86 replies to this topic

On frappe à la porte de la
Maison mais personne ne répond
Nos regards se croisent ; nous hésitons
Que faire si quelqu’un est là ?

Me voyant pensif tu ris gentiment
« Bah ! Qu’est-ce qui peut bien arriver ? »
Alors j’ouvre la porte délabrée
Oh ! Quel affreux grincement !

On contemple le logis insolite
Eclairé par un seul flambeau
C’est un fouillis de parchemins et d’anneaux
Surpris, on franchit le seuil de la gîte

Le parquet craque sous nos pas
Et d’un coin s’élève un bruit
Un long coassement affaibli
On s’approche d’un lit en bois

« Je suis là devant vous »
Je fronce les sourcils
C’est un crapaud tout fragile
Blotti sous un plaid jusqu’au cou

« C’est moi, Ziko l’invisible
La reine, cette vieille andouille
M’a transformé en grenouille
D’un coup de baguette insensible

Tout ça parce que j’ai tenté
Voler son fameux trésor
Je suis puni de mon essor
Et j’ai perdu mon invisibilité

Pourriez-vous ô gentils voyageurs
Briser cet enchantement
Je vous serai reconnaissant
Et j’offrirais mes services de bon cœur »

Je te regarde incertain
Et confuse tu me déclare
Que cela dépasse peut-être tes pouvoirs
Mais qu’un essai ne fait rien

Si tu as besoin de mon appui
Je serai heureux de te l’offrir
Pour empêcher ce jeune homme de souffrir
Aidons vite ce Ziko maudit !

Trés trés beau texte

Excellent

Merci beaucoup

Mais je ne pense pas qu'il verra ce poème

Amicalement

[La Distillatrice]

Ta "sensation" (c'est comme ça que j'appelle les poèmes ) m'a beaucoup émue...c'est un diamant à l'état brut.

Merci beaucoup polveredistelle.

7 années d'amitié méritaient bien un poème...

Merci pour ta visite.

Amicalement

Voilà un lien si quelqu'un veut voter pour "Amitié éteinte".
Mettez n'importe quelle note : je m'en fous complètement.
C'est un site que je visite rarement ; je préfère TLP. C'est juste que j'y ai trouvé une rubrique concours...

Bon, le vote doit se faire avant la fin du mois, donc il ne reste plus que 2 jours. Voilà:
http://www.lespoemes...hp?articleid=22

Amicalement

Pauvre crapaud, quelle malédiction !
Sais-tu Ziko que je t’aurai bouilli en potion
Si tu ne nous avais expliqué
Qu’habituellement on te dit « majesté ».

Mais je n’ai pas d’antidote
Et voilà le crapaud aigri
Qui me traite d’indescriptible sotte !
Et en chevalier des mille et unes nuits,
Tu prends ma défense, valeureux
Face à cet énergumène hargneux
Qui déverse sa rancœur
Sur mes épaules fatiguées,
Mais mon étranger-voyageur
Est là pour s’interposer ;
Que la bave du crapaud n’atteigne pas
La blanche colombe n’est ce pas ?

Je sais cependant
Ce qui pourrait transformer
Ce crapaud en prince charmant :
Une princesse et son baiser.
Mais dans ce vallon abandonné,
Aucune damoiselle de haute lignée
N’a jamais posé le pied,
Il va falloir aller la chercher …

Ziko doucement se calme,
Puis ferme ses yeux globuleux
Et s’endort en rêvant d’une belle femme.
Nous, au coin du feu,
Nous mangeons en silence
Puis nous nous mettons à rire :
Le voyage recommence
Et comme personne n’en a jamais eu souvenir !
On part en quête d’une princesse
Pour qu’un crapaud redevienne altesse !
Nous partirons demain
Vers des royaumes lointains !

Ah! Nous voilà chargés
D'une quête pour ce maudit
Je suggère de tout oublier
Mais tu me dis qu'on lui a promis
Alors on s'en va le pas léger
Les yeux brillant, le cœur hardi
Allons vite chercher ces palais
Ces princesses au baiser qui guérit

Nous sortons de la forêt
Discutant de tout, de rien
Voyageuse je t'ai aimée
De toi je prendrai soin
Je serais ton chevalier
Valeureux mais pas serein
Tu seras ma reine protégée
Des ogres et des nains

Et enfin nos pieds nous mènent
Vers le royaume de Kizigel
Devant nous se peint la scène
Journalière habituelle
Des marchands vendent des graines
Des camelots des vêtements frêles
Les forgerons n'ont pas de peine
Car ici ne cessent les duels

On contemple tout cela
Avec un plaisir radieux
Et c'est alors que deux soldats
Nous demandent ce qu'on veut
"Ben, une princesse, quoi"
Les soldats paraissent hargneux
Et, je ne sais pourquoi
Ils nous chassent tous les deux

O voyageuse, que faire?
Aurais-tu la solution?
Avec ton talent de sorcière
Avec tes magiques potions
Pourrais-tu nous tirer d'affaire?
Je crois en ton don
Ah! C'est pour Ziko qui espère
De nous la guérison

Nous arrivons devant une forteresse
Qui nous promet des princesses.
Les murs côtoyant le ciel
Et nous devant tout frêles,
La forteresse parait inébranlable
Dans sa force et sa majesté
Formée de marbre inaltérable
Et nous fourmis à côté.

Les gargouilles semblent se moquer
Avec leurs rictus dédaigneux :
« Vous, pauvres étrangers
Jamais n’entrerez. »

Les gardes par leurs meurtrières
Nous prient de faire marche arrière
Les arcs bandés dans notre direction
Prévenant toute intrusion.

Que faire ?
Comment rencontrer la princesse ?
Mes pouvoirs de sorcière
Ne peuvent réussir la prouesse
De nous faire entrer
En ce château bien gardé…

Je te regarde en quête d’une solution
Mais tu sembles résigné
Pour aujourd’hui c’est terminé
Mais nous reviendrons.

On fait demi tour,
On va réfléchir et se reposer.
Allongés dans un pré
On admire la fin du jour.
O mon étranger aimé,
Quand Ziko aura son baiser,
Aurai-je le droit au tien ?
Mais pensons plutôt à demain !
Pourtant cette idée ne veut s’en aller,
Ziko, la princesse et son baiser,
Moi et mon étranger-prince charmant ?
Mais voilà un inattendu dénouement !

Je me lève toute excitée
Et je pars en courrant,
Tu restes là éberlué,
Etonné de mon comportement.

Tu attends, tu attends,
Et la nuit a déjà fait son nid
Quand je reviens en souriant
Les bras chargé de colis
Et promenant avec moi
Un noble destrier.
Tu ne sais par où commencer
Pour demander « pourquoi ».

Et moi je t’explique mon plan :
Je vais faire de toi un prince charmant
Alors on te laissera entrer.
Quand tu verras la princesse,
Fais lui de somptueuses promesses
Pour pouvoir l’emmener.
Hors du beau château
Prends le galop
Et viens me retrouver
Dans ce même pré.

Je monte le destrier majestueux
Et mes yeux ne peuvent te quitter
Etranges sentiments ô mon dieu !
Mon cœur ne cesse de palpiter
Comment te laisser en ces lieux ?
Que faire si un malheur t’atteignais ?
Mais je dois te dire adieu
O ma voyageuse bien aimée

Et pourtant avant de partir
Je te regarde encore une fois
Alors je ne peux me retenir
Je descend, je fais des pas
Et ne sachant que te dire
Je te prends dans mes bras
Tendrement, et dans un délire
Je baise ton front avec émoi

Et dans ces quelques instants
Mon âme s’envole dans les nuages
Et cesse de couler le temps
Je n’entend même plus les feuillages
Puis je te laisse doucement
Et contemple ton visage
Une larme de tes yeux brillants
Se fraie gaiement un passage

Je te quitte ma voyageuse
Chevauchant au grand galop
La forteresse somptueuse
Se montre, mais quel fardeau !
Aux sentinelles hargneuses
Je semble trop falot
Mais la mine audacieuse
Je m’en vais vers le château

Et digne d’un souverain je salut
Les gardes qui n’ont de confiance
« Je suis le prince Cassolu
Du royaume de Tunipense
Et pour un mariage prévu
Je souhaite avec impatience
Voir la princesse Astu
Pour une liaison pleine de jouissance »

Les gardes me laissent passer
Ma ruse a réussi !
C’est un royaume très éloigné
Mais riche que j’ai choisi
Mon allure ne pourra choquer
Le roi et ses bonnes filles
Je descend du destrier
Et me présente, le roi sourit

Il voulait bien se défaire
De cette princesse sagace
Qui, pour son royaume prospère
Etait une grande menace
Ainsi, pas besoin de plaire
Ma crainte très vite s’efface
Car la fille comme son père
Espérait partir sans trace

Je donne des explications
Mon père, le roi Achvâ
Devait voir la fille, sinon
Le mariage ne se passera
Et il n’y aura de liaisons.
Alors le bon vieux roi
Trouve que j’ai bien raison
Et après un adieu froid
Astu me suit et nous partons

Ah ! Me voilà enfin
Sorti du palais maudit
Nous montons le cheval fin
Et rapidement je suis
Vers le pré le chemin
Je resterai muet comme si
A dire je n’avais rien
Que la route très vite finit !

Il est touchant ce poème L'étranger, tu sais manier la plume de tes émotions...

Amicalement,

Merci pour ton passage Censimilus, c'est toujours un plaisir.

C'est un poème assez ancien.

Amicalement

Les amis vont et viennent maintenant, il parait que c'est comme ça, dans l'air du temps....
Très beau texte, on y ressent toute l'émotion que tu y a mis

Amitiés
Sèv

On dit souvent qu'on peut se débrouiller tout seul, pas besoin d'amis...

Qu'on soit orgueilleux ou trahit, ceci est totalement faux.

L'homme est sociable de nature.

Et un vrai ami est plus cher que tout.

Ceci ne contredit pas mon penchant vers la solitude. J'aime les gens, j'ai beaucoup d'amis, mais je préfère souvent marcher seul et rêver.

La triste fée doit sûrement sortir de son armure.

Comme on dit, faut casser les murs et bâtir les ponts.

Merci pour ton passage.

Amicalement,
L'étranger

Amie d’enfance…

Ce soir c’est à elle que je livre mes peines,
Elle est toujours là, je déverse ma haine,
Elle ne dis rien….comme absente,
Plus que jamais….présente.

Je sens son souffle posé sur moi,
Je suis bien dans ses bras,
Certaine d’une chose…elle ne partira pas,
Elle restera le temps qu’il faudra.

Recroquevillé sur ma chaise…je pense,
A tout et à rien…écoutant le silence,
Seule avec mon amie d’enfance,
M’honorant de sa fidèle présence.

Elle ne m’a jamais trahie,
Ce qui est bien rare aujourd’hui,
Solitude tu es en moi,
Solitude tu guides mes pas.

Sèv

[Loco]

Enfin !!!!!! Je suis arrivé au bout de la correspondance poétique entre toi et Silia... (ça fait une bonne heure que je suis dessus)... Très touchant tout ça, y a une vraie entente d'écriture entre vous, même si vous avez chacun évidemment votre singularité... Je comprends mieux votre "voyage" maintenant !
Très amicalement à vous deux,
NH

Ah! le vampire nous visite un peu?

Peut-être il nous rejoindra un jour?

Content de te voir

Amicalement

[Loco]

Bah je ne suis pas très fortiche en correspondance poétique ! snif ! Puis, j'aime mieux suivre votre "voyage" tel qu'il est comme ça, sans intrus !

Bah! le vampire pourrait faire des dégats après tout
Tu voyageras peut-être avec d'autres membres

Amicalement

[Loco]

Le vampire est en réalité un grand solitaire... (paff !!! Je m'écorne tout seul ! LOL)

Amie d’enfance…

Ce soir c’est à elle que je livre mes peines,
Elle est toujours là, je déverse ma haine,
Elle ne dis rien….comme absente,
Plus que jamais….présente.

Je sens son souffle posé sur moi,
Je suis bien dans ses bras,
Certaine d’une chose…elle ne partira pas,
Elle restera le temps qu’il faudra.

Recroquevillé sur ma chaise…je pense,
A tout et à rien…écoutant le silence,
Seule avec mon amie d’enfance,
M’honorant de sa fidèle présence.

Elle ne m’a jamais trahie,
Ce qui est bien rare aujourd’hui,
Solitude tu es en moi,
Solitude tu guides mes pas.

Sèv

La solitude n'est pas amie
Elle approfondie nos ennuis
Car avec elle on réfléchit
Trop beaucoup à nos soucis

Elle développe nos capacités
Mais faut savoir bien modérer
Car sinon elle va altérer
Ta gentille personnalité

Petit navet sans valeur écrit en réponse à ton joli poème.

Amicalement,
L'étranger

Depuis le temps, ma personnalité a déjà dû être altéré ;-)

Enfin !!!!!! Je suis arrivé au bout de la correspondance poétique entre toi et Silia... (ça fait une bonne heure que je suis dessus)... Très touchant tout ça, y a une vraie entente d'écriture entre vous, même si vous avez chacun évidemment votre singularité... Je comprends mieux votre "voyage" maintenant !
Très amicalement à vous deux,
NH

Une heure !!!! Bah dis donc, motivé le vampire ! Et oui maintenant tu connais tout de nos voyage ! Une entente d'écriture très poétique comme dénomination, ca me plait !
Contente de ta visite !
Si le vampire préfère rester solitaire c'est peut etre qu'il ne veux pas que je l'emprisonne dans mes rêves ... :roll: :wink:
A la revoyure sur d'autres poèmes !
amitiés

[système général sériel]

Plus qu'une tranche de vie, un grand moment d'émotion pour cette amitié partagée. De plus, tu sembles en conserver les meilleures moments et tu nous fait partager leur richesse...

(tu aurais pu l'intituler 'I don't Caire" ds sa version anglaise !)
:wink:


Merci pour ce poème !

merci pour ta visite Kat.

i don't Caire lol.

Mais je "care" tout de même... un ami c'est pas facile à retrouver.

Amicalement

J’avais fait une première suite mais étant donné ton dernier poème j’en ai changé .

L’étranger, mon prince charmant
Arrivant dans un galop survolté
Dépose à mes pieds
La princesse pleurant
Déjà son château
Et ne voulant sauver Ziko.

Alors l’étranger du haut de son cheval
D’une voix éteinte me parle :
« Je m’en vais,
A toi le soin d’amener la princesse,
Je te laisse.
Je m’en vais
Retrouver mes sentiers d’Egypte
Je te quitte. »
Sur ce il repart
Sans même plus amples au revoirs…

Désemparée,
Le cœur soudain vidé,
A mon tour je laisse
La belle princesse.
Je m’en vais retrouver
Ce coin poussiéreux que j’avais abandonné
Pour des voyages avec un étranger…
L’espoir est parti,
Lui aussi .
La voyageuse est maintenant sédentaire,
Et la sorcière
A perdu ses pouvoirs…
Je resterai tous les soirs
Assise dans un coin
Jusqu’au lendemain,
Une larme au coin des yeux,
Perle de ce ruisseau où à deux
Nous nous sommes baignés,
Eclat de cette étoile
Qui nous a guidé.
Triste et pâle
Je repense à ces voyages qui se sont terminés…
Amitié éteinte ?

Ah! la triste fin. Non! Ce n'est pas une amitié éteinte. On voyagera peut-être encore plus tard

Allez, à bientot.

Amitiés,
L'étranger