6 replies to this topic

[belvis]

J'aimerais me pincer sans me faire trop mal
Sous le linge, le corps supposé que je glose,
Et pour mieux ravauder d'une mue intégrale
Ce coeur qui pendouille, ma douloureuse ptose.

Aux efflorescences diffuses de la simple pudeur,
Les sanglots retenus dans le bistre des cernes
Et c'est l'enfant imparfait au-dedans qui pleure,
J'en sais bien plus que lui, c'est moi qui le discerne.

Et les rires galopent aux champs des sonorités,
De celles par l'effort qui croient fuir les tristesses,
Mais de l'éclat dans vos voix, ce cristal ébréché,
Il me coule dans les yeux. Elle est là ma détresse.

Je me retourne, je me vois et je franchis le seuil
Du demi-siècle des bobines en fondu noir et blanc,
Au revers de la nuit, un crepe voulu bien à mon deuil,
Dans le spectre du jour, couleur au souvenir d'avant.

Une photo seulement...

[heloise]

Il me faut toujours plusieurs lectures pour apprécier tes textes
Ainsi voilà qui est fait

[belvis]

Bisous...

[Félice]

Belvis,

Il est rempli de petits coins secrets, ce texte.
A te lire, il me semble que j'aurai l'occasion d'apprendre du vocabulaire !

J'ai aimé, même si, comme Heloise, il me faudra relire encore.

Félice.

[Phil]

C'est vraiment un beau texte, avec une pudeur lancinante, débordante, décapante...
Merci belvis et au plaisir de te relire...

Amicalement.
Phil.

[ambreance]

Beau, mais sensible surtout
tout en émotions et en colères
Lucidité des années rivées en arrière
Une belle écriture au-delà de ce qu'elle exprime
Ambréance

[belvis]

C'est ce que j'ai essayé d'exprimer ...Merci à vous de l'avoir compris ainsi.