11 replies to this topic

[ibere64]

Je te regarde.

La nuit ne me parle plus.
Le jour est difforme.
Le temps se tait.
Je suis vêtu d’ombre.
Invisible à tes yeux.
Ton silence est un adieu.
Autour de moi : plus rien.
Personne.
Que toi, qui disparais peu à peu.
Sans te retourner.
Ou est-ce moi qui pars ?
Oui, c’est moi qui pars.
Demain…
Demain n’existe plus.
J’avance dans un désert.
Je suis un mort qui marche.
Un rêve :

Je te regarde.

[chacal]

Je te comprends très bien puisque moi, le désert est mon habitat nature!!
J'aime la forme de ce poème , très moderne pour exprimer cette solitude, et encadré par ces deux vers porteurs de rêve et de regret :"je te regarde" !

[.ds.]

Tous ces points comme des signes
Bientôt le désert à nouveau deviendra ce repos
Tu sais
Celui tant mérité


Peut-être


Je ne sais rien
Je ne sais plus


A des années de vivre
L'ombre est le parcours

De nouveaux jours

Je te vois


Bisamicales,
Nath

[Mouet]

La solitude à deux . . .

Ton texte est bouleversant . . .

Amitiés . . .

J-M.

[lacape]

ton texte est très beau.
amitiés.

[comtedormestconti]

Tu ressembles a Paul Coehlo... :mrgreen:
Et tu continues toujours d'écrire simplement beau...

[Clara]

"Le temps se tait"....

Très émouvant.

Amitiés,

Clara

[Marygrange]

Je n'ai pas de mots pour dire mon sentiment face à une telle gravité, une expression des plus complètes qu'il soit de l'âme... C'est tout l'art d'un vrai poète !


Bises,
Béa

[Erre]

Ce poème est poignant, dans la manière dont il annonce le début d'une rupture irréversible....

oui une rupture irréversible mais hésitante avec encore un dernier espoir il me semble ??? Un espoir qui sera toujours là meme dans le désert. Un espoir qui survivra jumellé au souvenir. Car il ya des choses que l'on n'efface pas, ce que l'on a donné, on ne peut le reprendre.
"Ou est-ce moi qui pars ?
Oui, c’est moi qui pars. "
j'ai l'impression que ces vers sont plus pour se convaincre, pour aider à surmonter. C'est moins dur de se dire que c'est soi qui part et non l'autre non ? Mais çà reste douloureux quoiqu'il en soit.

Sur la forme je ne sais pas trop. C'est dépouillé, bien écrit mais çà me touche moins que les précédents. Je ne sais pas pourquoi. Pourtant tout est là. Je dois pas etre en forme.....çà semble toucher au sublime pourtant.

Continues bien ibère64

[balila]

Comme un pas lourd dans la nuit,
une ombre dans le silence,
le bruit étouffé d'un cri,
une image, évanescence...

balila

[Calynette]

Un beau poème si touchant ...J'ai adoré!