Il boit parce qu’il a soif
et parce qu’il a soif il se tache.
Petit est son dieu,
il meurt chaque automne avant les feuilles.
Sur chaque toile, un nu.
La tête penchée.
Un vent frappe le verre:
qui mettra fin à sa hâte,
qui caressera le front de ce poulain,
qui jouera une à une les cordes,
un son qui avance
vers cet amour,
vers cette île cimentée tranquillement.
©Carlos Barbarito
http://d-sites.net/barbarito
Modigliani
Started by Gulliver, Nov 10 2006 02:02 PM
4 replies to this topic
#1
Posted 10 November 2006 - 02:02 PM
#2
Posted 10 November 2006 - 02:31 PM
Il y a comme une évidence dans votre poésie, les mots sont à leur place.
#3
Posted 10 November 2006 - 02:38 PM
.
#4
Posted 10 November 2006 - 02:50 PM
oui comme une impression de facilité à aller à l'essentiel
seulement une impression
c'est je pense, ce qui fait la force de votre écriture.
seulement une impression
c'est je pense, ce qui fait la force de votre écriture.
#5
Posted 11 November 2006 - 12:26 AM
Le nom de Patrick Cintas m'est particulièrement cher. Je suis étonné de le rencontrer ici mais pas, en cliquant, de me trouver confronté à une pure merveille de poème qui est un oeil qui regarde des tableaux sur une toile de réflexion.
Ah, Modigliani ! Encore un rêve d'Anna Akhmatova...
Ah, Modigliani ! Encore un rêve d'Anna Akhmatova...
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