Les doigts brûlants et le visage sacré
Tu veilles le feu jusqu’à la cendre
Enfant qui porte à l’index
L’étoile polaire
Je te suis
Depuis combien de lunes maintenant
A travers le seuil mouvant des eaux
Des palais d’automne
Aux jardins d’hiver ?
Marches sur les charbons ardents de la mer
A la tombée des feuilles
Tout l’or est gaspillé
Villes en ruines
Comme autrefois
Sous les pierreries meurtrières
Du soleil en décadence
Nous rions à mort
Devant ses grands éclats de miroir
Brisés
Nous pleurons aussi
Dans la nuit qui renaît de ses cendres
Et de sa magie noire nous évanouit
Edited by La Distillatrice, 04 December 2005 - 09:19 AM.