17 replies to this topic

[Hauteur]

Elle.



Elle a conquis

trouvé l’entrée cachée
d’un escalier perdu

pourtant glissant
-en ruines-
muré des pierres d’années


Elle a gravi


les marches
les volées toutes tournées,

tous les paliers

poussé les ronces

atteint la porte de bois
vermoulue
haut de ma tour

Sans prêter attention
la porte grande ouverte
la lumière inonde
ce qui n’était que nuit

Vie.

Elle a mis dans un sac
le fourbi qu’on ne trouve
que dans les cœurs d’enfants
L’a déposé

Pour marquer sa présence
des fleurs
qui n’ont besoin de terre pour pousser


Une Femme, accomplie

qui ne laisse aucun interstice
où puisse s’accrocher l’ennui
qui voudrait m’envahir

Tout entière ouverte
A mes sons
scrutant le moindre dissonant


J’ai cessé de chercher ce quelle ne fait pas bien
J’ai fini par comprendre
‘Parfait’ peut exister
Je n’ai plus à lutter

Elle a mis ses besoins
dans toutes mes intentions.

Je l’entoure de mes bras
elle regarde loin, là où seul son regard

peut voir des cascades



J’aime.


Hauteur

[lacape]

belle incursion dans le moi, de trés beaux passages
amitié

[heloise]

J'aime ton texte
Mais moins la perfection de cette femme
Bises pour toi

[ambreance]

Elle.

Elle a conquis

trouvé l’entrée cachée
d’un escalier perdu

pourtant glissant
-en ruines-
muré des pierres d’années
Elle a gravi
les marches
les volées toutes tournées,

tous les paliers

poussé les ronces

atteint la porte de bois
vermoulue
haut de ma tour

Sans prêter attention
la porte grand ouverte
la lumière inonde
ce qui n’était que nuit

Vie.

Elle a mis dans un sac
le fourbi qu’on ne trouve
que dans les cœurs d’enfants
L’a déposé

Pour marquer sa présence
des fleurs
qui n’ont besoin de terre pour pousser
Une Femme, accomplie

qui ne laisse aucun interstice
où puisse s’accrocher l’ennui
qui voudrait m’envahir

Tout entière ouverte
A mes sons
scrutant le moindre dissonant
J’ai cessé de chercher ce quelle ne fait pas bien
J’ai fini par comprendre
‘Parfait’ peut exister
Je n’ai plus à lutter

Elle a mis ses besoins
dans toutes mes intentions.

Je l’entoure de mes bras
elle regarde loin, là où seul son regard

peut voir des cascades



J’aime.
Hauteur

du premier mot à "ce qui n'était que nuit"
sublime !
la suite aussi, mais moins intense... for me !
Toujours un vrai plaisir à te lire Hauteur
Tout plein de belles choses pour toi
Ambréance

[Hauteur]

belle incursion dans le moi, de trés beaux passages
amitié

Sire Lacape, vous parlez bien du "moi".

Votre lecture est fine, et je vous en remercie, Cher.


Amitié
Hauteur

[Nobody's perfect]

Je souris du commentaire de miss Hélo, non, j'en ris. Hauteur, ce texte est taillé de sensations et d'images, on parcourt cela, un film je te dis. Quant à cette femme, je l'admire. Bises à toi Hauteur.

[Hauteur]

J'aime ton texte
Mais moins la perfection de cette femme
Bises pour toi

Héloîse, vous ne l'aimez pas ?
Mais si, je suis sûr, elle est parfaite qu'on vous dit !!!

A moins, et c'est possible, que la perfection vous ennuie. Alors là.... Pff Quoi faire !

(Où alors tu es jalouse... J'aimerais bien ça, je crois........ )


Merci de me lire, Chère.

Amitié
Hauteur

[Joa]

La perfection n'existe que dans le regard de l'autre...

Adorables...ces mots

[balila]

Le couloir est étroit, au départ... L'agencement de votre texte donne cette impression de paliers successifs à franchir, au moins à la lecture.

Et puis, le rideau tombe, il fait jour à nouveau.

Combien j'aime la fin qui ouvre large la vision de quelque chose de grand et de limpide, et ces deux vers magnifiques "Elle a mis ses besoins dans toutes mes intentions"...

Merci de cette belle ascension, Hauteur.

balila

[smoke]

Elle.

Elle a conquis

trouvé l’entrée cachée
d’un escalier perdu

pourtant glissant
-en ruines-
muré des pierres d’années
Elle a gravi
les marches
les volées toutes tournées,

tous les paliers

poussé les ronces

atteint la porte de bois
vermoulue
haut de ma tour

Sans prêter attention
la porte grande ouverte
la lumière inonde
ce qui n’était que nuit

Vie.

Elle a mis dans un sac
le fourbi qu’on ne trouve
que dans les cœurs d’enfants
L’a déposé

Pour marquer sa présence
des fleurs
qui n’ont besoin de terre pour pousser
Une Femme, accomplie

qui ne laisse aucun interstice
où puisse s’accrocher l’ennui
qui voudrait m’envahir

Tout entière ouverte
A mes sons
scrutant le moindre dissonant
J’ai cessé de chercher ce quelle ne fait pas bien
J’ai fini par comprendre
‘Parfait’ peut exister
Je n’ai plus à lutter

Elle a mis ses besoins
dans toutes mes intentions.

Je l’entoure de mes bras
elle regarde loin, là où seul son regard

peut voir des cascades



J’aime.
Hauteur

Bellement dit !

PS: Non je ne suis pas une chèvre ni un mouton qui ne fairait que suivre les autres commentaires. C'est totally sincère, très cher ! +

[pallio]

bon...ok...mais en tout cas..moi j'dis q'c bô...voilà!

[Hauteur]

du premier mot à "ce qui n'était que nuit"
sublime !
la suite aussi, mais moins intense... for me !
Toujours un vrai plaisir à te lire Hauteur
Tout plein de belles choses pour toi
Ambréance

C'est vrai qu'il y a quelque chose qui se passe après "ce qui n'était que nuit".
Un autre rythme, une ouverture, en opposition au fermé, au saccadé du départ.

Merci de votre lecture fine, Chère.

Amitié
Hauteur

[Hauteur]

Je souris du commentaire de miss Hélo, non, j'en ris. Hauteur, ce texte est taillé de sensations et d'images, on parcourt cela, un film je te dis. Quant à cette femme, je l'admire. Bises à toi Hauteur.

Bonjour Elysa,

J'aime bien quand vous aimez !

Venez quand vous voulez, quand à cette femme, je l'admire aussi...


A bientôt, Chère,


Hauteur

[Henri.]

Eloges...
j'aime moins, personnellemtn la strophe où il est question de sa "perfection" ; cela allait de soi avec le reste du poème et n'ajoute rien pour moi.
Mais peu importe c'est une fort belle chanson d'elle...
amitiés

Henri

[Condor]

Joli, Hauteur

[Hauteur]

La perfection n'existe que dans le regard de l'autre...

Adorables...ces mots

Bonjour Joa,

Certes, surtout ceux pleins d'amour, mais en regard, vous vous y connaissez, vu votre avatar...

Amitiés, Chère.

Hauteur

Le couloir est étroit, au départ... L'agencement de votre texte donne cette impression de paliers successifs à franchir, au moins à la lecture.

Et puis, le rideau tombe, il fait jour à nouveau.

Combien j'aime la fin qui ouvre large la vision de quelque chose de grand et de limpide, et ces deux vers magnifiques "Elle a mis ses besoins dans toutes mes intentions"...

Merci de cette belle ascension, Hauteur.

balila

Douce balila,

Gravir et ravir sont proches, comme mots, il me ravit que vous gravissiez...

Vous devez être une "elle" très romantique...

Bonheurs..
Hauteur

Bellement dit !

PS: Non je ne suis pas une chèvre ni un mouton qui ne fairait que suivre les autres commentaires. C'est totally sincère, très cher ! +

Smoke, quelques moutons dans mon ciel n'en cachent pas le bleu, rassurez-vous, merci d'être passée, Chère.


Amitié
Hauteur

bon...ok...mais en tout cas..moi j'dis q'c bô...voilà!

Merci pallio, délicat.


Amitié
Hauteur

Eloges...
j'aime moins, personnellemtn la strophe où il est question de sa "perfection" ; cela allait de soi avec le reste du poème et n'ajoute rien pour moi.
Mais peu importe c'est une fort belle chanson d'elle...
amitiés

Henri

Merci Henri, de votre commentaire.

Sans doute avez-vous raison. Mais il est tard pour le retravailler, il mourra donc ainsi.

Amitié
Hauteur

Joli, Hauteur

Merci, grand Condor.
Flatté.


Amitié
Hauteur

[Baudelarme]

Trés joli texte.
Les 5 derniers vers sont magnifiques et d'une grande puissance évocatrice.
On vit, on vibre, on aime avec vous mon ami...

Amitiés
Baudelarme

[smoke]

L'occasion d'un "up" comme on dit ici, pour un poème que je relis aujourd'hui et qui n'a rien perdu.
Cette "elle" ...je me demande .... si ce ne serait pas quelqu'une comme moi ! . Non, sérieusement, sans blaguer ! Je m'y reconnais terrible ! Pas vous mesdames ?
Pour ma part, ça doit être mon côté enfant qui a été réveillé par ces mots :

"Elle a mis dans un sac
le fourbi qu’on ne trouve
que dans les cœurs d’enfants".

Encore toutes mes félicitations Cher Hauteur.