On avait vingt ans, et on s’envoyait des poèmes.
On faisait l’amour, souvent, dans mes draps rouges.
L’amour n’entrait pas en ligne de compte
Je voulais la beauté, la compassion
Il disait qu’il pourrait mourir par curiosité…
J’ai frissoné…
Sur Yahoo et sur Gmail, Apollinaire a cotoyé Auden.
Débarassés de la pudeur des collégiens…
La ville autour de nous a déployé ses ailes
Et a souri à nos amours, fleurs artificielles
A demi penchée vers mon destin d’Afrique
L’espoir dans le ciel blanc s’est élevé comme un grand arbre
En face du parc Lafontaine il y eut ma peau vulnérable
Ses yeux tristes et nos étreintes.
Vingt ans, en face du parc Lafontaine…
une romance fragile qui doit etre oubliée
je sais que j’y repenserai.

Fleurs artificielles
Started by sanstitre, Nov 28 2005 05:57 AM
4 replies to this topic
#1
Posted 28 November 2005 - 05:57 AM
#2
Posted 28 November 2005 - 06:36 AM
et voila
#3
Posted 28 November 2005 - 09:25 AM
fini la romance devant le parc Lafontaine !
faut espérer ? (cest un peu c.. ! ce que je viens d'écrire, je sors du lit, les neurones en vrac scuses)
mais j'ai aimé ton texte !
amitié
faut espérer ? (cest un peu c.. ! ce que je viens d'écrire, je sors du lit, les neurones en vrac scuses)
mais j'ai aimé ton texte !
amitié
#4
Posted 28 November 2005 - 11:40 AM
J'aime particulièrement la quatrième strophe. Des mots simples.
#5
Posted 28 November 2005 - 11:48 AM
Oui, des mots simples, mais beaux. ( Toujours avec mes coms très originaux remarquez).
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