#1
Posted 16 January 2005 - 04:50 PM
Il faut évidement envoyer un poème.. Et j'hésite entre 5.. Il y en a deux que j'ai déjà mit sur le site, mais je les remets quand même. Si vous pouviez le préciser quel est votre préféré, vos critiques..etc.
Merci d'avance
( Message rajouté le 28 Janvier2005, je supprime les première version de "Discature d'un soir" et "Permission de grandir" pour que vous jugiez directement le poème voulu.. J'ai rajouté un 5eme poème, très inspiré de "Je vois")
1/
Ciel Breton
On eu cru la bruine, telle des perles des cieux,
La vie continuait, personne ne remarquait,
Pourtant nous, la tête empli de mots merveilleux,
Nous regardions pleurer ce qui ne se voyait.
Lorsque les jours trops beaux faisaient sécher les cieux,
Nos coeurs amoureux gardaient de ses doux reflets
Qui font du ciel un espace de rêve numineux.
Nous nous couchions au creux de ton batelet.
Ce que j'aimai ces nuits toutes d'embruns!Les cieux
Sous nos yeux brillaient de mille feu. Oh! J'aimai
Contempler la vespérale magie du bleu.
Lorsque l'horizon limitait notre vu, les
Vents faisaient dancer les voiles..Oh! Ciel Breton,
Intime et mystérieux en toutes saisons...
2/
Dictature d'un soir
En cette nuit, un seul flambeau brûle,
Le vent souffle, les heures reculent.
L'horreur prend place parmi les routes,
Les prairies, les forêts, même les mers.
L'inquiétude dépasse le doute,
Au fond des coeurs s'installe l'hiver.
L'obscurité a prit le pouvoir,
Plus personne ne s'avance,
Personne n'ose tuer le silence,
Pour une fois, personne ne rit du noir,
Du couteau retrouvé taché,
Ou du nouveau tombeau à décorer
A l'unisson s'égare un frisson,
Mais on tient bon.
Puis, venant de nul part, d'une prière,
Passe un nuage, qui cache en un éclair,
La lune qui, rêvant, ne l'avait pas vu.
La défense s'organise,
Une union jamais connu
Se rebelle. L'horreur agonise.
Peu à peu, remonte l'ancien système,
Il ne tient pourtant qu'à un nuage,
Mais on veut juste tourner la page,
On s'occupera plus tard des problèmes.
Rassurez-vous si vous pouvez : la lune n'est que voilée.
3/
Je vois
Je vois au loin les feuilles des arbres :
Elles sont sur le point de tomber,
Une vie trop courte. Il m'a semblé,
Quelques fois les entendre se parler,
Quelques fois les entendre s'aimer,
Et rougir d'amitié...
Je vois au loin l'écorce des arbres:
L'amour déjà fini des journées-paradis
Y est gravé au couteau pour ne pas l'oublier.
Ils l'ont fait saigner pour nue futilité.
L'arbre a crié, mais ils n'ont pas écouté,
Je l'ai entendu moi, d'aussi loin, d'ici.
Je vois aussi la beauté des arbres,
Des forêts, des prairies, la beauté
Que personne ne songe à regarder.
Une beauté sans égale,
Est-ce pour cela que vous la dégradez?
Vous pensez qu'elle renoncera face au mal?
Arrêtez, sortez et admirez,
Alors vous comprendrez
Les plus belles choses sont là, sous votre nez,
Mais vous ne l'avez pas remarqué.
4/
La permission de grandir
Au fond de son lit de peluches,
Entre son chien et son autruche,
Elle rêvait d'une autre étoile,
D'un prince charmant, d'un bal
Scintillant de mille paillettes,
Elle danserait, sans cesse,
Avec le prince vedette,
Et chaque amour, tout son désir,
Aurait la permission de grandir.
Elle fermait les yeux pour oublier,
La faim, la haine et ces dangers,
Fermait les yeux pour rêver
D'un monde meilleur, monde de fée,
Où chaque étoile brillante le soir
Serait un rire, une joie, un espoir.
Où chaque amour, chaque désir,
Aurait la permission de grandir.
Elle rêvait d'une vie plus belle,
Elle aurait tant aimé
Naître en princesse, en ange ou en fée,
Pour le rêve, les étincelles,
Pour que chaque amour, chaque désir,
Ait la permission de grandir.
5/ Ces bouts de paradis
J'ai longtemps flâné en ces somptueux lieux,
Où la nature et l'homme, enfin, se rendent heureux,
J'y ai chanté les airs les plus beaux de la terre,
J'y ai trouvé une chaleu en plein hiver,
J'y ai parfois écrit les roses de mon coeur,
Tout ça rien qu'en admirant la beauté des fleurs.
Beaucoup de gens passent à côté sans remarquer,
Souvent je les ai vus, marcher sans regarder.
Sont-ils stressés? Pressés d'aller je ne sais où?
Pour ne pas vouloir voir ce gratuit bijou?
Certains, peut-être jalous, ont scarifié
Des arbres en plaidant le romantisme, l'amour...
Tous ceux-là n'ont-ils jamais pensé qu'abîmer
La nature est abscons! Il faut porter secour
aux dernières précellence qu'il reste ici,
Au lieu de dégrader ces bouts de paradis.
#2
Posted 16 January 2005 - 05:02 PM
Bonne chance pour le concours !
#3
Posted 16 January 2005 - 05:11 PM
#4
Posted 16 January 2005 - 05:37 PM
La sagesse du troisième est bonne mais je pense que tu choisiras entre le deuxième et le dernier...
Bonne chance.
Amicalement
#5
Posted 16 January 2005 - 05:38 PM
#6
Posted 16 January 2005 - 06:08 PM
#7
Posted 16 January 2005 - 06:51 PM
Rod.
#8
Posted 16 January 2005 - 07:21 PM
"L'arbre a crié, mais ils n'ont pas écouté,
Je l'ai entendu moi, d'aussi loin, d'ici." C'est tout simple, mais prenant.
Mais le message me paraît un peu simpliste, c'est dommage.
Pour les deux autres, non, je n'ai pas accroché (le deuxième un peu, mais fugitivement, pas sur la durée). Question de sensibilité personnelle.
Un conseil, si je peux me permettre : relis-toi. Il y a des fautes dans les trois premiers poèmes, et je pense que ça te ferait perdre des chances dans le concours.
En tout cas, persévère, il semble que tu saches dire des choses...
#9
Posted 17 January 2005 - 06:16 PM
Il se trouve en fait que "La permission de grandir" et "Dictature d'un soir" ne pourront être acceptés au concours, en relisant les règles j'ai du remarquer que le nombre de vers était limité ( à 25).. Je ne peux donc plus réfléchir qu'entre le 1ere et le 3eme..
Mais ayant lu que la date limite du concours était en Avril, il me semble que j'ai toujours le temps.
Juste une question Socque, parles-tu des fautes d'orthographe?( je suis dans ce cas très étonnée qu'il n'y en ai pas dans le 4eme! *rire*)
#10
Posted 17 January 2005 - 06:49 PM
Et je confirme : aucune faute dans le dernier.
#11
Posted 19 January 2005 - 08:40 AM
En cette nuit, un seul flambeau brûle,
Le vent souffle les heures recullent,
L'horreur prend place, parmi les routes,
Les prairies, les forêts, même les mers,
Peu à peu l'inquiétude dépasse le doute
Au fond des coeurs s'installe l'hiver.
L'obscurité a prit le pouvoir,
Plus personne ne s'avance,
Personne n'ose tuer le silence,
Pour une fois personne ne rit du noir,
Du couteau retrouvé tacje
Ou du nouveau tombeau a décorer.
A l'unisson s'égare un frisson,
Mais on tient bon..
Puis venant de nul part, d'une prière,
Passe un nuage qui cache en un éclair,
La lune qui, rêvant, ne l'avait pas vu.
La défense s'organise,
Une union jamais connu
Se rebelle. L'horreur agonise.
Peu à peu, remonte l'ancien système,
Il ne tient pourtant qu'à un nuage,
Mais on veut juste tourner la page,
On s'occupera plus tard des problèmes.
Rassurez-vous si vous pouvez: la lune n'est que voilée.
#12
Posted 19 January 2005 - 09:33 AM
Bravo, c'est difficile de retoucher ses poèmes, et tu le fais bien, cependant... (je suis chiant, je sais) la strophe 2 me manque, et je trouve l'avant dernier vers maladroit. Je trouve la nouvelle version un peu moins poétique que la première.
Amitié, ne m'en veu pas j'essaie d'être honnête
6o51
#13
Posted 19 January 2005 - 02:28 PM
En tout cas si je devais faire un chois j'hésiterais entre "Dictature d'un soir" et "La permission de grandir"!
Bisous.
#14
Posted 19 January 2005 - 02:35 PM
Je pense un peu comme toi (désolée des fautes mais j'essaye de taper vite et je ne me relis pas). Le problème c'est que le premier poème est complet et celui-ci fait donc très vide à par rapport au premier..
J'ai essayé de retoucher "La permission de grandir" mais je trouve qu'il fait un peu pareil :
Au fond de son lit de peluchesd
Entre son chien et son autruche
Elle rêvait d'une autre é"toile
D'un prince charmant, d'un bal,
Où arrivant, telle une princesse,
Scintillante de mille paillettes,
Elle dancerait, sans cesse,
Avec le prince vedette,
Et chaque amour, tout son désir
Aurait la permission de grandir.
Elle fermait les yeux pour oublier,
La faim, la haine et ces dangers,
Fermait les yeux pour rêver,
D'un monde meilleur, monde de fée,
Où chaque étoile brillante le soir
Serait un rire, une joie, un espoir,
Où chaque amour, chaque désir
Aurait la permission de grandir.
Au fond de son lit de peluches
Entre son chien et son autruche,
Elle rêvait d'une vie plus belle,
Elle aurait tant aimé,
Naître en princesse ou en fée,
Pour le rêve, les étincelles,
Pour que chaque amour, chaque désir,
Ait la permission de grandir
Mais avec les poèmes coupés, c'est lequel votre préféré? Même si j'ai le temps j'aimerai bien savoir lequel choisir!
#15
Posted 19 January 2005 - 02:54 PM
#16
Posted 20 January 2005 - 06:00 PM
Déja le premier je ne le mettrais pas car tu ne respecte pas l'un des principes fondamental de la poesie: le respect des syllables.
Bisous BON COURAGE
#17
Posted 22 January 2005 - 02:38 PM
#18
Posted 22 January 2005 - 02:40 PM
Après celui-ci tu aimerais lequel? ( si tu en aimes un autre! et sinon, que reproches-tu aux autres?)
#19
Posted 28 January 2005 - 10:14 PM
Ces bouts de paradis
J'ai longtemps flâné en ces somptueux lieux,
Où la nature et l'homme, enfin, se rendent heureux,
J'y ai chanté les airs les plus beaux de la terre,
J'y ai trouvé une chaleu en plein hiver,
J'y ai parfois écrit les roses de mon coeur,
Tout ça rien qu'en admirant la beauté des fleurs.
Beaucoup de gens passent à côté sans remarquer,
Souvent je les ai vus, marcher sans regarder.
Sont-ils stressés? Pressés d'aller je ne sais où?
Pour ne pas vouloir voir ce gratuit bijou?
Certains, peut-être jalous, ont scarifié
Des arbres en plaidant le romantisme, l'amour...
Tous ceux-là n'ont-ils jamais pensé qu'abîmer
La nature est abscons! Il faut porter secour
aux dernières précellence qu'il reste ici,
Au lieu de dégrader ces bouts de paradis.
SVP répondez moi!
#20
Posted 28 January 2005 - 10:44 PM
J'aime beaucoup le début et la fin, un peu moins le milieu.
J'ai trouvé "J'y ai chanté les airs les plus beaux de la terre,
J'y ai trouvé une chaleur en plein hiver,
J'y ai parfois écrit les roses de mon coeur, " superbe, surtout le dernier vers!
Bonne continuation et bon courage pour ton choix, c'est toujours difficile..
Amitié,
Rod.
#21
Posted 29 January 2005 - 01:35 PM
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