Labourer dans la vacuité des lendemains
Sans jamais dire mot sur le mal qui nous ronge
Faibles tels l’aurore grisâtre d’un mauvais songe
Quand le désir ébruité nous brûle les mains.
Enfants d’un père sans nom et sans visage
Nos rêves sont claires et fait de mille biens
« Qui peut vraiment être s’il n’a rien de rien ? »
La question vaut chère pour nos cœurs si peu sages.
Les factures du bonheur écrasent la raison
Il faut avoir plus pour fuir de nos prisons
Plus de bordel, moins de significations
Se gaver comme des porcs de nos émotions
S’adonner âmes et corps et en toutes saisons
Au combat contre la mort de nos passions.

de l'avoir
Started by spleeneetude, Dec 15 2005 09:14 PM
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