De ses plus beaux yeux, d'une beauté si pure ,
Voulue qu'elle rendit encore, sa plus belle nature,
Par les liens guéris de notre amour, insoucieux.
Quand je rompis l'étoile d'amour, j'étais si soucieux,
Encore des soupirs du ciel, que je n'en avais cure,
Certes, le ciel bleu d'azur,me fit un hommage gracieux
Moins encor, que jamais, fortunes ne durent :
Car ce regard, sur son visage, ressemble au regard du soleil,
De ma déesse, elle avait un certain mal d'amour vermeil,
Corps si gracile, pour que l'amour vienne à son secours ;
Aimez ou trop aimez, et je vois son corps à travers ce voile ;
Ainsi, elle courut vers moi, comme vers le ciel et les étoiles.
Là où la nature et l'amour l'appellent, et sa beauté suis son cours.
Edited by Ronsard1, 14 November 2005 - 04:12 PM.