Posted 10 December 2005 - 08:11 PM
Putain, ça pue le FN, ici !
Toi, le modérateur, t'attends quoi ?
Que toute la bande à kerfon-le-faf s'installe sur TLP ?
Ca te fait pas gerber, ces insultes vomies pour la nième fois ?
Choisis ton camp, tu le vires ou tu me vires, mais pour une fois, rends-toi utile !
Y a urgence !!!
Alain31
Je reposte ici, ce que j'avais écrit il y a moins d'un mois.
(Pour faire gerber kelcon et ses complices !)
La rue sait qu'elle a faim.
Elle n'entend plus les histoires à s'endormir flouée.
Les promesses n'engraissent que ceux qui les vomissent.
A trop avoir gentiment gobé ce vomi, la rue le rend, chaud.
Qui semait la disette récolte l'épouvante.
Tombent les allumettes sur les bombes roulantes.
Les cages grises cachent des tigres affamés.
Les effluves des ripailles de la ville dégoulinent jusqu'aux naseaux des fauves.
La faim ouvre les yeux et vole le sommeil.
Tendre la main, demander sa part et se faire taper sur les doigts.
Les crocs s'affutent dans le noir.
Alors vient le temps de mordre, de retourner le fouet.
Les rôles sont inversés, les coups partent d'en bas.
C'est les fauves qui agitent les torches et encerclent la ville.
Le dompteur fait le beau quand le lion est en cage.
Il devient le gigot des affamés sauvages.
Il a fait lionceaux, des chatons qu'il tenait prisonniers dans ses classes fermées.
Entre des murs-barreaux, il jetait sa pâtée.
Mangez, y en a pas d'autre.
La pâtée-vérité, somnifère, la pâtée juste et bonne.
Vos ancêtres, les gaulois ... la Loire prend sa source ... le participe passé s'accorde ... deux et deux font ...
Et un, jamais ?
Non, tu n'es pas !
Le troupeau est !
Ceux qui ne suivent pas ont du bâton.
Du blanc cassé au noir, en passant pas le beur, le breton, le kabyle, le corse, l'arabe, l'occitan, le juif, le basque, le roux, le boiteux, la fille, le bègue ...
La machine est rodée, chaque pièce qui gêne est jetée au rebut.
Mais le rebut s'ameute et la meute a grandit.
Elle a faim maintenant.
Faim de rêve, de justice, faim d'une place entière.
Le bâton, elle a vu comment on s'en servait.
Son dos s'en souviens.
Alors, elle s'en sert.
Place, bourreau !
Pose ta tête vide sur ton billot ... ou choisi le bûcher !
08 octobre 2005