7 replies to this topic

[arpage]

Sur les aubergines rauques
Coulait le miel
D’un monde sans partage

A l’étalage des âmes
Les mouches et tout le zoo de Mars

Et les portes, les portes du Livre
Au seuil
Où alangui
Le corps
S’éternisait

La terre alors éternua
Et dans cette tourbe
Le ventre joua de l’orgue

Dehors, les grands rues
S’amusaient aux quilles
C’est sur le trafic-light
Que vint l’odeur
De la chaire
Elle brûlait !

Mais la chorale chantait toujours
Un parfum ouatiné
Car le rêve est écrit
Dans les jupes longues
Où se colporte le messager

Faut-il boire
Quand « l’eau reste de marbre » ?

[Raoul]

oui!

[Victor-du-Coseille]

L'avant dernière strophe est super mal découpée. Peut-être trop classique. Sinon, le poème est superbe, la deuxième strophe est vraiment belle. C'est changeant.

Tsé quoi mec? jte connaissais même pas.

Peace.

Edited by Victor-du-Coseille, 14 December 2005 - 11:33 PM.

[Gaston Kwizera]

Faut-il boire
Quand « l’eau reste de marbre » ?

vraiment excellent
tout le poème

[arpage]

vraiment excellent
tout le poème

merci à vous alzeno, victordu et kwizera et buvons l'eau de marbre puisqu'on peut la boire
arpage

[Carla.]

J'aime, sans raison particulière.

[heloise]

J'aime
Pour l'eau je ne sais pas
Et je m'en fous à vrai dire
Je bois très peu

[arpage]

J'aime
Pour l'eau je ne sais pas
Et je m'en fous à vrai dire
Je bois très peu

merci Carla, merci Héloïse. Je pense in fact que in vino veritas quoique maintenant j'aime cette eau là comme une catharsis et bien plus. Cette phrase " l'eau de marbre" ne m'appartient pas. Elle appartient à Edmonb Jabès un grand monsieur, un grand poète
arpage