nonon du tout. Je te citais parce que je suis d'accord avec toi. D'où le +1. Voilà.

TO AQABARAMAZOV
#61
Posted 13 January 2006 - 12:28 AM
nonon du tout. Je te citais parce que je suis d'accord avec toi. D'où le +1. Voilà.
#62
Posted 13 January 2006 - 11:01 AM
#63
Posted 13 January 2006 - 12:37 PM

#64
Posted 13 January 2006 - 12:59 PM
Comme quoi ce texte est loin d'être anodin, il a tout mis en chantier!!!
Pouf pouf, au temps pour nous tous, alors.
#65
Posted 13 January 2006 - 06:35 PM
arguments à l'emporte pièce : je n'argumente pas, je crée ; quant à l'emporte pièce, si les gens ne s'interdisent pas de penser et d'user de leur faculté de jugement, il n'y a rien que je dise qui ne saute aux yeux de ceux qui veulent regarder au-delà des apparences.
la bataille, c'est bien le poème : je suis d'accord : ce n'est pas une arme, mais une alarme ; je ne cherche pas à convaincre, ce serait bien sot. Voilà une vérité qui se délivre, et elle est accessible en fouillant dans l'histoire, même récente. Notre ministre de l'intérieur est passé maître dans l'art de la manipulation des faits, et dans l'instrumentalisation des évènements qu'il provoque. Je revendique la véracité de l'intégralité du texte. A moins de se voiler la face, et de croire que la seule vérité nous viens des informations télévisuelles.
es tu publié, Dedalus : non, sauf par moi-même, contactez moi par MP si cela vous chante, vous en saurez plus.
Pour finir : merci à tous, ces débats sont loins d'être futiles. Ils montrent que ceux qui voudraient museler les voix discordantes n'ont pas fini de chercher à nous faire taire. Tant qu'il y a de l'art, il y a des Hommes.
#66
Posted 13 January 2006 - 09:46 PM
Mais je me permettrais de persister: s'il semble que nous soyons d'accord sur le fond: démystifier un homme politique dangereux qui réussit par son talent médiatique à endormir un pays (presque) entier (et c'est ça le combat, pas le poème, qui, comme tu dis,n'est qu'une alarme, ou un symptome), je ne suis pas certain de l'efficacité de tes armes.
Les banlieues ne brûlent vraiment pas comme le reichstag, c'est dommage d'utiliser ces quelques effets dans ton texte , il me semble que ça contribue à décrédibiliser ton propos, et ce que j'ai appelé "l'emporte pièces" ne me paraît pas très efficace contre ce triste personnage qui , à mon sens, ne pourra pas être déstabilisé par ce genre de rapprochement.
#67
Posted 13 January 2006 - 10:04 PM
mais je me l'accorde parfois
#68
Posted 13 January 2006 - 10:28 PM
#69
Posted 14 January 2006 - 12:44 AM
comme la mode est à l'enfoncement
des portes ouvertes
notre sinistre de la police
(tiens pourquoi la dédicace a disparu
tu tolères la censure maintenant ? )
agite le chiffon
et les taureaux chargent
dans le mur
à quoi bon
convaincre
nous tous qui le sommes déjà
obtenir des réactions
inefficaces
est le but de la provocation
en cela notre sinistre a déjà fait
de toi une victime perdue
dans son labyrinthe
inutile
pour le reichstag
la référence est saugrenue
avec les banlieues
quand même
quand on connait l'histoire...
si la révolte des banlieues posent un vrai problème
c'est bien celui de la dépolitisation
des plus pauvres
ils auront la malchance
de ne pas te lire non plus
j'espère au moins que cela t'as fait du bien
#70
Posted 20 January 2006 - 07:18 PM
1/ pas de censure, je pense que tout le monde sait à qui cela s'adresse, et le titre original convient mieux à de la littérature, le premier n'était que provocation, et sur ce plan, a fonctionné comme il lui fallait, mais je trouvais qu'il avait fait son temps. et si comme tu semble le croire, j'étais sensible à la censure, cela voudrait dire que je cèderais à la peur, et alors, signerai-je de mon véritable nom, comme peu le font ici ?
2/ encore une fois, il est vain de chercher à convaincre. ne le sont que ceux qui veulent l'être. quant aux autres, nous auront un jour à résister contre eux. en attendant...
3/ une victime ? je ne crois pas. il me semble seulement avoir montré que de l'ordure aussi peut sortir de la poésie. voilà.
4/ je connais l'histoire, et assume les comparaisons métaphoriques. ce n'est pas la première fois que l'on manipule l'actualité à des fins politiques sinistres : golfe du Tonkin, incendie sus-cité, etc. je pense que ces émeutes ont été, sinon provoquées, du moins entretenues par notre ami afin de se donner une stature d'homme providentiel, qui seul pourrait sauver le pays aux yeux d'une foule attérée. rappellez vous aussi son fameux coup de la ricine retrouvée dans une consigne gare du nord, il s'agissait dhuile de ricin, mais ça, la presse a par la suite oublié de le dire. bref, je persite, et je signe. c'est de la poésie de circonstance, engagée, et certes provocante, mais l'est-ce tant ?
5/ je suis d'accord avec toi sur la dépolitisation des plus pauvres. cela dit, ja n'ai pas prétendu y rien faire par un pauvre poème. et effectivement, je suis bien impuissant face à cela.
6/ ils auront la malchance de ne pas me lire, mais un jour auront-ils au moins la possibilité d'avoir une chance de le faire, puisque c'est écrit. mais je persiste à le dire : ceci n'est pas de la politique, mais de la guerre esthétique.
7/ pour te rassurer, oui, cela me fait du bien, comme ça je me sens moins seul à haïr l'assassin qui nous envoie sa propagande nauséabonde pas mails, et même si ça ne sert à rien, tant mieux. je respire un peu mieux de cracher ma rage de temps en temps. peut être même qu'un jour je pourrais sortir de chez moi sans avoir trop peur de ses flics, en attendant qu'il soit président et qu'il faille fuir loin, très loin d'ici.
PS: garde toi de toute rancune, réserve ta colère contre d'autres, parce qu'au fond, sa victoire, c'est notre désespoir, pire, c'est notre désunion.
amen.
et porte toi bien.
ciao.
#71
Posted 20 January 2006 - 10:24 PM
Je suis un barbare
Un rebut une racaille
...
Benjamin Menasce
Un doux poème contre la violence qui nous violente ... ou un poème violent en faveur de l'arrêt des violences !
En tout cas, les mots sont fermes et le rythme très énergique!
Voyageur
#72
Posted 22 January 2006 - 02:54 PM
Est-ce ma comparaison qui est choquante, ou la complicité des forces du ministère de l'intérieur aux agissements criminels d'un maire terroriste ?
cf:
http://www.alsacedab...?id_article=540
http://www.lci.fr/ne...0lEIDUy,00.html
http://www.liberatio...?Article=351809
#73
Posted 24 January 2006 - 12:55 PM
Mais n'empêche qu'elle brûle des vies entières!
Voyageur
#74
Posted 26 January 2006 - 07:23 PM
#75
Posted 12 February 2006 - 06:50 PM
#76
Posted 15 March 2006 - 04:27 PM
#77
Posted 16 March 2006 - 12:31 AM
Mais je me permettrais de persister: s'il semble que nous soyons d'accord sur le fond: démystifier un homme politique dangereux qui réussit par son talent médiatique à endormir un pays (presque) entier (et c'est ça le combat, pas le poème, qui, comme tu dis,n'est qu'une alarme, ou un symptome), je ne suis pas certain de l'efficacité de tes armes.
Les banlieues ne brûlent vraiment pas comme le reichstag, c'est dommage d'utiliser ces quelques effets dans ton texte , il me semble que ça contribue à décrédibiliser ton propos, et ce que j'ai appelé "l'emporte pièces" ne me paraît pas très efficace contre ce triste personnage qui , à mon sens, ne pourra pas être déstabilisé par ce genre de rapprochement.
T'a pas compris il joue a sa petite gueguerre des mots mais ç'est un couillon .
Et un petit tour dans la théorie du complot .Il n'est pa sorti de DA VINCI CODE,sauf qu'il doit etre plus fauché que Dan Brown .Il est pitoyable ;Qu'il se brule comme les bonzes avant de bruler les autres dans sa petite tete subversive

#78
Posted 16 March 2006 - 02:43 PM
#79
Posted 23 March 2006 - 04:56 PM
TO AQABARAMAZOV
No prisoner !
Je suis un barbare
J’ai le sang bleu des coups qu’a enduré ma race
J’en ai le regard oblique et scrutateur
Des nains enchaînés à leur forge
Je suis un barbare
Urbain
J’ai soif de sang humain
Le soir pour inspirer mes mains
J’embrase les cités
Pendant que Néron rimaille
A Matignon
Alors que les Borgia descendent l’Elysée
Plus pétés que des bûcherons
Je suis un barbare
Venu de terre lointaine
J’ai la faim de vos ventres
Nul espoir ne me pousse
Mes sources sont taries et ma peau se craquelle
Je me réveille les nuits hurlant des hélicoptères en pointillés
Nuits vert-de-gris
D’outre béton j’envie vos rives
Je rêve cannibale
De me vautrer dans vos panses
Trop pleines de mes vies dévorées
Je suis un barbare
Un rebut une racaille
Mes gênes doivent bien être maudits
Pour n’avoir pas même entrevu le perron d’un ministère
Alors le monde !
Je ne le visite pas
Je l’éprouve
Je me fous des autres
Mon ventre crie famine
Mon corps est couvert de vermine
Mon cœur est comme rongé par la rage des loups
Je suis un fugitif devant vos Ombres
Un étranger en des terres toujours étrangères
La peste hante toutes les commandes
Et trie les globules
Les derniers des derniers hommes couvrent d’injures la foule avide de chair crue
Elle ne parle plus
Elle rafle
Et s’endort enivrée rêvant ses rêves sadiques d’Etat policier
Les banlieues brûlent comme le Reichstag
Et leurs fumées
Défilent vent debout sous les hourras de la foule
N’ayant plus d’yeux que pour son Guide de pacotille au regard gorgé de haine et d’ambition perverse
Si c’est un homme
Je veux être un barbare
Celui-là
Portait le prénom du dernier Tsar
Il s’appelait
Cœur de boue
B.M.
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