Poussé par une main, je tombe dans un trou,
Où d'un orifice, un si éternel gouffre
Où la nuit règne dans une odeur de soufre,
Continue l'infini d'un passage sans bout.
Puis exclusivement se délie tel un fou
L'imagination de ces esprits qui souffrent,
Qui voit apparaître, qui lentement s'ensoufrent,
D'étrange visions d'un monde d'en dessous.
Lémures coruscants et translucides spectres
S'invitent dans l'obscur, où espérant renaître,
Ils ravivent douleurs de très sombres passés.
Qui sait ? Ces fantômes, mystérieux visages.
Je les rejoindrais dans le jour de vérité,
Où mon âme envolée, cessera mon voyage.
5 replies to this topic
#1
Posted 17 August 2005 - 04:17 PM
#2
Posted 17 August 2005 - 04:50 PM
Inquiétant ... Ton poème ravive le souvenir des nuits où l'on est face à soi ...
Merci pour cette lecture
Amitiés.
Merci pour cette lecture
Amitiés.
#3
Posted 17 August 2005 - 05:06 PM
intriguant et interessant, pertinent et divertissant
Protoss
Protoss
#4
Posted 17 August 2005 - 05:35 PM
je dirai tout simplement magnifique...
#5
Posted 17 August 2005 - 08:04 PM
Merci Galy, Protoss et fan2jessmarquez pour vos commentaires
#6
Posted 18 August 2005 - 12:42 AM
Monde fantastique, presqu'irréel! Quoique cela peut faire penser à la face sombre de tout être. Très beau sonnet!
Amitiés
Amitiés
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