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[Cami]

Au sein de la solitude
propre à tous,
pulse
le feu du cœur.
Laves intimes
bien vite éteintes.
Il faut savoir boiter
comme les autres
pour pouvoir s’envoler
sans tracas.
Si je l’ignore,
tu le sais :
Ce faisceau de fines flammes folles en suage sublunaires déterre les larmes stellaires pétrifiées.
Mon homme aurait pu le savoir dans la caresse du soir,
du moins si sa présence avait été attestée.

Bang ! Bang !
Avec les statistiques,
l’équerre des cuisses,
échiquier de chair,
langues d’outre-tombe
sur les baisers de ton oubli ;
oui, comme toi Marie honnête.

Qu’on déploie ses ailes !
Ceci est une prière ;
mais comment peut-on faire,
puisque à ce qu’il paraît
ON est un con ?
Donc :
ON blèse l’assesseur,
élu par le doute,
à l’obèle des futures négligences.
Et, les brumes appellent encore…

A jamais, cet épiclèse
ligaturant le torse,
tel un cocon de soi.
ON cachera sa chenille
parmi les yeux de l’océan du paon.
Vernation de fulgurance.
Avec les ailes,
le reste,
tu le sais.

[Pachane]

C'est beau.
Un lent détachement, une ouverture à Soi.
En même temps il y a l'identique humain en dédoublement individuel.
C'est ce que j'ai compris (prit).

[Cami]

On sait alors ?
Kiss-kiss !

[JeanGorzar]

ca fait plaisir

[.ds.]

Celui-ci boîte un peu, mais j'ai bien d'autres lectures de toi, alors je me console. DS

[JeanGorzar]

ma chere et tendre douce sarah c'est toujours chez le lecteur que ça boite,et puis les poèmes ce n'est pas fait pour marcher droit

[Cami]

On est îvre