Comment ai-je pu , Romane, au bord de ma vie,
pour les bras d'une autre vite oubliée
perdre ta paume sur ma joue, tes arabesques,
le génie de ton sourire, le fil de tes pensées ?
Comment ai-je cru, Romane, mon amour,
que je ne parviendrai à dépasser
ni ma jalousie, ni mon orgueil, ni mes plaisirs rapides
alors qu'un mot, un souffle de toi me sanctifie ?
Comment ai-je imaginé, Romane, même ivre
même mort, que tu puisses vivre à plus d'un pas,
que tes enfants et que ton nom ne soient pas miens
que ta joie, que ton cri ne jaillissent pour moi ?
Comment ai-je accepté, Romane, à son bras
te croisant, te saluer poliment, mielleux,
quand une tempête déchainée sous mon crâne
emportait en naufrage nos plus belles années ?
Comment n'ai-je pas couru après toi, Romane
lorsqu'à son côté, marchant vers l'autel,
dans les feux et les bruits de la fête
l'homme en blanc vous fit prêter serment ?
Romane, en ces temps j'ai été lâche, vil, inconstant,
et je paie à crédit le mal perpetré contre toi,
me couvrant de sanglots ridicules et vains qui me broient,
pantin pitoyable et abusé au coeur saignant
Pourtant Romane, au delà du gâchis, je sais que tu vis,
Que tes gestes précis dessinent encore dans l'air tiède
Le souvenir de nos amours, et qu'observant tes enfants
Tu peins sur eux le visage d'un autre père...

Romane
Started by Paul Azzar, Dec 24 2005 11:57 AM
4 replies to this topic
#1
Posted 24 December 2005 - 11:57 AM
#2
Guest_Juliet_*
Posted 24 December 2005 - 12:07 PM
Citation (Paul Azzar @ Dec 24 2005, 11:57 AM) <{POST_SNAPBACK}>
Comment ai-je pu , Romane, au bord de ma vie,
pour les bras d'une autre vite oubliée
perdre ta paume sur ma joue, tes arabesques,
le génie de ton sourire, le fil de tes pensées ?
Comment ai-je cru, Romane, mon amour,
que je ne parviendrai à dépasser
ni ma jalousie, ni mon orgueil, ni mes plaisirs rapides
alors qu'un mot, un souffle de toi me sanctifie ?
Comment ai-je imaginé, Romane, même ivre
même mort, que tu puisses vivre à plus d'un pas,
que tes enfants et que ton nom ne soient pas miens
que ta joie, que ton cri ne jaillissent pour moi ?
Comment ai-je accepté, Romane, à son bras
te croisant, te saluer poliment, mielleux,
quand une tempête déchainée sous mon crâne
emportait en naufrage nos plus belles années ?
Comment n'ai-je pas couru après toi, Romane
lorsqu'à son côté, marchant vers l'autel,
dans les feux et les bruits de la fête
l'homme en blanc vous fit prêter serment ?
Romane, en ces temps j'ai été lâche, vil, inconstant,
et je paie à crédit le mal perpetré contre toi,
me couvrant de sanglots ridicules et vains qui me broient,
pantin pitoyable et abusé au coeur saignant
Pourtant Romane, au delà du gâchis, je sais que tu vis,
Que tes gestes précis dessinent encore dans l'air tiède
Le souvenir de nos amours, et qu'observant tes enfants
Tu peins sur eux le visage d'un autre père...
pour les bras d'une autre vite oubliée
perdre ta paume sur ma joue, tes arabesques,
le génie de ton sourire, le fil de tes pensées ?
Comment ai-je cru, Romane, mon amour,
que je ne parviendrai à dépasser
ni ma jalousie, ni mon orgueil, ni mes plaisirs rapides
alors qu'un mot, un souffle de toi me sanctifie ?
Comment ai-je imaginé, Romane, même ivre
même mort, que tu puisses vivre à plus d'un pas,
que tes enfants et que ton nom ne soient pas miens
que ta joie, que ton cri ne jaillissent pour moi ?
Comment ai-je accepté, Romane, à son bras
te croisant, te saluer poliment, mielleux,
quand une tempête déchainée sous mon crâne
emportait en naufrage nos plus belles années ?
Comment n'ai-je pas couru après toi, Romane
lorsqu'à son côté, marchant vers l'autel,
dans les feux et les bruits de la fête
l'homme en blanc vous fit prêter serment ?
Romane, en ces temps j'ai été lâche, vil, inconstant,
et je paie à crédit le mal perpetré contre toi,
me couvrant de sanglots ridicules et vains qui me broient,
pantin pitoyable et abusé au coeur saignant
Pourtant Romane, au delà du gâchis, je sais que tu vis,
Que tes gestes précis dessinent encore dans l'air tiède
Le souvenir de nos amours, et qu'observant tes enfants
Tu peins sur eux le visage d'un autre père...
Sublime!
#3
Posted 24 December 2005 - 12:38 PM
Citation (Juliet @ Dec 24 2005, 12:07 PM) <{POST_SNAPBACK}>
Sublime!
Thank's a lot. J'aime bien aussi ce que tu fais. Continue ...
#4
Guest_Juliet_*
Posted 24 December 2005 - 12:42 PM
Citation (Paul Azzar @ Dec 24 2005, 12:38 PM) <{POST_SNAPBACK}>
Thank's a lot. J'aime bien aussi ce que tu fais. Continue ...
Hummmm!
Tout le monde est gentil aujourd'hui!
C'est Noël ou quoi?
Ben, ouais!
Joyeux Noël 'Paul'!
Juliet
#5
Posted 24 December 2005 - 03:20 PM
Citation (Juliet @ Dec 24 2005, 12:42 PM) <{POST_SNAPBACK}>
Hummmm!
Tout le monde est gentil aujourd'hui!
C'est Noël ou quoi?
Ben, ouais!
Joyeux Noël 'Paul'!
Juliet
Tout le monde est gentil aujourd'hui!
C'est Noël ou quoi?
Ben, ouais!
Joyeux Noël 'Paul'!
Juliet
Excellentes fêtes, c'est la trève des confiseurs....
Paul
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