8 replies to this topic

[Carla.]

Je voudrais oublier ce soleil apathique
Qui blanchit l'euphorie de ses pâles rayons
Et prosterne à mes pieds ses ombres lymphatiques,
Ses formes alourdies, graisseuses et sans passion

Ne garder que les ors, l'enchantement unique,
La douceur des regards, le subtil abandon
Pour réchauffer la mort et ses masques iniques,
J'emprunterai aux arts des éclats chauds et ronds.

[lacape]

bonjour carla !

se réfugier dans l'art sous toutes ses formes ! s'abandonner à son rêve ! cela permet de vivre mieux !
je t'embrasse, bonne journée !:

[JeanGorzar]

j'aime bien aussi

[Papaver]

--

[Carla.]

Merci Domi et Jean.

L'écriture est un tamis, elle retient des bribes, des éclats et bien d'autres choses...

Là et ailleurs, la rivière charie ses étoiles d'or ou ses soleils noirs. Merci Papaver.

[Erre]

Très beaux alexandrins - à ne pas lire à la manière classique, car tu n'y tiens pas compte de la règle du "e" muet - et tu as bien raison !
Amitiés
Erre

[Marygrange]

Moi, je ne vois qu'un seul vers boîteux pour ce que dit Erre, le dernier de la première strophe. Mais ils sont si bien écrits qu'en effet ce n'est pas important. Un très beau poème qu'on voit que tu as travaillé. C'est bien de retoucher ses écrits, à chaque réécriture il y a un mieux toujours... Merci Carla!


Amitiés,
Béa

[Henri.]

C'est étonnant ce que je me reconnais dans la misque et le rythme.
Pardon, ce n'est pas modeste comme réaction.Mais je ne parle pas du fond ; juste de la musique.
Je peux m'y installer et savourer.

Henri

[Carla.]

Merci Erre et Marygrange, je n'ai pas tenu compte des pieds, d'ailleurs dans la première version il n'était pas sous cette forme.
Merci Henri, c'est un texte à écouter effectivement...