est à parier que le produit poison
Vienne se déposer sur vos propres poumons…
Les mouches sont partout, elles occupent l’espace,
Hier, figurez vous, l’une souillait ma place,
En ce coin de douceur, haut lieu de tolérance,
Elle jetait sa rancœur faute d’avoir la science…
Vraiment contre les mouches il n’y a rien à faire
Elles ouvrent grand la bouche brassant surtout de l’air,
Il faut s’y habituer, supporter leur présence
Et surtout se draper d’un voile d’indifférence…
(Seuls les naturalistes sont des encolleurs de mouches…)
KERFON LE CELTE